Dvd Chronique anime - Ai yori aoshi - L'intégrale
"Ai Yori Aoshi" est un anime qui a remporté un grand succès au Japon en 2002.
Baigné par une romance douce et pleine de bons sentiments, il n’est pas dénué d’humour et grâce à une animation et un graphisme sans reproche, il rassemble tous les éléments d’un anime réussi. Mais pourtant, quelque chose cloche…
Apparition d'une douce jeune fille en kimono indigo.
Le début permet de présenter les deux personnages principaux, de nous les faire mieux connaître afin que l’on puisse s’attacher à eux. L’histoire débute comme un rêve entre la douce Aoi si charmante en kimono indigo et le maladroit Kaoru. L’originalité n’a pas donc été vraiment recherchée dans cette série qui essaie plutôt d’accrocher le spectateur par ce côté mignon dégagé par les personnages. Mais peu à peu, tout se dégrade.
L’histoire se transforme à la Love Hina, dès que le couple emménage dans la grande maison familiale puis accueille un panel de personnages féminins pour le moins originaux et qui bien entendu vont toutes tomber amoureuses de Kaoru et lui former un harem. Entre la nourrice d’Aoi qui a d'abord une forte aversion pour lui, l’Américaine Tina qui a une tendance à balader ses mains n’importe où, la petite Taeko et même un furet, le couple caché devra gérer sa relation, et faire face à de multiples aventures plus ou moins drôles.
Car Ai Yori Aoshi a aussi décidé d’utiliser le ressort comique pour plaire au public, et l’humour se manifeste aussi par du fan service à grand renfort de poitrines rebondissantes et petites culottes... La bande de copains délirants lasse vite et si le début de l’histoire s’avère presque intéressant, la suite devient franchement ennuyante. L’humour potache gâche un peu la série et il aurait été sans doute plus agréable d’analyser la manière dont deux personnes qui n’y connaissent rien à l'amour gèrent leur relation, plutôt que de s’éparpiller dans des classiques aventures drôles et légères, et de se perdre dans des scènes coquines et du fan service.
Un remake de Love Hina ?
Certes, Ai Yori Aoshi est le genre qui plaît à un large public qui n’attend pas plus qu’une histoire banale et des scènes d’humour qui ne volent pas haut, mais les 24 épisodes semblent tout de même excessifs pour une intrigue qui aurait très bien pu tenir en une dizaine d’épisodes. Même si l’animation est fluide et si tout s’enchaîne bien, ce pâle sosie de Love Hina ne captive pas, tout en se laissant regarder. Face à des personnages creux, des personnages secondaires plus intéressants, mais peu développés, on regrette qu’il n’y ait pas cette petite étincelle d’originalité. Je t’aime, tu m’aimes, on s’aime, Ai Yori Aoshi déborde de bons sentiments fleur bleue indigo comme le shôjo en raffole. Les dessins sont très propres et très appliqués. Le travail a été parfaitement réalisé avec des couleurs douces et vives, de jolies filles comme il se doit et un soin particulier à Aoi qui est tout simplement charmante, naïve et sensible. Mais même cette propreté et ce design appliqué et sans relâchement agacent, il n’y aurait normalement rien à redire, mais là aussi l’originalité fait défaut.
Conclusion, même du point de vue graphique, l’anime ne dégage rien. La musique est tout aussi moyenne, discrète et agréable. Mais on n’en demande pas beaucoup du point de vue musical. Ai Yori Aoshi a tout pour plaire à l’amateur de shôjos et aux âmes sensibles : une histoire mignonne et des caractères adorables, mais à cause de son manque cruel d’originalité que ce soit dans le dessin ou dans l’histoire, et à cause d’une constante platitude dans la réalisation, l’anime n’arrive pas à marquer les esprits. Même si la série a eu du succès, sans doute par son côté classique et ses gags légers, dont est fan un large public, il n’arrive qu’à dégager du vide. Le studio n’a pas réussi à trouver l’inspiration et n’est parvenu qu’à sortir un anime propre et sans accrocs.
Par meneltarma
Baigné par une romance douce et pleine de bons sentiments, il n’est pas dénué d’humour et grâce à une animation et un graphisme sans reproche, il rassemble tous les éléments d’un anime réussi. Mais pourtant, quelque chose cloche…
Apparition d'une douce jeune fille en kimono indigo.
Le début permet de présenter les deux personnages principaux, de nous les faire mieux connaître afin que l’on puisse s’attacher à eux. L’histoire débute comme un rêve entre la douce Aoi si charmante en kimono indigo et le maladroit Kaoru. L’originalité n’a pas donc été vraiment recherchée dans cette série qui essaie plutôt d’accrocher le spectateur par ce côté mignon dégagé par les personnages. Mais peu à peu, tout se dégrade.
L’histoire se transforme à la Love Hina, dès que le couple emménage dans la grande maison familiale puis accueille un panel de personnages féminins pour le moins originaux et qui bien entendu vont toutes tomber amoureuses de Kaoru et lui former un harem. Entre la nourrice d’Aoi qui a d'abord une forte aversion pour lui, l’Américaine Tina qui a une tendance à balader ses mains n’importe où, la petite Taeko et même un furet, le couple caché devra gérer sa relation, et faire face à de multiples aventures plus ou moins drôles.
Car Ai Yori Aoshi a aussi décidé d’utiliser le ressort comique pour plaire au public, et l’humour se manifeste aussi par du fan service à grand renfort de poitrines rebondissantes et petites culottes... La bande de copains délirants lasse vite et si le début de l’histoire s’avère presque intéressant, la suite devient franchement ennuyante. L’humour potache gâche un peu la série et il aurait été sans doute plus agréable d’analyser la manière dont deux personnes qui n’y connaissent rien à l'amour gèrent leur relation, plutôt que de s’éparpiller dans des classiques aventures drôles et légères, et de se perdre dans des scènes coquines et du fan service.
Un remake de Love Hina ?
Certes, Ai Yori Aoshi est le genre qui plaît à un large public qui n’attend pas plus qu’une histoire banale et des scènes d’humour qui ne volent pas haut, mais les 24 épisodes semblent tout de même excessifs pour une intrigue qui aurait très bien pu tenir en une dizaine d’épisodes. Même si l’animation est fluide et si tout s’enchaîne bien, ce pâle sosie de Love Hina ne captive pas, tout en se laissant regarder. Face à des personnages creux, des personnages secondaires plus intéressants, mais peu développés, on regrette qu’il n’y ait pas cette petite étincelle d’originalité. Je t’aime, tu m’aimes, on s’aime, Ai Yori Aoshi déborde de bons sentiments fleur bleue indigo comme le shôjo en raffole. Les dessins sont très propres et très appliqués. Le travail a été parfaitement réalisé avec des couleurs douces et vives, de jolies filles comme il se doit et un soin particulier à Aoi qui est tout simplement charmante, naïve et sensible. Mais même cette propreté et ce design appliqué et sans relâchement agacent, il n’y aurait normalement rien à redire, mais là aussi l’originalité fait défaut.
Conclusion, même du point de vue graphique, l’anime ne dégage rien. La musique est tout aussi moyenne, discrète et agréable. Mais on n’en demande pas beaucoup du point de vue musical. Ai Yori Aoshi a tout pour plaire à l’amateur de shôjos et aux âmes sensibles : une histoire mignonne et des caractères adorables, mais à cause de son manque cruel d’originalité que ce soit dans le dessin ou dans l’histoire, et à cause d’une constante platitude dans la réalisation, l’anime n’arrive pas à marquer les esprits. Même si la série a eu du succès, sans doute par son côté classique et ses gags légers, dont est fan un large public, il n’arrive qu’à dégager du vide. Le studio n’a pas réussi à trouver l’inspiration et n’est parvenu qu’à sortir un anime propre et sans accrocs.
Par meneltarma
De Ryo-kun, le 14 Décembre 2014 à 13h21
Assez d'accord avec la conclusion, c'est trop propre, les persos n'ont aucun charisme et la psychologie basique des personnages n'est pas digne d'un seinen manga. C'est un simple clone d'un genre en vogue à l'époque, le harem. Je ne l'ai jamais fini tellement je m'ennuyais. Seul point positif, les génériques de fin des 2 séries mais c'est tout. Passez votre chemin !
De Daigo [922 Pts], le 13 Décembre 2014 à 20h32
Merci pour cette chronique! C'est le genre de manga qui doit assez mal vieillir, on dirait. Il ne correspond pas trop à ce que je recherche dans l'animation jap aujourd'hui, donc je passerai mon chemin!