Manga Chronique série manga - Lock Up !
Auteur de séries à succès centrées sur le monde du combat (du combat libre et donc des séries se voulant pour la majeure partie réaliste), comme notamment « Tough » et « Free Fight », Tetsuya Saruwatari nous revient avec un nouveau titre, ayant à nouveau pour thème le combat, mais cette fois on s'intéresse au monde du catch !
Fini le combat libre, les histoires d'héritiers d'art meurtrier, cette fois nous découvrons un univers réaliste et déjà bien connu de certains lecteurs, via notamment la WWE. Mais l'auteur aborde le sujet sous un angle différent de ce qu'on aurait pu imaginer...
Samson Takaki est le président d'une troupe de catcheurs de seconde zone, la faillite n'est pas loin, mais la passion l'anime plus que tout. Atteint d'un cancer en phase terminale, malgré un corps affaibli, Samson continue les galas dans l'espoir qu'un jour sa troupe et ses membres connaîtront la gloire. Et suite à un coup bas d'un producteur véreux qui finit par se retourner contre lui, il n'est pas impossible que la chance finisse par tourner.
Avec Lock Up, courte série se terminant en seulement quatre tomes, on change un peu d'univers par rapport aux précédentes séries de l'auteur, tout en restant dans le monde du combat. Pour autant, et cela en est presque paradoxale, alors qu'il s'agit de combat truqué où les coups ne sont pas réellement portés, le titre se veut plus réaliste que Free Fight.
Ici pas de techniques secrètes improbables, pas de sang de guerriers qui se transmet de génération en génération, pas de combattants qui ressentent les mouvements de l'adversaire ainsi que son esprit combatif...ici nous avons juste des sportifs qui font de leur mieux sur le ring pour séduire le public tout en évitant de se blesser...mais c'est déjà beaucoup.
Tout le monde s'accorde à dire que le catch c'est du cinéma, mais tout le monde s'accorde également à dire que les catcheurs sont des athlètes émérites dotés d'un grand courage, et c'est visiblement le message que veut faire passer l'auteur. L'esprit de fraternité, de camaraderie, de sacrifice, le dépassement de soi, tout ceci sont des thèmes chers à l'auteur qu'il va encore une fois mettre en avant, mais à sa manière, avec des amitiés viriles, mais touchantes, avec des masses de muscles possédant un cœur énorme...du Saruwtari dans toute sa splendeur, les lecteurs connaissant ses titres sortis précédemment ne seront pas surpris et certainement pas perdus.
Mais au-delà de ça, l'auteur va surtout nous faire partager sa passion pour la discipline, à tel point qu'il en fera des tonnes lorsqu'il vantera les qualités de ces athlètes souvent décriés, il nous les vend comme des super héros des temps modernes, prêt à tout encaisser pour satisfaire le public, à surmonter toutes les douleurs pour rester dans leurs personnages… Et si c'est parfois vrai, l'auteur le fait avec tout de même beaucoup d’excès.
Cette force d'abnégation et cette capacité à tout surmonter l'auteur nous l'impose dès les premières pages en nous présentant un personnage principal rongé par un cancer, condamné à mourir sous peu !
C'est assez surprenant au départ, cela ajoute une note dramatique qu'on n'attendait pas forcément, au contraire on pensait trouver un titre léger...et pourtant léger il l'est, l'humour est très présent, Samson, le héros prend tout avec le sourire, mais sa force de caractère à de quoi imposer le respect !
Ce personnage « bigger than life » va tout faire pour redorer le blason de sa petite troupe de catch avant de mourir, afin de leur assurer un avenir, quitte à pactiser avec des yakuzas, mais toujours en restant fidèle à ses principes !
Ainsi l'auteur va rapidement trouver un équilibre entre gravité et légèreté, on sent alors l'expérience parler, même si souvent il a tendance à en faire un peu trop, mais à ce niveau c'est le passionné qui manque alors d'objectivité.
On pénètre donc dans les coulisses d'un monde qu'on pensait connaître et l'auteur nous fait découvrir l'envers du décor. On peut ici se demander si là encore il n'en fait pas trop, notamment sur les relations avec les yakuzas, mais cela plaira forcément aux amateurs du genre même si le catch Japonais peut s’avérer éloigné de celui qu'on connaît chez nous (pour ne pas citer la WWE).
Nombre de chapitres vont nous faire penser aux nouvelles de Tsukasa Hojo tant Saruwatari semble utiliser les mêmes ficelles narratives. Les quatre volumes qui composent la série se découpent en tranches de vie où l'humour et le tragique se partagent la vedette, et cela fonctionne plutôt bien.
Graphiquement, Saruwatari est au sommet de son art ! Il dessine les musculatures comme personne, arrive à rendre réalistes ses dessins de manière incroyable...bref un artiste remarquable.
Sans forcément être un titre d'exception (il aurait peut être pu le devenir en dépassant les quatre tomes), Lock up est une série vraiment sympathique et attachante, qui plaira autant aux amateurs de l'auteur qu'aux amateurs de catch, voire à tous ceux qui aiment les belles histoires centrées sur des rapports humains !
Fini le combat libre, les histoires d'héritiers d'art meurtrier, cette fois nous découvrons un univers réaliste et déjà bien connu de certains lecteurs, via notamment la WWE. Mais l'auteur aborde le sujet sous un angle différent de ce qu'on aurait pu imaginer...
Samson Takaki est le président d'une troupe de catcheurs de seconde zone, la faillite n'est pas loin, mais la passion l'anime plus que tout. Atteint d'un cancer en phase terminale, malgré un corps affaibli, Samson continue les galas dans l'espoir qu'un jour sa troupe et ses membres connaîtront la gloire. Et suite à un coup bas d'un producteur véreux qui finit par se retourner contre lui, il n'est pas impossible que la chance finisse par tourner.
Avec Lock Up, courte série se terminant en seulement quatre tomes, on change un peu d'univers par rapport aux précédentes séries de l'auteur, tout en restant dans le monde du combat. Pour autant, et cela en est presque paradoxale, alors qu'il s'agit de combat truqué où les coups ne sont pas réellement portés, le titre se veut plus réaliste que Free Fight.
Ici pas de techniques secrètes improbables, pas de sang de guerriers qui se transmet de génération en génération, pas de combattants qui ressentent les mouvements de l'adversaire ainsi que son esprit combatif...ici nous avons juste des sportifs qui font de leur mieux sur le ring pour séduire le public tout en évitant de se blesser...mais c'est déjà beaucoup.
Tout le monde s'accorde à dire que le catch c'est du cinéma, mais tout le monde s'accorde également à dire que les catcheurs sont des athlètes émérites dotés d'un grand courage, et c'est visiblement le message que veut faire passer l'auteur. L'esprit de fraternité, de camaraderie, de sacrifice, le dépassement de soi, tout ceci sont des thèmes chers à l'auteur qu'il va encore une fois mettre en avant, mais à sa manière, avec des amitiés viriles, mais touchantes, avec des masses de muscles possédant un cœur énorme...du Saruwtari dans toute sa splendeur, les lecteurs connaissant ses titres sortis précédemment ne seront pas surpris et certainement pas perdus.
Mais au-delà de ça, l'auteur va surtout nous faire partager sa passion pour la discipline, à tel point qu'il en fera des tonnes lorsqu'il vantera les qualités de ces athlètes souvent décriés, il nous les vend comme des super héros des temps modernes, prêt à tout encaisser pour satisfaire le public, à surmonter toutes les douleurs pour rester dans leurs personnages… Et si c'est parfois vrai, l'auteur le fait avec tout de même beaucoup d’excès.
Cette force d'abnégation et cette capacité à tout surmonter l'auteur nous l'impose dès les premières pages en nous présentant un personnage principal rongé par un cancer, condamné à mourir sous peu !
C'est assez surprenant au départ, cela ajoute une note dramatique qu'on n'attendait pas forcément, au contraire on pensait trouver un titre léger...et pourtant léger il l'est, l'humour est très présent, Samson, le héros prend tout avec le sourire, mais sa force de caractère à de quoi imposer le respect !
Ce personnage « bigger than life » va tout faire pour redorer le blason de sa petite troupe de catch avant de mourir, afin de leur assurer un avenir, quitte à pactiser avec des yakuzas, mais toujours en restant fidèle à ses principes !
Ainsi l'auteur va rapidement trouver un équilibre entre gravité et légèreté, on sent alors l'expérience parler, même si souvent il a tendance à en faire un peu trop, mais à ce niveau c'est le passionné qui manque alors d'objectivité.
On pénètre donc dans les coulisses d'un monde qu'on pensait connaître et l'auteur nous fait découvrir l'envers du décor. On peut ici se demander si là encore il n'en fait pas trop, notamment sur les relations avec les yakuzas, mais cela plaira forcément aux amateurs du genre même si le catch Japonais peut s’avérer éloigné de celui qu'on connaît chez nous (pour ne pas citer la WWE).
Nombre de chapitres vont nous faire penser aux nouvelles de Tsukasa Hojo tant Saruwatari semble utiliser les mêmes ficelles narratives. Les quatre volumes qui composent la série se découpent en tranches de vie où l'humour et le tragique se partagent la vedette, et cela fonctionne plutôt bien.
Graphiquement, Saruwatari est au sommet de son art ! Il dessine les musculatures comme personne, arrive à rendre réalistes ses dessins de manière incroyable...bref un artiste remarquable.
Sans forcément être un titre d'exception (il aurait peut être pu le devenir en dépassant les quatre tomes), Lock up est une série vraiment sympathique et attachante, qui plaira autant aux amateurs de l'auteur qu'aux amateurs de catch, voire à tous ceux qui aiment les belles histoires centrées sur des rapports humains !