Dvd Chronique série animée - Saint Seiya Omega
Saint Seiya! Longtemps la simple évocation de ce nom contribuait à faire rêver des milliers de fans considérant ce titre comme le meilleur, le plus inventif et le plus original qui soit. Avec un manga comptant 28 tomes et une adaptation animée de 114 épisodes, Saint Seiya faisait l'unanimité. Mais depuis quelques années, depuis que le titre a connu une vague de nostalgie relançant des tonnes de projets autour de lui, il est difficile de faire le tri des choses intéressantes de celles qui le sont moins. Entre nouvelles adaptations, suites avortées, préquelles, et de multiples suites plus ou moins officielles, difficile de s'y retrouver, et surtout difficile de conserver une chronologie cohérente entre tous ces projets...et malheureusement, difficile également de conserver un intérêt intact…
C'est en 2012 que la Toei lance Saint Seiya Omega, une suite officielle, pour autant, cette suite, bien loin du chapitre de Zeux qu'on attendait (mais qui ne verra sans doute jamais le jour), tout en prenant compte de la série d'origine, n'en respecte pas tellement l'univers...du moins dans un premier temps. Les créateurs de la série ont tenté d'insuffler un vent nouveau avec de nouvelles idées, certaines intéressantes, mais bien d'autres étant de fausses bonnes idées...
L'objectif de la série est de rassembler l'ancienne génération (nostalgie doublée de fan service) ainsi que la nouvelle connaissant moins l’œuvre originel, d'où un rafraîchissement et de nouveaux concepts…
Passage en revue !
Quinze ans ont passé depuis la fin de la lutte contre Hadès, le monde est désormais en paix, nos anciens héros sont devenus des légendes pour la jeune génération, désormais formée dans un centre d’entraînement qui n'est plus le sanctuaire, Seiya est logiquement devenu Saint du Sagittaire (mais étrangement il est seul de nos héros à avoir connu cette promotion).
Athéna a recueilli un bébé devenu un fougueux adolescent, et lorsqu'une nouvelle menace se présente, sous les traits du Dieu Mars, le jeune homme, Koga, revêt presque logiquement la Cloth de Pégase... De nouveaux jeunes Saints vont se rassembler autour de lui et ensemble ils vont lutter pour protéger Athéna de leurs nouveaux ennemis parmi lesquelles les nouveaux Saint d'Or...
Il faut bien comprendre que les 97 épisodes composant la série se découpent en deux parties bien distinctes et vraiment, mais vraiment très différentes et très inégales! La première partie regroupe toutes les mauvaises idées et a de quoi rebuter...il faut s'accrocher pour passer ce cap, malgré quelques bonnes idées et de bons moments !
La seconde partie par contre, si elle se montre moins originale dans sa construction (encore que), s'avère beaucoup plus intéressante et mieux maîtrisée, ne serait-ce que parce qu'elle respecte davantage l’œuvre originale !
Dans la première partie donc nous découvrons un petit groupe de saints de bronze se rassemblant autour de Koga : Dans l'ordre on trouve Soma du Lionet; Yuna de l'aigle, la seule fille du groupe; Ryuho du Dragon, fils du précédent Saint du même signe, à savoir bien entendu Shiryu; Eden d'Orion et Haruto du Loup... Ils seront six et non cinq, mais surtout on constate un habile mélange entre nouveauté et renouveau. Si on retrouve le Dragon avec un fan service intelligent (quoi de plus sympa que de retrouver le fils de Shiryu et Shunrei endosser la cloth de son père ?), plus de Cygne, de Phénix ou d'Andromède, pour autant les nouveaux ne le sont pas tant que ça. Le Loup et le Lionet étaient déjà des Saints de bronze apparaissant dans la première série, mais ils faisaient partie des cinq tocards systématiquement en retrait. Pour l'Aigle c'est l'incompréhension : Marine, le maître de Seiya n'était elle pas Silver Saint de l'Aigle? Pourquoi la cloth serait désormais de bronze, d'autant plus que Marine possède toujours sa cloth? Une des quelques incohérences dont nous n'aurons jamais la réponse (et elles seront nombreuses à venir au fil des épisodes)!
Et pour rester raccord avec la précédente série, bien entendu nous trouverons dans un premier temps de nombreux autres Saints, des nouveaux pour la plupart, mais également des anciens comme l'Ours ou l'Hydre présents en tant que guest-stars faisant le lien entre les générations. C'est plutôt sympathique, et même si on pourrait considérer ça comme du fan service grossier, cela fait tout de même plaisir aux fans de revoir des visages connus.
L'entrée en matière est un peu lourde et maladroite, un peu à l'image de la première série, mais après les choses sérieuses commencent avec la lutte contre les Martiens (sic!).
Le principal problème pour tout fan qui se respecte (et qui accessoirement collectionne les myth cloths), c'est justement le design des armures : on ne reconnaît plus les cloth dorées ou à peine, et les armures de bronze ressemblent ni plu ni moins à des justes au corps...pour le coup crédibilité (et virilité) zéro ! Sans parler du fait que les « cloth box » (ou « Pandora box ») aient disparues, remplacées par des gemmes, beaucoup plus pratiques, mais bien loin de l'univers d'origine.
A cela est lié un nouveau concept : celui des éléments ! Peu originales, mais ayant fait ses preuves dans de nombreux autres titres, les armures sont désormais liées à un élément parmi l'eau, le feu, la terre, l'air ou la foudre, chacun ayant le dessus sur un autre… Concept intéressant, mais qui ne sera qu'à peine exploité, on ressent très rapidement que les auteurs ont vite laissé tomber cet aspect qui pour le coup apparaît bien ridicule !
Ensuite en ce qui concerne Mars, on ne sait trop quoi en penser... C'est un Dieu on est d'accord, le message est passé, mais concrètement il ne ressemble pas à grand-chose...une vague silhouette surdimensionnée et disproportionnée, un corps « étoilé » sur lequel trône une tête enflammée sans visage... Poséidon et Hadès possédaient forme humaine...pourquoi pas Mars? On peut également se demander pourquoi avoir choisi Mars comme adversaire? Certes l'hypermyth de Kurumada a toujours mélangé les religions et croyances, mais jusqu'à maintenant, mis à part le chapitre Asgard qui est particulier, on restait lié aux Dieux de l'Olympe. Et puisque Mars est l'équivalent Romain de Ares dans la mythologie Grecque, pourquoi ne pas avoir choisi Ares?
Donc on subit quelque peu cette première partie du moins dans sa première phase. La suivante se montre déjà plus intéressante avec l'affrontement contre les nouveaux gold saints. Car oui, qui dit nouvelle génération, dit nouveaux chevaliers d'or, et là par contre c'est vraiment intéressant à quelques exceptions près (trop de ressemblances avec leurs prédécesseurs, même dans la construction des affrontements).
L’intérêt global de cette première partie est donc assez discutable, mais ceux qui réussiront à franchir le cap seront récompensés : nouvelles armures, nouveaux adversaires beaucoup plus charismatiques, nouvelle déesse lié à la mythologie Grecque, affrontements épiques, sacrifices larmoyants...on replonge réellement dans le Saint Seiya qu'on aime et qu'on connaît !
Il faut croire que les auteurs de la série ont réalisé avoir fait n'importe quoi sur la première partie et tentent donc de rectifier le tir, quitte à faire machine arrière sur certains points (comme le retour des cloth box) !
Et là c'est festival au niveau des personnages : on retrouve des anciens de la série originale, certains de la première partie reviennent, les nouveaux sont charismatiques et possèdent enfin de véritables armures avec des particularités leur donnant un charme certain ! Sans parler bien évidemment des armures des saints de bronzes qui vont évoluer à plusieurs reprises elles aussi comme dans la première série.
Ce qui ressort donc de cette seconde partie c'est que les auteurs ont abandonné les points négatifs tout en conservant les bonnes idées : les fans s'y retrouvent alors et sont enfin récompensés !
Concernant la qualité graphique, mis à part le design des armures au début de la série, on retrouve le style Saint Seiya de Shingo Araki le mythique dessinateur qui a donné vie à tous ces personnages charismatiques.
Pour la bande-son, on reconnaît le style de Seiji Yokoyama bien qu'il n'ait pas participé, on retrouve le souffle épique et parfois touchant quand il le faut. Et cela joue grandement à donner à cette série une ambiance forte malgré ses défauts.
La VF est de qualité, mais bien entendu et sans surprise on lui préférera la VO.
Série mythique, s'il en est, Saint Seiya a connu toutes sortes de dérivés, et si Saint Seiya Omega n'est pas le plus heureux, ce n'est pas le pire non plus, et cette série a au moins lé mérite d'être une vraie suite, et non pas un préquel, elle tente de continuer l'aventure dans l'univers créé par Kurumada, pas forcément avec les meilleurs choix, mais il faut lui reconnaître une certaine audace. Et si l'ensemble de la série se veut très inégal, la fin est tout simplement épique comme le fut la première série !
Malgré des débuts difficiles, la série connaît une montée en puissance exponentielle pour arriver à un certain niveau d'excellence !
C'est en 2012 que la Toei lance Saint Seiya Omega, une suite officielle, pour autant, cette suite, bien loin du chapitre de Zeux qu'on attendait (mais qui ne verra sans doute jamais le jour), tout en prenant compte de la série d'origine, n'en respecte pas tellement l'univers...du moins dans un premier temps. Les créateurs de la série ont tenté d'insuffler un vent nouveau avec de nouvelles idées, certaines intéressantes, mais bien d'autres étant de fausses bonnes idées...
L'objectif de la série est de rassembler l'ancienne génération (nostalgie doublée de fan service) ainsi que la nouvelle connaissant moins l’œuvre originel, d'où un rafraîchissement et de nouveaux concepts…
Passage en revue !
Quinze ans ont passé depuis la fin de la lutte contre Hadès, le monde est désormais en paix, nos anciens héros sont devenus des légendes pour la jeune génération, désormais formée dans un centre d’entraînement qui n'est plus le sanctuaire, Seiya est logiquement devenu Saint du Sagittaire (mais étrangement il est seul de nos héros à avoir connu cette promotion).
Athéna a recueilli un bébé devenu un fougueux adolescent, et lorsqu'une nouvelle menace se présente, sous les traits du Dieu Mars, le jeune homme, Koga, revêt presque logiquement la Cloth de Pégase... De nouveaux jeunes Saints vont se rassembler autour de lui et ensemble ils vont lutter pour protéger Athéna de leurs nouveaux ennemis parmi lesquelles les nouveaux Saint d'Or...
Il faut bien comprendre que les 97 épisodes composant la série se découpent en deux parties bien distinctes et vraiment, mais vraiment très différentes et très inégales! La première partie regroupe toutes les mauvaises idées et a de quoi rebuter...il faut s'accrocher pour passer ce cap, malgré quelques bonnes idées et de bons moments !
La seconde partie par contre, si elle se montre moins originale dans sa construction (encore que), s'avère beaucoup plus intéressante et mieux maîtrisée, ne serait-ce que parce qu'elle respecte davantage l’œuvre originale !
Dans la première partie donc nous découvrons un petit groupe de saints de bronze se rassemblant autour de Koga : Dans l'ordre on trouve Soma du Lionet; Yuna de l'aigle, la seule fille du groupe; Ryuho du Dragon, fils du précédent Saint du même signe, à savoir bien entendu Shiryu; Eden d'Orion et Haruto du Loup... Ils seront six et non cinq, mais surtout on constate un habile mélange entre nouveauté et renouveau. Si on retrouve le Dragon avec un fan service intelligent (quoi de plus sympa que de retrouver le fils de Shiryu et Shunrei endosser la cloth de son père ?), plus de Cygne, de Phénix ou d'Andromède, pour autant les nouveaux ne le sont pas tant que ça. Le Loup et le Lionet étaient déjà des Saints de bronze apparaissant dans la première série, mais ils faisaient partie des cinq tocards systématiquement en retrait. Pour l'Aigle c'est l'incompréhension : Marine, le maître de Seiya n'était elle pas Silver Saint de l'Aigle? Pourquoi la cloth serait désormais de bronze, d'autant plus que Marine possède toujours sa cloth? Une des quelques incohérences dont nous n'aurons jamais la réponse (et elles seront nombreuses à venir au fil des épisodes)!
Et pour rester raccord avec la précédente série, bien entendu nous trouverons dans un premier temps de nombreux autres Saints, des nouveaux pour la plupart, mais également des anciens comme l'Ours ou l'Hydre présents en tant que guest-stars faisant le lien entre les générations. C'est plutôt sympathique, et même si on pourrait considérer ça comme du fan service grossier, cela fait tout de même plaisir aux fans de revoir des visages connus.
L'entrée en matière est un peu lourde et maladroite, un peu à l'image de la première série, mais après les choses sérieuses commencent avec la lutte contre les Martiens (sic!).
Le principal problème pour tout fan qui se respecte (et qui accessoirement collectionne les myth cloths), c'est justement le design des armures : on ne reconnaît plus les cloth dorées ou à peine, et les armures de bronze ressemblent ni plu ni moins à des justes au corps...pour le coup crédibilité (et virilité) zéro ! Sans parler du fait que les « cloth box » (ou « Pandora box ») aient disparues, remplacées par des gemmes, beaucoup plus pratiques, mais bien loin de l'univers d'origine.
A cela est lié un nouveau concept : celui des éléments ! Peu originales, mais ayant fait ses preuves dans de nombreux autres titres, les armures sont désormais liées à un élément parmi l'eau, le feu, la terre, l'air ou la foudre, chacun ayant le dessus sur un autre… Concept intéressant, mais qui ne sera qu'à peine exploité, on ressent très rapidement que les auteurs ont vite laissé tomber cet aspect qui pour le coup apparaît bien ridicule !
Ensuite en ce qui concerne Mars, on ne sait trop quoi en penser... C'est un Dieu on est d'accord, le message est passé, mais concrètement il ne ressemble pas à grand-chose...une vague silhouette surdimensionnée et disproportionnée, un corps « étoilé » sur lequel trône une tête enflammée sans visage... Poséidon et Hadès possédaient forme humaine...pourquoi pas Mars? On peut également se demander pourquoi avoir choisi Mars comme adversaire? Certes l'hypermyth de Kurumada a toujours mélangé les religions et croyances, mais jusqu'à maintenant, mis à part le chapitre Asgard qui est particulier, on restait lié aux Dieux de l'Olympe. Et puisque Mars est l'équivalent Romain de Ares dans la mythologie Grecque, pourquoi ne pas avoir choisi Ares?
Donc on subit quelque peu cette première partie du moins dans sa première phase. La suivante se montre déjà plus intéressante avec l'affrontement contre les nouveaux gold saints. Car oui, qui dit nouvelle génération, dit nouveaux chevaliers d'or, et là par contre c'est vraiment intéressant à quelques exceptions près (trop de ressemblances avec leurs prédécesseurs, même dans la construction des affrontements).
L’intérêt global de cette première partie est donc assez discutable, mais ceux qui réussiront à franchir le cap seront récompensés : nouvelles armures, nouveaux adversaires beaucoup plus charismatiques, nouvelle déesse lié à la mythologie Grecque, affrontements épiques, sacrifices larmoyants...on replonge réellement dans le Saint Seiya qu'on aime et qu'on connaît !
Il faut croire que les auteurs de la série ont réalisé avoir fait n'importe quoi sur la première partie et tentent donc de rectifier le tir, quitte à faire machine arrière sur certains points (comme le retour des cloth box) !
Et là c'est festival au niveau des personnages : on retrouve des anciens de la série originale, certains de la première partie reviennent, les nouveaux sont charismatiques et possèdent enfin de véritables armures avec des particularités leur donnant un charme certain ! Sans parler bien évidemment des armures des saints de bronzes qui vont évoluer à plusieurs reprises elles aussi comme dans la première série.
Ce qui ressort donc de cette seconde partie c'est que les auteurs ont abandonné les points négatifs tout en conservant les bonnes idées : les fans s'y retrouvent alors et sont enfin récompensés !
Concernant la qualité graphique, mis à part le design des armures au début de la série, on retrouve le style Saint Seiya de Shingo Araki le mythique dessinateur qui a donné vie à tous ces personnages charismatiques.
Pour la bande-son, on reconnaît le style de Seiji Yokoyama bien qu'il n'ait pas participé, on retrouve le souffle épique et parfois touchant quand il le faut. Et cela joue grandement à donner à cette série une ambiance forte malgré ses défauts.
La VF est de qualité, mais bien entendu et sans surprise on lui préférera la VO.
Série mythique, s'il en est, Saint Seiya a connu toutes sortes de dérivés, et si Saint Seiya Omega n'est pas le plus heureux, ce n'est pas le pire non plus, et cette série a au moins lé mérite d'être une vraie suite, et non pas un préquel, elle tente de continuer l'aventure dans l'univers créé par Kurumada, pas forcément avec les meilleurs choix, mais il faut lui reconnaître une certaine audace. Et si l'ensemble de la série se veut très inégal, la fin est tout simplement épique comme le fut la première série !
Malgré des débuts difficiles, la série connaît une montée en puissance exponentielle pour arriver à un certain niveau d'excellence !
De ShakuganKenshin [580 Pts], le 03 Janvier 2016 à 10h23
Oui ^^, je plussoie les dires de Lexhacim.
A quand bien même j'avais aimé aussi ceux du temps de Club Dorothée, ou encore partie Hades, Inferno, Elysion & la merveille de Lost Canvas;
Saint Seiya Omega m'a bien plu dans son ensemble
De schyrius [2 Pts], le 02 Janvier 2016 à 10h17
une monstruosite sans fin lorsque l on est comme moi fan de la saga original !!!!j ai essayé episode apres episode d accrocher a l histoire ,aux heros et surtout au chara design mais rien a faire ce fut un vrai calvaire a regarder bref pour moi la sauce n a pas prise !!!!
De Lexhacim [97 Pts], le 01 Janvier 2016 à 19h43
* Cette série m'a ,dans une grande partie comblé *
De Lexhacim [97 Pts], le 01 Janvier 2016 à 19h41
Certes le début n'etait pas si super mais la suite, avec ses personnages charismatiques, ses combats EPIC, son histoire, la musique <3 ect...
Cette série m'a dans une partie comblé <3