Jeux Video Test du jeu Asura's Wrath sur Xbox 360
Développé par Cyberconnect2, surtout connu pour ses adaptations de Jojo's Bizarre Adventure ou encore et surtout des Naruto Ultimate, Asura's Wrath est un jeu véritablement à part dans l'univers vidéoludique, tellement à part qu'il en est unique !
Avant sa sortie, le jeu avait fait sensation par ses cinématiques furieuses et épiques, pourtant de part son originalité il n'a malheureusement pas rencontré le succès espéré…pourtant il avait tout pour plaire !
Vous incarnez Asura, un des huit généraux célestes, luttant contre l'invasion des Gohmas, des créatures malfaisantes souhaitant exterminer l'humanité. Grâce à leurs pouvoirs et leur flotte spatiale impressionnante, le Shinkoku parvient, non sans mal à repousser les attaques incessantes de leurs ennemis et notamment de Vlitra, l'incarnation de la volonté de la planète.
Asura brille par sa puissance et sa rage de combat, mais un beau jour, après une impressionnante victoire, il est victime d'un complot résultant de la mort de l'empereur. Sa femme est assassinée et sa fille, grande prêtresse capable de renforcer les pouvoirs des demis dieux est enlevée. Asura est trahi par les sept généraux célestes et laissé pour mort… Il se retrouve au plus profond du Naraka, l'enfer Bouddhiste, où consumé par sa rage il va atteindre à nouveau le monde des hommes...mais 12 000 ans ont passé, et ses anciens camarades sont désormais connus comme les « Sept Divinités »… Sa quête vengeresse commence alors !
Très souvent dans un jeu où l'action prédomine le scénario passe au second plan laissant au premier le fun des scènes de combats...et bien ici il est prédominant pour la simple est bonne raison qu'Asura's Wrath se présente sous la forme d'un film interactif !
Ça fait peur au premier abord, on aurait tendance à penser que le joueur n'est alors qu'un simple spectateur, mais ici l'immersion est totale !
Le jeu se découpe en dix huit chapitres, nommées les « sutras » et chacun d'entre eux peut se boucler très rapidement et ne nous prendra que 15 à 25 minutes...ça fait peu… et pourtant…
C'est bien simple on a l'impression d'être devant un animé (et tout est fait pour), à la différence que nous participons.
Introduction, crédits qui s'affichent à chaque épisode, coupure au milieu, cliffhanger, et présentation du prochain épisode...un véritable animé !
Et le joueur dans tout ça ? Et bien il ne se contente pas de regarder, il participe à l'action !
Le jeu propose trois types de gameplay : les phases de combat façon « beat them all », des parties « shoot them up » et surtout énormément de QTE (quick time event – phase où il faut se montrer réactif et rapidement appuyer sur le bouton indiqué à l'écran). Et le tout est très équilibré. Les QTE intervenant durant les phases de narration, durant les parties de shoot, ou encore même pendant les phases de combat pure.
La jouabilité est très épurée, très simpliste même. Les phases de combat sont particulièrement bourrines, deux boutons d'actions suffisent pour rosser les adversaires auxquels on ajoute un de saut et une esquive. La particularité étant qu'on remplit une jauge au fur et à mesure qu'on rosse nos adversaires et que cette dernière permet de déclencher des furies sous formes de QTE… On passe alors en phase cinématiques pour conclure l'affrontement et avancer dans le récit. Mais tout se fait avec une fluidité remarquable.
Pour les phases de shoot il en va de même, deux boutons pour tout détruire autour de nous et pour remplir la jauge de furie qui va nous permettre de conclure la phase dans une action dantesque.
Tout se fait simplement et dans une grande fluidité, les phases s’enchaînent alors remarquablement. Le joueur est totalement immergé, et ne peut se permettre de ne pas suivre, de ne faire ça sans être concentré, un QTE pouvant arriver à tout moment !
Le problème principal, outre la durée du jeu relativement courte, c'est sa difficulté. Il est trop simple ! Qu'il s'agisse des phases de shoot ou de combat, nul besoin d'y aller en finesse, on peut y aller comme des gros sauvages sans cervelles, il paraît bien difficile de mourir (à moins d'être une véritable buse), et ce même même en mode de difficulté plus accru.
Et même les boss ne poseront pas de réelles difficultés (exception d'un ou deux) en sachant que la méthode à employer pour les vaincre est toujours la même...attendre tranquillement en évitant (sans trop de difficultés) avant de lâcher la sauce durant le laps de temps où l'adversaire est vulnérable avant de balancer sa furie destructrice.
Et si les QTE participent réellement à l'immersion et apportent un certain challenge, le véritable problème est que peu importe que le joueur réussisse ou qu'il échoue, cela n'a aucune incidence sur les cinématiques où le déroulement du jeu.
L’intérêt est purement pour les gamers cherchant à faire du score. En effet une fois chaque sutra terminé, trois notes sont attribuées (temps – score de combat – précision des QTE) afin de donner une note globale sur le chapitre. Le seul enjeu est que cela permet de débloquer un ultime chapitre révélant la « vraie » fin du jeu si on a suffisamment de scores satisfaisants.
Le jeu est donc redondant, facile à boucler et l'enjeu n'est pas vraiment au rendez vous...et pourtant ! L'ambiance du jeu est tout simplement incroyable !
Que ce soit dès les premières secondes de jeu ou à la toute fin, impossible de lâcher son écran des yeux. D'une part le gameplay nous immerge totalement et le joueur est totalement absorbé et concentré, mais d'autre part l'ambiance est fabuleuse.
Le jeu nous propose un univers où technologie et religion dominent, reprenant les bases des croyances bouddhistes. Nous sommes confrontés à des adversaires surdimensionnés...
Mais surtout, et c'est clairement la grande force de ce jeu, ce qui le rend aussi immersif et prenant, la mise en scène de ce dernier est absolument bluffante ! Du début à la fin on en prend plein la gueule littéralement ! Même si le scénario s'avère assez simpliste au final (une histoire de vengeance, de lutte entre le bien et le mal), que le gameplay est redondant, le jeu dégage une puissance, une folie inégalée !
Aucun jeu, même parmi les plus dynamiques et prenant tel que les Devil May Cry, God of War, Gears of War ou autres n'avaient jusque là dégagé une telle rage ! On partage la folie de Asura, et tout fait pour que cela se ressente dans la mise en scène : des impacts violents à la vivacité des affrontements...tout va vite, tout n'est que folie dans ce jeu ! Et mon dieu, quel plaisir d'y jouer !
Mais malheureusement, il faut terminer sur une note négative…
Une fois le jeu terminé une première fois (une fin convenue mais satisfaisante) on nous annonce qu'il y a « une vraie fin »… Un sutra supplémentaire qui nous fait rejouer exactement de la même manière le dernier chapitre avec une vidéo de conclusion différente...et celle ci nous laisse sur une fin ouverte...diantre !
Mais le jeu n'ayant pas remporté le succès escompté par les développeurs, il n'y aura jamais de Asura's Wrath 2… Pour la vraie fin il faudra télécharger un DLC ne comptant que quatre sutra supplémentaires, une sorte de fin bricolée à la va vite ! Et là c'est un scandale ! Un jeu devrait se suffire à lui même et ne devrait pas prendre le joueur en otage.
C'est donc terriblement dommage, après les quelques heures de folies passées avec ce jeu survolté, de finir sur une note aussi amère, laissant le joueur, malgré toute la rage déversée, sur sa faim !
Graphisme :
Renversant ! Rien de moins. Le jeu est beau et nous en met plein la vue du début à la fin. Que ce soit les cinématiques, les artworks ou même le design des personnages possédant tous une classe folle, sans parler de cette incroyable mise en scène, tout est magnifique !
Bande son :
La bande son est à l'image des graphismes, souvent épique et grandiose et contribuant à l'immersion dans le jeu.
Les voix, Japonaises ou Américaines sont parfaitement interprétées et participent à la folie et au dynamisme du jeu.
Durée de vie :
Le jeu se termine très rapidement, environ une dizaine d'heures, mais ce sont dix heures intenses et épiques. Et on y revient très facilement et avec un grand plaisir, ne serait ce que pour essayer d'augmenter un peu le challenge.
Scénario :
Bien qu'assez classique, il se montre assez prenant, notamment grâce à des personnages charismatiques. Seul la fin est vraiment navrante.
Jouabilité :
Simpliste mais parfaite pour ce concept inédit et novateur. Le jeu se prend en main avec une facilité déconcertante et on y prend réellement du plaisir du début à la fin. La problème étant que c'est assez redondant et qu'on sait quelles actions nous seront demandées, ainsi peut on parler de QTE si on sait à l'avance ce qui nous attend ?
En résumé :
Bien que possédant certains défauts qui pourraient être rédhibitoire (durée de vie, redondance, fin ratée…) l'univers que nous propose le jeu, son aspect novateur et surtout la folie et la rage qui s'en dégage en font une expérience vidéoludique absolument unique et inoubliable.
Vous n'avez jamais joué à un jeu comme ça !
Avant sa sortie, le jeu avait fait sensation par ses cinématiques furieuses et épiques, pourtant de part son originalité il n'a malheureusement pas rencontré le succès espéré…pourtant il avait tout pour plaire !
Vous incarnez Asura, un des huit généraux célestes, luttant contre l'invasion des Gohmas, des créatures malfaisantes souhaitant exterminer l'humanité. Grâce à leurs pouvoirs et leur flotte spatiale impressionnante, le Shinkoku parvient, non sans mal à repousser les attaques incessantes de leurs ennemis et notamment de Vlitra, l'incarnation de la volonté de la planète.
Asura brille par sa puissance et sa rage de combat, mais un beau jour, après une impressionnante victoire, il est victime d'un complot résultant de la mort de l'empereur. Sa femme est assassinée et sa fille, grande prêtresse capable de renforcer les pouvoirs des demis dieux est enlevée. Asura est trahi par les sept généraux célestes et laissé pour mort… Il se retrouve au plus profond du Naraka, l'enfer Bouddhiste, où consumé par sa rage il va atteindre à nouveau le monde des hommes...mais 12 000 ans ont passé, et ses anciens camarades sont désormais connus comme les « Sept Divinités »… Sa quête vengeresse commence alors !
Très souvent dans un jeu où l'action prédomine le scénario passe au second plan laissant au premier le fun des scènes de combats...et bien ici il est prédominant pour la simple est bonne raison qu'Asura's Wrath se présente sous la forme d'un film interactif !
Ça fait peur au premier abord, on aurait tendance à penser que le joueur n'est alors qu'un simple spectateur, mais ici l'immersion est totale !
Le jeu se découpe en dix huit chapitres, nommées les « sutras » et chacun d'entre eux peut se boucler très rapidement et ne nous prendra que 15 à 25 minutes...ça fait peu… et pourtant…
C'est bien simple on a l'impression d'être devant un animé (et tout est fait pour), à la différence que nous participons.
Introduction, crédits qui s'affichent à chaque épisode, coupure au milieu, cliffhanger, et présentation du prochain épisode...un véritable animé !
Et le joueur dans tout ça ? Et bien il ne se contente pas de regarder, il participe à l'action !
Le jeu propose trois types de gameplay : les phases de combat façon « beat them all », des parties « shoot them up » et surtout énormément de QTE (quick time event – phase où il faut se montrer réactif et rapidement appuyer sur le bouton indiqué à l'écran). Et le tout est très équilibré. Les QTE intervenant durant les phases de narration, durant les parties de shoot, ou encore même pendant les phases de combat pure.
La jouabilité est très épurée, très simpliste même. Les phases de combat sont particulièrement bourrines, deux boutons d'actions suffisent pour rosser les adversaires auxquels on ajoute un de saut et une esquive. La particularité étant qu'on remplit une jauge au fur et à mesure qu'on rosse nos adversaires et que cette dernière permet de déclencher des furies sous formes de QTE… On passe alors en phase cinématiques pour conclure l'affrontement et avancer dans le récit. Mais tout se fait avec une fluidité remarquable.
Pour les phases de shoot il en va de même, deux boutons pour tout détruire autour de nous et pour remplir la jauge de furie qui va nous permettre de conclure la phase dans une action dantesque.
Tout se fait simplement et dans une grande fluidité, les phases s’enchaînent alors remarquablement. Le joueur est totalement immergé, et ne peut se permettre de ne pas suivre, de ne faire ça sans être concentré, un QTE pouvant arriver à tout moment !
Le problème principal, outre la durée du jeu relativement courte, c'est sa difficulté. Il est trop simple ! Qu'il s'agisse des phases de shoot ou de combat, nul besoin d'y aller en finesse, on peut y aller comme des gros sauvages sans cervelles, il paraît bien difficile de mourir (à moins d'être une véritable buse), et ce même même en mode de difficulté plus accru.
Et même les boss ne poseront pas de réelles difficultés (exception d'un ou deux) en sachant que la méthode à employer pour les vaincre est toujours la même...attendre tranquillement en évitant (sans trop de difficultés) avant de lâcher la sauce durant le laps de temps où l'adversaire est vulnérable avant de balancer sa furie destructrice.
Et si les QTE participent réellement à l'immersion et apportent un certain challenge, le véritable problème est que peu importe que le joueur réussisse ou qu'il échoue, cela n'a aucune incidence sur les cinématiques où le déroulement du jeu.
L’intérêt est purement pour les gamers cherchant à faire du score. En effet une fois chaque sutra terminé, trois notes sont attribuées (temps – score de combat – précision des QTE) afin de donner une note globale sur le chapitre. Le seul enjeu est que cela permet de débloquer un ultime chapitre révélant la « vraie » fin du jeu si on a suffisamment de scores satisfaisants.
Le jeu est donc redondant, facile à boucler et l'enjeu n'est pas vraiment au rendez vous...et pourtant ! L'ambiance du jeu est tout simplement incroyable !
Que ce soit dès les premières secondes de jeu ou à la toute fin, impossible de lâcher son écran des yeux. D'une part le gameplay nous immerge totalement et le joueur est totalement absorbé et concentré, mais d'autre part l'ambiance est fabuleuse.
Le jeu nous propose un univers où technologie et religion dominent, reprenant les bases des croyances bouddhistes. Nous sommes confrontés à des adversaires surdimensionnés...
Mais surtout, et c'est clairement la grande force de ce jeu, ce qui le rend aussi immersif et prenant, la mise en scène de ce dernier est absolument bluffante ! Du début à la fin on en prend plein la gueule littéralement ! Même si le scénario s'avère assez simpliste au final (une histoire de vengeance, de lutte entre le bien et le mal), que le gameplay est redondant, le jeu dégage une puissance, une folie inégalée !
Aucun jeu, même parmi les plus dynamiques et prenant tel que les Devil May Cry, God of War, Gears of War ou autres n'avaient jusque là dégagé une telle rage ! On partage la folie de Asura, et tout fait pour que cela se ressente dans la mise en scène : des impacts violents à la vivacité des affrontements...tout va vite, tout n'est que folie dans ce jeu ! Et mon dieu, quel plaisir d'y jouer !
Mais malheureusement, il faut terminer sur une note négative…
Une fois le jeu terminé une première fois (une fin convenue mais satisfaisante) on nous annonce qu'il y a « une vraie fin »… Un sutra supplémentaire qui nous fait rejouer exactement de la même manière le dernier chapitre avec une vidéo de conclusion différente...et celle ci nous laisse sur une fin ouverte...diantre !
Mais le jeu n'ayant pas remporté le succès escompté par les développeurs, il n'y aura jamais de Asura's Wrath 2… Pour la vraie fin il faudra télécharger un DLC ne comptant que quatre sutra supplémentaires, une sorte de fin bricolée à la va vite ! Et là c'est un scandale ! Un jeu devrait se suffire à lui même et ne devrait pas prendre le joueur en otage.
C'est donc terriblement dommage, après les quelques heures de folies passées avec ce jeu survolté, de finir sur une note aussi amère, laissant le joueur, malgré toute la rage déversée, sur sa faim !
Graphisme :
Renversant ! Rien de moins. Le jeu est beau et nous en met plein la vue du début à la fin. Que ce soit les cinématiques, les artworks ou même le design des personnages possédant tous une classe folle, sans parler de cette incroyable mise en scène, tout est magnifique !
Bande son :
La bande son est à l'image des graphismes, souvent épique et grandiose et contribuant à l'immersion dans le jeu.
Les voix, Japonaises ou Américaines sont parfaitement interprétées et participent à la folie et au dynamisme du jeu.
Durée de vie :
Le jeu se termine très rapidement, environ une dizaine d'heures, mais ce sont dix heures intenses et épiques. Et on y revient très facilement et avec un grand plaisir, ne serait ce que pour essayer d'augmenter un peu le challenge.
Scénario :
Bien qu'assez classique, il se montre assez prenant, notamment grâce à des personnages charismatiques. Seul la fin est vraiment navrante.
Jouabilité :
Simpliste mais parfaite pour ce concept inédit et novateur. Le jeu se prend en main avec une facilité déconcertante et on y prend réellement du plaisir du début à la fin. La problème étant que c'est assez redondant et qu'on sait quelles actions nous seront demandées, ainsi peut on parler de QTE si on sait à l'avance ce qui nous attend ?
En résumé :
Bien que possédant certains défauts qui pourraient être rédhibitoire (durée de vie, redondance, fin ratée…) l'univers que nous propose le jeu, son aspect novateur et surtout la folie et la rage qui s'en dégage en font une expérience vidéoludique absolument unique et inoubliable.
Vous n'avez jamais joué à un jeu comme ça !
De Shinguru, le 06 Mars 2016 à 09h19
un bon jeu bien bourrin
De ShakuganKenshin [580 Pts], le 23 Février 2016 à 11h03
C'est clair carrément dévastateur de puissance!
Il me le manque toujours d'ailleurs pour finir ma collection (mais coté PS3) histoire d'équilibrer avec les autres titres Xbox360
De Bobmorlet [5629 Pts], le 22 Février 2016 à 22h46
Il envoyait celui-à, bourrin!
De Hurleguerre, le 22 Février 2016 à 10h36
KEN !
Survivant sous acide !
KEN !
Commet un génocide !