Jeux Video Test rétro - Pac-Man 2
Aujourd'hui, retour sur une saga vidéoludique culte avec le test par Takato du particulier Pac-Man 2 - The New Adventures, sorti sur SNES en 1994.
Pour beaucoup, Pac-Man est ce jeu d’arcade consistant à parcourir un labyrinthe tout en dévorant de petites boules et en étant poursuivis par une troupe de fantômes maléfiques. En 1994, Namco tente un pari audacieux : Faire de Pac-Man un jeu de réflexion au gameplay inédit. Le jeu sort ainsi sur Super Nintendo et Megadrive… et c’est une petite réussite !
Pac-Man, ce n’est pas seulement cette petite boule sans visage traversant les labyrinthes, c’est aussi ce père de famille toujours présent pour sa femme, son fils et sa fille. Et c’est sans réticence que ce héros part à l’aventure lorsqu’il s’agit d’aider les siens, allant chercher du lait pour bébé ou encore récupérer la guitare de son fiston dérobée par Inky, Blinky, Pinky et Clyde, les quatre méchants fantômes obéissant à une mystérieuse sorcière…
Le jeu, particulier, se démarque immédiatement par son gameplay. Ici, on ne dirige pas Pac-man mais un lance-pierre ! En tirant sur les différents éléments du décors, on attire l’attention du personnage sur son environnement, les réactions de ce dernier sont ensuite variées. Et pour diriger Pac-Man, rien de plus simple : Il suffit de lui indiquer la direction désirée. Expliqué comme ça, le gameplay peut paraître étrange, voir pauvre. Et pourtant, Namco a pris soin de multiplier les interactions entre Pac-man et son environnement. Il n’est pas forcément évident de commander la petite boule jaune tant celle-ci n’en fait parfois qu’à sa tête, et arriver à la destination espérée peut relever du calvaire. La difficulté à orienter Pac-man vient en effet de son humeur. Selon les sévices subies par ce dernier, Pac-man peut être joyeux, triste, en colère… ou ivre. Pas question d’alcool bien entendu, mais un fruit un peu avarié peu rendre Pac-man complètement fou, pour le plus grand bonheur du joueur. Car le principal intérêt d’un tel gameplay, en plus d’être innovant, c’est de permettre une seconde approche du jeu. Ainsi, ce n’est pas tant l’aventure en elle-même qui nous passionne, mais bien le dépouillement de l’univers du soft et les interactions permises entre Pac-man et l’environnement. On en vient à fouiller chaque recoin du jeu dans un unique but : faire tourner le héros en bourrique, un plaisir sadique dont on se rend coupable sans aucun scrupule.
Et nous ne sommes pas seuls à nous acharner sur Pac-man. Régulièrement, les 4 fantômes sont de la partie et n’auront de cesse de hanter notre héros, que ce soit lors d’une virée en ville, lors d’un vol en deltaplane ou en arpentant une grotte par le biais d’un wagonnet. Se défaire de ces adversaires dépendra de la situation. Lorsqu’il est question d’un moyen de locomotion, utiliser le lance-pierre permet de se défaire rapidement de ces enquiquineurs tandis qu’à pied, il faudra donner à notre héros une de ces fameuses boules jaunes le transformant en Super Pac-Man, tout un programme !
Le jeu est relativement court quand on le connait puisqu’il ne compte que quatre mission dont la complexité est croissante. Dans un premier temps, le joueur est chargé de ramener du lait pour bébé tandis que pour les tâches suivantes, il faudra quitter la campagne pour partir explorer les montagnes et la grande ville. Cette dernière, concernant les niveaux 3 et 4, s’avère plutôt vaste lorsque l’on sait comment l’explorer de fond en comble, il faudra même parfois tourner en rond une bonne demi-heure avant de trouver comment atteindre l’objectif.
Le scénario du jeu tourne ainsi autour de ces quatre quêtes mais progressivement, nous apprenons l’existence d’un antagoniste, la « sorcière », objet du tout dernier niveau. L’histoire est légère mais le jeu visant une jeune cible et misant avant tout sur son gameplay, ce n’est pas ce qui nous importe. Il existe néanmoins un moyen de prolonger un tantinet l’aventure par le biais d’une quête annexe. Le joueurs nostalgiques seront ravis de constater la présence du jeu original et complet Pac-man dans la salle d’arcade de la ville rurale, mais ils pourront aussi se délecter du jeu Miss Pac-man, à condition de retrouver quatre cartouches permettant de le débloquer. Et ces reliques sont rudement bien cachées, le joueur devra donc fouiller chaque recoin du monde pour les débusquer.
Techniquement, le jeu s’en sort très bien pour l’époque. Les musiques sont agréables pour l’époque et s’adaptent très bien aux ambiances, souvent légères et décalées mais parfois angoissantes. Pour un jeu aussi court, la bande sonore s’avère variée, ce n’est donc pas sur un téléviseur en mode muet que nous savourons le jeu. Graphiquement, ce Pac-man 2 reste coloré et très jolis, il exploite correctement les possibilités de la Super Nintendo. Un soin particulier a été apporté aux expressions faciales et Pac-man et à sa gestuelle, de telle sorte à le rendre désopilant.
Graphismes
L’univers graphique de Pac-man 2 : The news adventures est un régal visuel. L’univers est coloré, les reliefs sont variés, et Namco a mis l’accent sur toute une panoplie d’expressions et gestuelles du héros qui le rendent tout bonnement hilarant. Pour un petit jeu très court, la touche graphique reste aboutie.
Bande son
Les musiques de Pac-man 2 sont loin d’être désagréables, elles sont même sympathique à l’écoute. Loin d’avoir été composées à la légères, elles garantissent les différentes ambiances du jeu, là aussi très variées même si règne une tonalité légère et loufoque. Pour un jeu aussi court, compositeur et développeurs ont tenté de varier la palette musicale le mieux possible.
Durée de vie
Pac-man 2 se termine en moins d’une heure pour quiconque connaît le jeu et son univers mais pour celui qui le découvre, alors la durée de vie peut s’étendre jusqu’à deux heures, en prenant son temps. Néanmoins, on revient sur le soft pour deux raisons : fouiller l’univers de fond en comble pour trouver les 3 cartouches cachées et débloquer le jeu Miss Pac-man, et surtout faire tourner en bourrique ce pauvre Pac-man qui n’a rien demandé à personne.
Scénario
L’histoire du jeu se découpe en 4 missions aux scénarios très légers. D’abord aller chercher du lait pour bébé, puis cueillir des fleurs que fiston pourra offrir à son amoureuse, aller récupérer la guitare de fiston volée par les Fantômes, et enfin défaire la Sorcière qui a volé le chewing-gum de tous les enfants de la ville. Au final, ces petits scénarios ne sont qu’un prétexte pour inviter le joueur à visiter l’environnement de ce jeu, ce qui nous convient parfaitement.
Jouabilité
Le grand intérêt de ce Pac-man 2 est bien son gameplay, véritablement innovant et unique à l’heure actuelle. Diriger notre boule jaune à l’aide d’une palette d’indication et d’un lance-pierre est une bonne trouvaille, sans compter que les interactions entre notre héros et l’environnement sont multiples et dépendent de son humeur. C’est évidemment avec un sourire sadique que vous irez crever les ballons d’un vendeur ambulant dans la mégalopole.
En résumé
Pac-man 2 est un jeu intéressant et hilarant grâce à son gameplay véritablement inventif. Plus que l’aventure elle-même, on joue au jeu pour se défouler sur ce bon Pac-man et chercher sans arrêt à interagir avec ce qui nous entoure. Le jeu se révèle donc intrigant voir addictif, des qualités appuyées par la réalisation technique plus que convaincante. Malheureusement, le jeu a ses limites : Il se révèle trop si bien qu’on en a vite fait le tour et passé un certain temps, il n’a plus aucun secret pour le joueur qui ne prend plus de plaisir à explorer l’univers. Néanmoins, nous avons là un jeu qui a des qualités et peut ouvrir de bonnes pistes d’inspiration pour les développeurs actuels souhaitant réaliser un jeu décalé au possible.
14/20
Pour beaucoup, Pac-Man est ce jeu d’arcade consistant à parcourir un labyrinthe tout en dévorant de petites boules et en étant poursuivis par une troupe de fantômes maléfiques. En 1994, Namco tente un pari audacieux : Faire de Pac-Man un jeu de réflexion au gameplay inédit. Le jeu sort ainsi sur Super Nintendo et Megadrive… et c’est une petite réussite !
Pac-Man, ce n’est pas seulement cette petite boule sans visage traversant les labyrinthes, c’est aussi ce père de famille toujours présent pour sa femme, son fils et sa fille. Et c’est sans réticence que ce héros part à l’aventure lorsqu’il s’agit d’aider les siens, allant chercher du lait pour bébé ou encore récupérer la guitare de son fiston dérobée par Inky, Blinky, Pinky et Clyde, les quatre méchants fantômes obéissant à une mystérieuse sorcière…
Le jeu, particulier, se démarque immédiatement par son gameplay. Ici, on ne dirige pas Pac-man mais un lance-pierre ! En tirant sur les différents éléments du décors, on attire l’attention du personnage sur son environnement, les réactions de ce dernier sont ensuite variées. Et pour diriger Pac-Man, rien de plus simple : Il suffit de lui indiquer la direction désirée. Expliqué comme ça, le gameplay peut paraître étrange, voir pauvre. Et pourtant, Namco a pris soin de multiplier les interactions entre Pac-man et son environnement. Il n’est pas forcément évident de commander la petite boule jaune tant celle-ci n’en fait parfois qu’à sa tête, et arriver à la destination espérée peut relever du calvaire. La difficulté à orienter Pac-man vient en effet de son humeur. Selon les sévices subies par ce dernier, Pac-man peut être joyeux, triste, en colère… ou ivre. Pas question d’alcool bien entendu, mais un fruit un peu avarié peu rendre Pac-man complètement fou, pour le plus grand bonheur du joueur. Car le principal intérêt d’un tel gameplay, en plus d’être innovant, c’est de permettre une seconde approche du jeu. Ainsi, ce n’est pas tant l’aventure en elle-même qui nous passionne, mais bien le dépouillement de l’univers du soft et les interactions permises entre Pac-man et l’environnement. On en vient à fouiller chaque recoin du jeu dans un unique but : faire tourner le héros en bourrique, un plaisir sadique dont on se rend coupable sans aucun scrupule.
Et nous ne sommes pas seuls à nous acharner sur Pac-man. Régulièrement, les 4 fantômes sont de la partie et n’auront de cesse de hanter notre héros, que ce soit lors d’une virée en ville, lors d’un vol en deltaplane ou en arpentant une grotte par le biais d’un wagonnet. Se défaire de ces adversaires dépendra de la situation. Lorsqu’il est question d’un moyen de locomotion, utiliser le lance-pierre permet de se défaire rapidement de ces enquiquineurs tandis qu’à pied, il faudra donner à notre héros une de ces fameuses boules jaunes le transformant en Super Pac-Man, tout un programme !
Le jeu est relativement court quand on le connait puisqu’il ne compte que quatre mission dont la complexité est croissante. Dans un premier temps, le joueur est chargé de ramener du lait pour bébé tandis que pour les tâches suivantes, il faudra quitter la campagne pour partir explorer les montagnes et la grande ville. Cette dernière, concernant les niveaux 3 et 4, s’avère plutôt vaste lorsque l’on sait comment l’explorer de fond en comble, il faudra même parfois tourner en rond une bonne demi-heure avant de trouver comment atteindre l’objectif.
Le scénario du jeu tourne ainsi autour de ces quatre quêtes mais progressivement, nous apprenons l’existence d’un antagoniste, la « sorcière », objet du tout dernier niveau. L’histoire est légère mais le jeu visant une jeune cible et misant avant tout sur son gameplay, ce n’est pas ce qui nous importe. Il existe néanmoins un moyen de prolonger un tantinet l’aventure par le biais d’une quête annexe. Le joueurs nostalgiques seront ravis de constater la présence du jeu original et complet Pac-man dans la salle d’arcade de la ville rurale, mais ils pourront aussi se délecter du jeu Miss Pac-man, à condition de retrouver quatre cartouches permettant de le débloquer. Et ces reliques sont rudement bien cachées, le joueur devra donc fouiller chaque recoin du monde pour les débusquer.
Techniquement, le jeu s’en sort très bien pour l’époque. Les musiques sont agréables pour l’époque et s’adaptent très bien aux ambiances, souvent légères et décalées mais parfois angoissantes. Pour un jeu aussi court, la bande sonore s’avère variée, ce n’est donc pas sur un téléviseur en mode muet que nous savourons le jeu. Graphiquement, ce Pac-man 2 reste coloré et très jolis, il exploite correctement les possibilités de la Super Nintendo. Un soin particulier a été apporté aux expressions faciales et Pac-man et à sa gestuelle, de telle sorte à le rendre désopilant.
Graphismes
L’univers graphique de Pac-man 2 : The news adventures est un régal visuel. L’univers est coloré, les reliefs sont variés, et Namco a mis l’accent sur toute une panoplie d’expressions et gestuelles du héros qui le rendent tout bonnement hilarant. Pour un petit jeu très court, la touche graphique reste aboutie.
Bande son
Les musiques de Pac-man 2 sont loin d’être désagréables, elles sont même sympathique à l’écoute. Loin d’avoir été composées à la légères, elles garantissent les différentes ambiances du jeu, là aussi très variées même si règne une tonalité légère et loufoque. Pour un jeu aussi court, compositeur et développeurs ont tenté de varier la palette musicale le mieux possible.
Durée de vie
Pac-man 2 se termine en moins d’une heure pour quiconque connaît le jeu et son univers mais pour celui qui le découvre, alors la durée de vie peut s’étendre jusqu’à deux heures, en prenant son temps. Néanmoins, on revient sur le soft pour deux raisons : fouiller l’univers de fond en comble pour trouver les 3 cartouches cachées et débloquer le jeu Miss Pac-man, et surtout faire tourner en bourrique ce pauvre Pac-man qui n’a rien demandé à personne.
Scénario
L’histoire du jeu se découpe en 4 missions aux scénarios très légers. D’abord aller chercher du lait pour bébé, puis cueillir des fleurs que fiston pourra offrir à son amoureuse, aller récupérer la guitare de fiston volée par les Fantômes, et enfin défaire la Sorcière qui a volé le chewing-gum de tous les enfants de la ville. Au final, ces petits scénarios ne sont qu’un prétexte pour inviter le joueur à visiter l’environnement de ce jeu, ce qui nous convient parfaitement.
Jouabilité
Le grand intérêt de ce Pac-man 2 est bien son gameplay, véritablement innovant et unique à l’heure actuelle. Diriger notre boule jaune à l’aide d’une palette d’indication et d’un lance-pierre est une bonne trouvaille, sans compter que les interactions entre notre héros et l’environnement sont multiples et dépendent de son humeur. C’est évidemment avec un sourire sadique que vous irez crever les ballons d’un vendeur ambulant dans la mégalopole.
En résumé
Pac-man 2 est un jeu intéressant et hilarant grâce à son gameplay véritablement inventif. Plus que l’aventure elle-même, on joue au jeu pour se défouler sur ce bon Pac-man et chercher sans arrêt à interagir avec ce qui nous entoure. Le jeu se révèle donc intrigant voir addictif, des qualités appuyées par la réalisation technique plus que convaincante. Malheureusement, le jeu a ses limites : Il se révèle trop si bien qu’on en a vite fait le tour et passé un certain temps, il n’a plus aucun secret pour le joueur qui ne prend plus de plaisir à explorer l’univers. Néanmoins, nous avons là un jeu qui a des qualités et peut ouvrir de bonnes pistes d’inspiration pour les développeurs actuels souhaitant réaliser un jeu décalé au possible.
14/20
De Damsgoug [1412 Pts], le 14 Février 2014 à 19h39
Il y a 20 ans, je m'étais bien amusé avec ce jeu! Bons souvenirs!