Ciné-Asie Chronique - Ong Bak 3
Découvrez la chronique par Erkael du film Ong Bak 3.
Le premier opus était une véritable réussite, une pierre angulaire du nouveau cinéma d’action, un renouveau pour les films d’arts martiaux asiatiques, le second, malgré des qualités, telles que des chorégraphies intéressantes et variées, s’est avéré très décevant du fait d’une absence flagrante de scénario…qu’en est il alors de ce troisième film ? Et bien il est pire que le second, et ce n’est pas peu dire !
Si le second n’avait absolument rien à voir avec le premier, il ne s’agissait que d’un honteux coup marketing pour faire vendre et/ou distribuer le film, le troisième par contre est la suite direct du précédent… Petit rappel des faits : Tien est recueilli par des brigands avant de devenir leur chef ; c’est un combattant d’exception maîtrisant de nombreux arts martiaux et à l’issue de Ong Bak 2, après plus de quarante minutes non stop de violents combats, il avait du s’incliner devant un adversaire sorti de nulle part et devant le trop grand nombre d’ennemis…
On le retrouve donc prisonnier, entre les mains du tyran responsable de la mort de ses parents. Tien va alors être torturé dans les règles de l’art à base de coups de bâtons bien évidemment, de coups de masse sur les articulations et tant qu’on y est également à grands coups de tronc d’arbre dans le torse ou carrément en pleine poire ! Il est brisé et condamné. Mais par un habile subterfuge du scénario, un décret du roi lui sauve la vie ! Pourquoi ? on ne le saura jamais. Et d’ailleurs ce n’est pas l’assassin de ses parents le roi ? Passons, car bien entendu ce n’est certainement pas le scénario qui tient le film (est ce que quelque chose le tient ?)
Il est alors recueilli par les habitants de son ancien village, en particulier son amie d’enfance… Totalement brisé, c’est à grands renforts de médiations et de danse (bien entendu) qu’il va retrouver toutes ses capacités…et ce pendant bien la moitié du film !
Pendant ce temps, l’homme démon corbeau sorti de nulle part, capable de parler avec deux voix différentes en simultanée sans que cela ne choque personne, a prit le pouvoir et a réduit ses amis en esclavage. Et comme le méchant (dont encore une fois il est bon de mentionner qu’on ne sait pas du tout d’ou il sort) est vraiment très méchant, puisqu’il va même jusqu’à torturer des éléphants, animaux sacrés par excellence dont on connaît l’amour que Tony Jaa leur porte, il est impératif de l’arrêter, ce qui, dans le langage des films d’arts martiaux, signifie lui poutrer la gueule ! Ca tombe bien puisque comme il a médité pendant des années, Tien voit l’avenir et contrôle la foudre…plutôt pratique, même si ce n’est absolument pas crédible, mais ça on s’en fout…non on s’en fout pas ?
Ca fait pas envie ça ? Non ? Vous avez raison, c’est nul !
Si le second ne s’embarrassait pas avec un scénario mais proposait des personnages intéressants, malgré leur manque de profondeur, là on a l’impression que le scénariste a essayé de tout donner mais s’est totalement planté. Qui a envie en regardant un film intitulé « Ong Bak » et de passer plus de la moitié de celui ci a rester planté devant des plans contemplatifs, mous et sans le moindre intérêt ? Il ne se passe rien, et on passe le film à attendre. Que dire du personnage du corbeau ? Apparu rapidement à la fin de second, on pensait qu’il serait développé, mais on ne sait absolument rien de lui, si ce n’est qu’il est très fort et semble maîtriser la sorcellerie…
D’ailleurs ce film amorce un virage fantastique totalement hors propos qui ne correspond en rien à ce que le second avait amené. Et c’est là que le tout est d’autant plus difficile à digérer. Malgré ses défauts, le second restait un bon divertissement bête et méchant qu’on regardait sans se prendre la tête, et alors que Ong Bak 3 est la suite direct, il part dans une direction totalement opposée en venant cracher à la gueule du second…
Bref, nous avons là un nanar suprême, raté à tous les niveaux (et heureusement on ne va pas s’attarder sur la VF, absolument catastrophique) !
A oublier rapidement ! Ou tout simplement à éviter si vous le pouvez !
Le premier opus était une véritable réussite, une pierre angulaire du nouveau cinéma d’action, un renouveau pour les films d’arts martiaux asiatiques, le second, malgré des qualités, telles que des chorégraphies intéressantes et variées, s’est avéré très décevant du fait d’une absence flagrante de scénario…qu’en est il alors de ce troisième film ? Et bien il est pire que le second, et ce n’est pas peu dire !
Si le second n’avait absolument rien à voir avec le premier, il ne s’agissait que d’un honteux coup marketing pour faire vendre et/ou distribuer le film, le troisième par contre est la suite direct du précédent… Petit rappel des faits : Tien est recueilli par des brigands avant de devenir leur chef ; c’est un combattant d’exception maîtrisant de nombreux arts martiaux et à l’issue de Ong Bak 2, après plus de quarante minutes non stop de violents combats, il avait du s’incliner devant un adversaire sorti de nulle part et devant le trop grand nombre d’ennemis…
On le retrouve donc prisonnier, entre les mains du tyran responsable de la mort de ses parents. Tien va alors être torturé dans les règles de l’art à base de coups de bâtons bien évidemment, de coups de masse sur les articulations et tant qu’on y est également à grands coups de tronc d’arbre dans le torse ou carrément en pleine poire ! Il est brisé et condamné. Mais par un habile subterfuge du scénario, un décret du roi lui sauve la vie ! Pourquoi ? on ne le saura jamais. Et d’ailleurs ce n’est pas l’assassin de ses parents le roi ? Passons, car bien entendu ce n’est certainement pas le scénario qui tient le film (est ce que quelque chose le tient ?)
Il est alors recueilli par les habitants de son ancien village, en particulier son amie d’enfance… Totalement brisé, c’est à grands renforts de médiations et de danse (bien entendu) qu’il va retrouver toutes ses capacités…et ce pendant bien la moitié du film !
Pendant ce temps, l’homme démon corbeau sorti de nulle part, capable de parler avec deux voix différentes en simultanée sans que cela ne choque personne, a prit le pouvoir et a réduit ses amis en esclavage. Et comme le méchant (dont encore une fois il est bon de mentionner qu’on ne sait pas du tout d’ou il sort) est vraiment très méchant, puisqu’il va même jusqu’à torturer des éléphants, animaux sacrés par excellence dont on connaît l’amour que Tony Jaa leur porte, il est impératif de l’arrêter, ce qui, dans le langage des films d’arts martiaux, signifie lui poutrer la gueule ! Ca tombe bien puisque comme il a médité pendant des années, Tien voit l’avenir et contrôle la foudre…plutôt pratique, même si ce n’est absolument pas crédible, mais ça on s’en fout…non on s’en fout pas ?
Ca fait pas envie ça ? Non ? Vous avez raison, c’est nul !
Si le second ne s’embarrassait pas avec un scénario mais proposait des personnages intéressants, malgré leur manque de profondeur, là on a l’impression que le scénariste a essayé de tout donner mais s’est totalement planté. Qui a envie en regardant un film intitulé « Ong Bak » et de passer plus de la moitié de celui ci a rester planté devant des plans contemplatifs, mous et sans le moindre intérêt ? Il ne se passe rien, et on passe le film à attendre. Que dire du personnage du corbeau ? Apparu rapidement à la fin de second, on pensait qu’il serait développé, mais on ne sait absolument rien de lui, si ce n’est qu’il est très fort et semble maîtriser la sorcellerie…
D’ailleurs ce film amorce un virage fantastique totalement hors propos qui ne correspond en rien à ce que le second avait amené. Et c’est là que le tout est d’autant plus difficile à digérer. Malgré ses défauts, le second restait un bon divertissement bête et méchant qu’on regardait sans se prendre la tête, et alors que Ong Bak 3 est la suite direct, il part dans une direction totalement opposée en venant cracher à la gueule du second…
Bref, nous avons là un nanar suprême, raté à tous les niveaux (et heureusement on ne va pas s’attarder sur la VF, absolument catastrophique) !
A oublier rapidement ! Ou tout simplement à éviter si vous le pouvez !