Dvd Critique - Nana Coffret collector 2
Voici la chronique de Takato portant sur le second coffret collector de l'animé Nana, disponible chez Kazé.
Hachi a bien du mal à se faire à sa nouvelle vie. Dépensière au possible, il ne lui reste plus rien de son salaire, si bien qu’elle se fait réprimander par Nana. Et comme si ça ne suffisait pas, Shoji se montre de moins en moins présent pour elle… Hachi ne le sait pas encore, mais c’est une lente chute en enfer qu’elle entame. Fort heureusement, elle peut compter sur le soutient de sa colocataire.
Après 10 premiers épisodes très bons qui plantaient doucement le décor de la série et décortiquaient les deux demoiselles que sont Nana Ôsaki et Nana Komatsu, ce coffret nous propose seulement les épisodes 11 à 19. Seulement, 9 épisodes sont suffisants pour qu’il se passe énormément de choses et que l’histoire face un grands bons en avant.
Tout d’abord, ce second coffret conclut la première partie de la série, cet arc introductif qui tournait essentiellement autour de la présentation des entourages des deux Nana. Pour ce final de premier acte, l’intrigue part dans le dramatique total. Hachi rencontre des problèmes financiers, professionnels et de couple ! La fashion victime est clairement au centre des premiers épisodes de ce coffret et jamais le spectateur ne se sera autant attaché à elle. Difficile de ne pas être compatissant envers la naïve Nana qui va de déboire en déboire, jusqu’à un évènement qui remettra complètement en cause sa venue à Tokyo. L’histoire devient plus que jamais dramatique et c’est l’occasion idéale pour approfondir la relation entre les deux Nana. Le stade de l’amitié est largement dépassé à ce stade de la série tant les deux femmes font d’avantage penser à des sœurs. Nous avons ici affaire à un tournant important de la série car certaines personnages phares se feront désormais plus discrets voir disparaitront totalement de la scène. Mais il ne pouvait en être autrement car la fin de ce premier arc sert clairement à diriger Hachi vers le cercle punk de Nana Ôsaki. Ainsi débute la seconde partie de la série, correspondant approximativement au cinquième volume du manga… déjà !
Après un début de série qui se concentrait d’avantage sur les premiers pas de la collocation entre les deux Nana et les déboires amoureux de Hachi, il est grand temps d’entrer dans le vif du sujet. Nana est une œuvre mêlant romance, tranche de vie et musique, il est donc normal de se consacrer au grand objectif de l’histoire, à savoir la carrière musicale de la Nana punky. Blast s’est finalement reformé grâce au recrutement de Shin, un jeune bassiste, et c’est ainsi que le groupe fait ses premiers pas à Tokyo. Mais en parallèle, Nana et Hachi se rapprochent toujours plus et si Nana se laisse convaincre d’assister au concert de Trapnest dans la contrée natale de Hachi, elle ne s’attendait pas à renouer avec son ancien amour.
Il est passionnant de voir l’histoire s’orienter désormais vers la seconde Nana, notamment sur sa romance avec Ren. Après l’ambiance dramatique des premiers épisodes du coffret, c’est maintenant une tonalité d’abord mélancolique puis plus optimiste qui fait mouche. Focalisée sur les relations entre les personnages, l’histoire ne cesse de se développer, d’avancer et de surprendre. L’intrigue ne traine jamais en longueur et chaque épisode est voué à apporter son lot de surprises. Au final, on se surprend de la finalité de ce second coffret. En seulement 9 épisodes, les enjeux ont relativement évolué et le cercle de personnages n’est bien agrandit. Les deux Nana, les membres de Blast mais aussi ceux de Trapnest s’illustrent toujours un peu plus. A ce titre, la fin de ce coffret en dit long sur la suite. Et si le rêve amoureux de Hachi allait être exaucé ? Nous sommes clairement dans la love story sur fond d’intrigue musicale mais l’histoire ponctuée de personnages intéressants et attachants est des plus passionnantes.
Au beau milieu des 9 épisodes proposés par ce coffret, nous retrouvons l’épisode 11.5, un simple résumé des premiers évènements de la série. L’épisode en lui-même est très dispensable mais a pour mérite de rendre cette édition complète, les fans salueront donc le geste de Kazé.
Nana est un anime qui brille toujours d’une réalisation impeccable. Graphiquement, l’esthétique est une réussite totale tant le trait d’Ai Yazawa est respecté à la lettre et sublimé par des couleurs vives, à l’image de ce manga sous le signe du rock. La mise en scène a bénéficié d’un travail de précision incroyable. Avec l’avalanche d’évènements de cet épisode, il était important de les rendre poignants, ce que les réalisateurs font avec brio. La chute de Hachi comme le concert de Trapnest sont deux moments très forts de ce coffret qui fait honneur à la version manga, s’il ne la surpasse pas.
Une fois encore, ce coffret n’a pas de collector que le nom. Malgré une absence totale de bonus (difficile de considérer des bandes annonces de l’éditeur comme tel), cette édition propose un packaging imposant et numéroté ainsi qu’un livret, trois cartes collector, et un tapis de souris qui remplace la cravate en tant que goodies original. Bien sûr, nous retrouvons le très joli digipack, cette fois aux couleurs orangées.
Il demeure un seul bémol du côté de l’édition de Kazé. Depuis le premier épisode, pour une raison inconnue, c’est directement le second ending, Starless Night, qui est utilisé. Qu’en est-il du premier ? Bonne question, mais la coupure est assez brutale sur les fins d’épisodes étant donné que les dernières séquences de chaque épisode commencent par les premières notes du premier générique de fin avant de laisser place… au second. C’est un détail, mais d’autant plus irritant lorsqu’on sait que les génériques sont « interprétés » par Blast ou Trapnest.
En définitive, ce second permet de confirmer tout le bien que l’on pensait de l’adaptation animée du shojo d’Ai Yazawa. Les enjeux de la série changent du tout au tout durant ces neuf épisodes, les liens entre certains personnages se renforcent, d’autres disparaissent, tandis que quelques figures nouvelles font leur apparition. Étant donné la fin de ce coffret, difficile de ne pas sauter sur le suivant pour découvrir la suite de l’histoire. Seulement, cet enthousiasme n’est pas permis à toutes les bourses. A 60 euros le coffret de 9 épisodes, aussi collector soit-il, difficile de trouver un tel tarif acceptable.
Hachi a bien du mal à se faire à sa nouvelle vie. Dépensière au possible, il ne lui reste plus rien de son salaire, si bien qu’elle se fait réprimander par Nana. Et comme si ça ne suffisait pas, Shoji se montre de moins en moins présent pour elle… Hachi ne le sait pas encore, mais c’est une lente chute en enfer qu’elle entame. Fort heureusement, elle peut compter sur le soutient de sa colocataire.
Après 10 premiers épisodes très bons qui plantaient doucement le décor de la série et décortiquaient les deux demoiselles que sont Nana Ôsaki et Nana Komatsu, ce coffret nous propose seulement les épisodes 11 à 19. Seulement, 9 épisodes sont suffisants pour qu’il se passe énormément de choses et que l’histoire face un grands bons en avant.
Tout d’abord, ce second coffret conclut la première partie de la série, cet arc introductif qui tournait essentiellement autour de la présentation des entourages des deux Nana. Pour ce final de premier acte, l’intrigue part dans le dramatique total. Hachi rencontre des problèmes financiers, professionnels et de couple ! La fashion victime est clairement au centre des premiers épisodes de ce coffret et jamais le spectateur ne se sera autant attaché à elle. Difficile de ne pas être compatissant envers la naïve Nana qui va de déboire en déboire, jusqu’à un évènement qui remettra complètement en cause sa venue à Tokyo. L’histoire devient plus que jamais dramatique et c’est l’occasion idéale pour approfondir la relation entre les deux Nana. Le stade de l’amitié est largement dépassé à ce stade de la série tant les deux femmes font d’avantage penser à des sœurs. Nous avons ici affaire à un tournant important de la série car certaines personnages phares se feront désormais plus discrets voir disparaitront totalement de la scène. Mais il ne pouvait en être autrement car la fin de ce premier arc sert clairement à diriger Hachi vers le cercle punk de Nana Ôsaki. Ainsi débute la seconde partie de la série, correspondant approximativement au cinquième volume du manga… déjà !
Après un début de série qui se concentrait d’avantage sur les premiers pas de la collocation entre les deux Nana et les déboires amoureux de Hachi, il est grand temps d’entrer dans le vif du sujet. Nana est une œuvre mêlant romance, tranche de vie et musique, il est donc normal de se consacrer au grand objectif de l’histoire, à savoir la carrière musicale de la Nana punky. Blast s’est finalement reformé grâce au recrutement de Shin, un jeune bassiste, et c’est ainsi que le groupe fait ses premiers pas à Tokyo. Mais en parallèle, Nana et Hachi se rapprochent toujours plus et si Nana se laisse convaincre d’assister au concert de Trapnest dans la contrée natale de Hachi, elle ne s’attendait pas à renouer avec son ancien amour.
Il est passionnant de voir l’histoire s’orienter désormais vers la seconde Nana, notamment sur sa romance avec Ren. Après l’ambiance dramatique des premiers épisodes du coffret, c’est maintenant une tonalité d’abord mélancolique puis plus optimiste qui fait mouche. Focalisée sur les relations entre les personnages, l’histoire ne cesse de se développer, d’avancer et de surprendre. L’intrigue ne traine jamais en longueur et chaque épisode est voué à apporter son lot de surprises. Au final, on se surprend de la finalité de ce second coffret. En seulement 9 épisodes, les enjeux ont relativement évolué et le cercle de personnages n’est bien agrandit. Les deux Nana, les membres de Blast mais aussi ceux de Trapnest s’illustrent toujours un peu plus. A ce titre, la fin de ce coffret en dit long sur la suite. Et si le rêve amoureux de Hachi allait être exaucé ? Nous sommes clairement dans la love story sur fond d’intrigue musicale mais l’histoire ponctuée de personnages intéressants et attachants est des plus passionnantes.
Au beau milieu des 9 épisodes proposés par ce coffret, nous retrouvons l’épisode 11.5, un simple résumé des premiers évènements de la série. L’épisode en lui-même est très dispensable mais a pour mérite de rendre cette édition complète, les fans salueront donc le geste de Kazé.
Nana est un anime qui brille toujours d’une réalisation impeccable. Graphiquement, l’esthétique est une réussite totale tant le trait d’Ai Yazawa est respecté à la lettre et sublimé par des couleurs vives, à l’image de ce manga sous le signe du rock. La mise en scène a bénéficié d’un travail de précision incroyable. Avec l’avalanche d’évènements de cet épisode, il était important de les rendre poignants, ce que les réalisateurs font avec brio. La chute de Hachi comme le concert de Trapnest sont deux moments très forts de ce coffret qui fait honneur à la version manga, s’il ne la surpasse pas.
Une fois encore, ce coffret n’a pas de collector que le nom. Malgré une absence totale de bonus (difficile de considérer des bandes annonces de l’éditeur comme tel), cette édition propose un packaging imposant et numéroté ainsi qu’un livret, trois cartes collector, et un tapis de souris qui remplace la cravate en tant que goodies original. Bien sûr, nous retrouvons le très joli digipack, cette fois aux couleurs orangées.
Il demeure un seul bémol du côté de l’édition de Kazé. Depuis le premier épisode, pour une raison inconnue, c’est directement le second ending, Starless Night, qui est utilisé. Qu’en est-il du premier ? Bonne question, mais la coupure est assez brutale sur les fins d’épisodes étant donné que les dernières séquences de chaque épisode commencent par les premières notes du premier générique de fin avant de laisser place… au second. C’est un détail, mais d’autant plus irritant lorsqu’on sait que les génériques sont « interprétés » par Blast ou Trapnest.
En définitive, ce second permet de confirmer tout le bien que l’on pensait de l’adaptation animée du shojo d’Ai Yazawa. Les enjeux de la série changent du tout au tout durant ces neuf épisodes, les liens entre certains personnages se renforcent, d’autres disparaissent, tandis que quelques figures nouvelles font leur apparition. Étant donné la fin de ce coffret, difficile de ne pas sauter sur le suivant pour découvrir la suite de l’histoire. Seulement, cet enthousiasme n’est pas permis à toutes les bourses. A 60 euros le coffret de 9 épisodes, aussi collector soit-il, difficile de trouver un tel tarif acceptable.