Jeux Video Test du jeu Phantasy Star Universe sur Xbox 360
Malgré un succès limité de la Dreamcast, Phantasy Star Online (PSO) a su se créer un panel de fans, qui ont suivi ses diverses déclinaisons et suites au cours du temps. Mais c'est seulement en 2006 que la série des Phantasy Star a connu une nouvelle déclinaison en ligne: Phantasy Star Universe (PSU).
Ce nouvel épisode est-il digne de son prédécesseur? C'est ce que nous allons voir!
Attention ! Seule la partie technique diffère selon le support.
Phantasy Star Offline
Alors que son grand frère ne disposait que d'un mode un joueur limité, ne permettant que de faire une à une les zones et/ou missions du jeu, PSU, lui propose un mode "Histoire" à proprement parler. Indépendant du mode en ligne au niveau du gameplay, mais faisant office d'introduction aux missions solo en ligne au niveau de l'histoire, ce mode nous met dans la peau du jeune Ethan Waber. Suite à une attaque de la colonie spatiale dans laquelle il se trouve, Ethan se retrouve à jouer les Guardians (sorte de héros locaux) afin de sortir sa soeur des décombres. C'est alors qu'il décide d'intégrer leur organisation, et ce, malgré la haine qu'il éprouve envers eux, suite à la mort de son père, ex-Guardian décédé en mission. Par la suite, une fois enrôlé il se verra confier des missions de plus en plus importantes, et se retrouvera impliqué dans des conflits plus importants, mais je vous laisse le soin de le découvrir, ou pas...
En effet, le mode scénario pêchant par son histoire assez banale et sa mise en scène trop statique ne passionnera pas les plus impatients d'entre vous... Il reste cependant une bonne mise en bouche pour le jeu en ligne en permettant de se familiariser avec le jeu.
Chez les Guardians
Il est évident que l'intérêt principal de PSU ne se situe pas dans son mode solo. Et bien qu'à sa sortie le Online décevait également, Sega a su rajouter suffisamment de contenu pour qu'aujourd'hui le jeu soit suffisamment fourni pour nous occuper un bon moment.
En ce qui concerne le gameplay, PSU diffère de PSO sur différents points.
Tout d'abord : lors de la création de son avatar, on n'est plus limité à une combinaison de Race/Classe prédéfinie, mais on est libre de choisir la classe de notre choix, et d'en changer librement (enfin si l'on excepte les mesetas perdus...), parmi trois principales (plus les différentes évolutions et combinaisons) quelle que soit la race choisie pour le personnage. Evidemment chaque race à ses spécificités : les Humains sont polyvalents, les Newmans bons en magie, les Beast peuvent se transformer en bêtes féroces et disposent d'une bonne puissance, et les Cast disposent d'une attaque SUV dévastatrice (rappelant les Photon Blast de PSO) et d'une force brute, mais sont mauvais en magie.
Deuxièmement : fini les lobbys pour créer une partie ou une équipe. Dans PSU chaque ville (au nombre de 4) fonctionne de la même manière et permet aux joueurs de se retrouver.
Autre différence, on n'est plus limité à quatre, mais à six membres par équipe, et l'on peut modifier la distribution des objets (adieu l'irritante course à la boîte rouge, synonyme d'objet rare, dans PSO).
Enfin, chaque zone de mission terminée amène à une zone transitoire où les joueurs peuvent faire une pause avant de repartir. Ces zones donnent à leur tour accès à d'autres missions, ce qui décuple dans PSU, le nombre de zones à parcourir, surtout comparé à PSO, Episode II (GC/XBox/PC) et IV (PC) inclus. Et même si ces zones sont plus courtes à parcourir que l'étaient celles de PSO, les différents environnements rendent le tout plus agréable à parcourir et un peu moins répétitif.
Sinon, tout comme dans PSO, on a le droit à des missions de groupes, certaines disponibles à différents moments de l'année, auxquelles s'ajoutent les missions solos qui font suite au mode histoire.
Préparation...
Critère non négligeable pour un jeu en ligne, l'interface de PSU est, il faut l'avouer, peu ergonomique. Le système de palette est trop limité pour placer suffisamment d'objets en raccourci, et le menu pas forcément des plus pratiques non plus.
Le système de Photon Arts quant à lui, bien que sympathique, rend les Forces (classe de magicien) bien plus difficiles à jouer que par le passé, de par la limitation du nombre de Technics par arme. Ce qui oblige alors à alterner d'une arme à une autre selon le besoin de tel ou tel sort. Ceux d'attaques (sortes d'attaques spéciales) quant à eux, bien que limités en nombre, sont assez sympathiques à utiliser, bien que tout aussi difficiles à monter de niveau que les sorts. En effet dans PSU les sorts et attaques spéciales augmentent en fonction de leur utilisation, plus vous les utilisez efficacement(en touchant plusieurs ennemis par exemple) plus ils deviennent puissant. Pas très original me direz vous, mais ce système a le mérite d'être présent et d'éviter d'apprendre des sorts surpuissants trop rapidement comme dans PSO où il suffisait d'acheter des disques au niveau souhaité et de disposer d'assez de points en magie.
Pour l'aspect communautaire, Sega a pensé à intégrer au jeu, pour chaque personnage, une chambre, que l'on peut décorer et modifier comme l'on veut et même y créer une boutique. On dispose également d'un Partner Machine (PM) que l'on peut nourrir jusqu'à le faire devenir un robot qui peut nous accompagner en mission, et qui dispose d'autres utilités dans le jeu (création d'objets, stockage ...).
Bienvenue sur Parum
Pour finir sur l'aspect technique du jeu, la version XBox 360 dispose de graphismes bien plus agréables que sur PS2 : textures lisses et plus détaillées, moins de ralentissements, mais cela reste très moyen pour de la 360.
Les environnements restent cependant jolis, mais la console de Microsoft est capable de bien mieux techniquement.
Les temps de chargements quant à eux sont plus courts que sur PS2 et le jeu dispose de l'option casque-micro, non négligeable, facilitant grandement le jeu en ligne.
Enfin coté sonore, toutes les versions sont identiques, les bruitages sont classiques, mais suffisent (à part l'irritant son de "confirmation" du menu désagréable au possible) et les musiques tout à fait correctes, voir très sympathiques pour certaines d'entres-elle.
A noter que seule la version 360 dispose du téléchargement (payant) de l'add-on sorti récemment (et ce depuis quelques mois déjà), alors que les versions PS2 et PC nécessite d'être achetées.
En conclusion, Phantasy Star Universe satisfera les amateurs de PSO en son temps, mais risque de décevoir ceux qui l'attendent comme un MMORPG à la WoW ou FFXI. Et bien que son mode Histoire soit plus que moyen, il reste un jeu très sympathique en ligne, et il est regrettable que le soft ait subit un aussi mauvais accueil médiatique et commercial, pas forcement justifié, en France. Ce n'est cependant pas l'excellent jeu que l'on attendait tous, mais il reste un bon soft avec une communauté, certes restreinte, mais conviviale.
N'hésitez pas à tester la démo disponible sur le Live pour vous faire une idée.
Note: Le jeu nécessite le paiement d'un abonnement mensuel(environ 10€) pour le jeu en ligne, cependant il n'est pas nécessaire de posséder de compte XBox Live Gold (sauf pour la démo jouable).
Ce test ne prend pas en compte l'extension.
Chroniqueur : Supain
Ce nouvel épisode est-il digne de son prédécesseur? C'est ce que nous allons voir!
Attention ! Seule la partie technique diffère selon le support.
Phantasy Star Offline
Alors que son grand frère ne disposait que d'un mode un joueur limité, ne permettant que de faire une à une les zones et/ou missions du jeu, PSU, lui propose un mode "Histoire" à proprement parler. Indépendant du mode en ligne au niveau du gameplay, mais faisant office d'introduction aux missions solo en ligne au niveau de l'histoire, ce mode nous met dans la peau du jeune Ethan Waber. Suite à une attaque de la colonie spatiale dans laquelle il se trouve, Ethan se retrouve à jouer les Guardians (sorte de héros locaux) afin de sortir sa soeur des décombres. C'est alors qu'il décide d'intégrer leur organisation, et ce, malgré la haine qu'il éprouve envers eux, suite à la mort de son père, ex-Guardian décédé en mission. Par la suite, une fois enrôlé il se verra confier des missions de plus en plus importantes, et se retrouvera impliqué dans des conflits plus importants, mais je vous laisse le soin de le découvrir, ou pas...
En effet, le mode scénario pêchant par son histoire assez banale et sa mise en scène trop statique ne passionnera pas les plus impatients d'entre vous... Il reste cependant une bonne mise en bouche pour le jeu en ligne en permettant de se familiariser avec le jeu.
Chez les Guardians
Il est évident que l'intérêt principal de PSU ne se situe pas dans son mode solo. Et bien qu'à sa sortie le Online décevait également, Sega a su rajouter suffisamment de contenu pour qu'aujourd'hui le jeu soit suffisamment fourni pour nous occuper un bon moment.
En ce qui concerne le gameplay, PSU diffère de PSO sur différents points.
Tout d'abord : lors de la création de son avatar, on n'est plus limité à une combinaison de Race/Classe prédéfinie, mais on est libre de choisir la classe de notre choix, et d'en changer librement (enfin si l'on excepte les mesetas perdus...), parmi trois principales (plus les différentes évolutions et combinaisons) quelle que soit la race choisie pour le personnage. Evidemment chaque race à ses spécificités : les Humains sont polyvalents, les Newmans bons en magie, les Beast peuvent se transformer en bêtes féroces et disposent d'une bonne puissance, et les Cast disposent d'une attaque SUV dévastatrice (rappelant les Photon Blast de PSO) et d'une force brute, mais sont mauvais en magie.
Deuxièmement : fini les lobbys pour créer une partie ou une équipe. Dans PSU chaque ville (au nombre de 4) fonctionne de la même manière et permet aux joueurs de se retrouver.
Autre différence, on n'est plus limité à quatre, mais à six membres par équipe, et l'on peut modifier la distribution des objets (adieu l'irritante course à la boîte rouge, synonyme d'objet rare, dans PSO).
Enfin, chaque zone de mission terminée amène à une zone transitoire où les joueurs peuvent faire une pause avant de repartir. Ces zones donnent à leur tour accès à d'autres missions, ce qui décuple dans PSU, le nombre de zones à parcourir, surtout comparé à PSO, Episode II (GC/XBox/PC) et IV (PC) inclus. Et même si ces zones sont plus courtes à parcourir que l'étaient celles de PSO, les différents environnements rendent le tout plus agréable à parcourir et un peu moins répétitif.
Sinon, tout comme dans PSO, on a le droit à des missions de groupes, certaines disponibles à différents moments de l'année, auxquelles s'ajoutent les missions solos qui font suite au mode histoire.
Préparation...
Critère non négligeable pour un jeu en ligne, l'interface de PSU est, il faut l'avouer, peu ergonomique. Le système de palette est trop limité pour placer suffisamment d'objets en raccourci, et le menu pas forcément des plus pratiques non plus.
Le système de Photon Arts quant à lui, bien que sympathique, rend les Forces (classe de magicien) bien plus difficiles à jouer que par le passé, de par la limitation du nombre de Technics par arme. Ce qui oblige alors à alterner d'une arme à une autre selon le besoin de tel ou tel sort. Ceux d'attaques (sortes d'attaques spéciales) quant à eux, bien que limités en nombre, sont assez sympathiques à utiliser, bien que tout aussi difficiles à monter de niveau que les sorts. En effet dans PSU les sorts et attaques spéciales augmentent en fonction de leur utilisation, plus vous les utilisez efficacement(en touchant plusieurs ennemis par exemple) plus ils deviennent puissant. Pas très original me direz vous, mais ce système a le mérite d'être présent et d'éviter d'apprendre des sorts surpuissants trop rapidement comme dans PSO où il suffisait d'acheter des disques au niveau souhaité et de disposer d'assez de points en magie.
Pour l'aspect communautaire, Sega a pensé à intégrer au jeu, pour chaque personnage, une chambre, que l'on peut décorer et modifier comme l'on veut et même y créer une boutique. On dispose également d'un Partner Machine (PM) que l'on peut nourrir jusqu'à le faire devenir un robot qui peut nous accompagner en mission, et qui dispose d'autres utilités dans le jeu (création d'objets, stockage ...).
Bienvenue sur Parum
Pour finir sur l'aspect technique du jeu, la version XBox 360 dispose de graphismes bien plus agréables que sur PS2 : textures lisses et plus détaillées, moins de ralentissements, mais cela reste très moyen pour de la 360.
Les environnements restent cependant jolis, mais la console de Microsoft est capable de bien mieux techniquement.
Les temps de chargements quant à eux sont plus courts que sur PS2 et le jeu dispose de l'option casque-micro, non négligeable, facilitant grandement le jeu en ligne.
Enfin coté sonore, toutes les versions sont identiques, les bruitages sont classiques, mais suffisent (à part l'irritant son de "confirmation" du menu désagréable au possible) et les musiques tout à fait correctes, voir très sympathiques pour certaines d'entres-elle.
A noter que seule la version 360 dispose du téléchargement (payant) de l'add-on sorti récemment (et ce depuis quelques mois déjà), alors que les versions PS2 et PC nécessite d'être achetées.
En conclusion, Phantasy Star Universe satisfera les amateurs de PSO en son temps, mais risque de décevoir ceux qui l'attendent comme un MMORPG à la WoW ou FFXI. Et bien que son mode Histoire soit plus que moyen, il reste un jeu très sympathique en ligne, et il est regrettable que le soft ait subit un aussi mauvais accueil médiatique et commercial, pas forcement justifié, en France. Ce n'est cependant pas l'excellent jeu que l'on attendait tous, mais il reste un bon soft avec une communauté, certes restreinte, mais conviviale.
N'hésitez pas à tester la démo disponible sur le Live pour vous faire une idée.
Note: Le jeu nécessite le paiement d'un abonnement mensuel(environ 10€) pour le jeu en ligne, cependant il n'est pas nécessaire de posséder de compte XBox Live Gold (sauf pour la démo jouable).
Ce test ne prend pas en compte l'extension.
Chroniqueur : Supain
De saqura [4377 Pts], le 10 Décembre 2014 à 22h30
il l'air bien mais j'ai pas la console
De Bobmorlet [5629 Pts], le 06 Décembre 2014 à 21h29
Il a l'air pas trop mal.