Jeux Video Test rétro - Wario Land
Poursuivant son retour sur la saga Super Mario Land, Takato s'attaque cette fois-ci à Super Mario Land 3 - Wario Land !
En 1992, les joueurs faisaient connaissance de Wario, le Némésis de notre plombier en salopette qui avait tenté de lui dérober son château et ses terres. Cette fois, Wario apprend que la statue de la princesse Peach a été dérobée. Dans le but de la revendre à la famille royale et faire fortune, l’ennemi de Mario revêt son chapeau d’aventurier et se lance à la poursuite des pirates, dirigés par la pulpeuse Captain Syrup !
Le dernier volet de la trilogie Super Mario Land n’en est pas vraiment un. Sorti en 1994 soit deux ans après Super Mario Land 2, Wario Land est le nom donné au troisième épisode et donne la vedette à celui qui était l’antagoniste de l’opus précédent. Pari risqué et osé de la part de Nintendo, mais force est de constater que la nouvelle recette réussira à la licence puisque Wario deviendra une saga à part entière de 4 épisodes sur consoles portables et un épisode sur Wii.
La forme du jeu est la même que celle de Super Mario Land 2, à savoir le parcours d’une trentaine de niveaux répartis en six mondes différents. Mais contrairement à Super Mario Land 2, l’épopée de Wario est linéaire et ce dernier doit suivre un chemin bien distinct, sans pouvoir parcourir les mondes dans l’ordre qui lui sied. Un monde contient 4 à 6 niveaux et se conclue par le traditionnel boss de fin de monde à la difficulté plus que variable.
L’originalité de Wario Land vient du changement de personnage. Nous connaissons tout le droit, courageux et habile Mario, mais son alter-ego négatif est tout son opposé : téméraire, bourrin et cupide. Preuve en est dans Super Mario Land 2 où le joueur se contentait d’achever les niveaux, récolter des pièces dans l’espoir d’acquérir plus de vies et chercher les différents passages secrets du jeu. Ici, Wario poursuit son but en amassant fortune et butins, permettant au joueur d’accéder à la meilleure fin possible dans le jeu. Les trésors à découvrir sont parfois compliqués puisque cachés dans les coffrets de salles qui ne s’ouvrent qu’avec une clef, elle-même bien dissimulée. Autant dire que terminer la totalité des niveaux à 100% nécessitera beaucoup d’habiletés et fouiller les précédents mondes de fond en comble. Les fins de niveau s’octroient de nouveaux mini-jeux comparé à l’opus précédent. Dans l’un, Wario perdra ou gagnera de l’argent tandis que le second donne la possibilité au joueur de récupérer différents bonus.
Le personnage de Wario est l’occasion d’organiser une refonte totale du jeu. Comme dit précédemment, Wario est cupide et ne cherche qu’à s’enrichir. Mais son ossature lourde fait aussi de lui quelqu’un de bourrin, les bonus accessibles ont été changés en conséquence. Comme Mario est ses tenues différentes, Wario peut revêtir différents casques lui conférant des pouvoirs inédits comme celui de gagner en force physique et augmenter la puissance de ses charges, le potiron qui augmente simplement sa taille, le jet-pack lui permettant de se propulser et planer un instant, ou la tête de dragon permettant de cracher de feu et facilement éliminer n’importe quel adversaire ou les différents éléments destructibles du jeu. L’avarice de Wario étant au centre du jeu, les check-point ou les portes de fin de niveau s’activeront uniquement en échange du sacrifice de la coquette somme de 10 pièces d’or. Et à chaque fin de niveau, les gains de Wario s’ajoutent au butin général du roublard, donnant l’obligation au joueur de devenir aussi avide que le personnage.
L’univers du soft étant assez différent des Super Mario Land, le bestiaire a été changé en conséquence. Nulle question ici d’affronter koopas, goombas ou boos, les ennemis ici sont une horde de pirates obéissant à l’aussi séduisante que redoutable Captain Syrup. Dans ce premier épisode de la saga Wario Land, nous sentons la volonté de Nintendo d’offrir un univers et des personnages plus décalés, mais cet aspect de la franchise sera d’avantage visible dès l’opus suivant tant ici, les marques de Mario Land se font encore trop sentir.
Techniquement, nous sommes encore au-dessus de Super Mario Land 2. Le jeu est graphiquement plus aboutit et les effets d’interaction entre Mario et son environnement plus détaillés. La bande sonore reste en revanche très anodine car si les bruitages sont correctement réalisés, les musiques ne sont pas aussi marquantes que dans Super Mario Land 2 ou dans le futur Wario Land 2.
Dans la réalisation du jeu, on note néanmoins que les défauts de Super Mario Land 2 ont été corrigés. Wario est un personnage lourd et son maniement a été créé en conséquence. Toutefois, le gameplay est des plus précis et il n’est pas question de donner au personnage des savonnettes en guise de pieds, le joueur a ainsi point de chance de finir au fond d’un ravin.
Graphismes
Un fossé s’est créé entre Super Mario Land et Super Mario Land 2, un nouveau sépare désormais ce dernier de Wario Land. Le jeu est graphiquement très détaillé, que ce soit les environnements ou les personnages, y compris les réactions de Wario. Vulgaire, le personnage devient amusant à manier. Nintendo a parfaitement opposé son nouveau personnage à notre plombier en salopette.
Bande son
Le plus gros point faible du jeu réside dans une bande sonore trop discrète, moins marquante que dans les deux opus précédents. Wario est un personnage nouveau qui doit prendre ses marques mais ici, aucune mélodie ne reste en tête. Dommage mais sur cet aspect, la saga se rattrapera dès le prochain volet.
Durée de vie
3 heures suffit pour terminer le jeu en ligne droit et arriver au bout de la trentaine de niveaux. Néanmoins, acquérir la totalité des trésors souvent bien cachés est un petit challenge qui force le joueur à revisiter les anciens mondes, de quoi offrir plusieurs heures de jeu supplémentaire après l’avoir achevé une première fois.
Scénario
L’histoire de ce Wario Land s’appuie sur la cupidité du nouveau héros. Le décalage avec Mario est immense à tel point que le scénario, bien que simpliste, reste hilarant. Nintendo assume entièrement son personnage.
Jouabilité
Nintendo est maître dans la réalisation d’un gameplay, et Wario Land ne déroge pas à la règle. Le personnage de Wario est moins agile que Mario mais la maniabilité ne souffre d’aucun défaut. De plus, la palette d’actions du personnage et les bonus à découvrir renouvellent intelligemment le gameplay de la saga. Et là aussi, le jeu ne faisait que trouver ses marques et n’est pas aussi aboutit que le volet suivant.
En résumé
Après deux très bons Mario, la saga des Super Mario Land laisse la place à Wario Land, une nouvelle épopée riche de 4 épisodes permettant d’incarner l’alter-égo balourd et cupide de Mario, un être avare et constamment à la recherche de richesses. Pour introduire un tel concept, Nintendo a, à l’époque, fait un pari osé mais qui lui a réussi. La saga se renouvèle ainsi parfaitement et offre un véritable plaisir de jeu, si bien qu’on reprendra ce premier Wario Land en main à plusieurs reprises, avec grand plaisir, jusqu’à avoir déniché tous les trésors !
16/20
En 1992, les joueurs faisaient connaissance de Wario, le Némésis de notre plombier en salopette qui avait tenté de lui dérober son château et ses terres. Cette fois, Wario apprend que la statue de la princesse Peach a été dérobée. Dans le but de la revendre à la famille royale et faire fortune, l’ennemi de Mario revêt son chapeau d’aventurier et se lance à la poursuite des pirates, dirigés par la pulpeuse Captain Syrup !
Le dernier volet de la trilogie Super Mario Land n’en est pas vraiment un. Sorti en 1994 soit deux ans après Super Mario Land 2, Wario Land est le nom donné au troisième épisode et donne la vedette à celui qui était l’antagoniste de l’opus précédent. Pari risqué et osé de la part de Nintendo, mais force est de constater que la nouvelle recette réussira à la licence puisque Wario deviendra une saga à part entière de 4 épisodes sur consoles portables et un épisode sur Wii.
La forme du jeu est la même que celle de Super Mario Land 2, à savoir le parcours d’une trentaine de niveaux répartis en six mondes différents. Mais contrairement à Super Mario Land 2, l’épopée de Wario est linéaire et ce dernier doit suivre un chemin bien distinct, sans pouvoir parcourir les mondes dans l’ordre qui lui sied. Un monde contient 4 à 6 niveaux et se conclue par le traditionnel boss de fin de monde à la difficulté plus que variable.
L’originalité de Wario Land vient du changement de personnage. Nous connaissons tout le droit, courageux et habile Mario, mais son alter-ego négatif est tout son opposé : téméraire, bourrin et cupide. Preuve en est dans Super Mario Land 2 où le joueur se contentait d’achever les niveaux, récolter des pièces dans l’espoir d’acquérir plus de vies et chercher les différents passages secrets du jeu. Ici, Wario poursuit son but en amassant fortune et butins, permettant au joueur d’accéder à la meilleure fin possible dans le jeu. Les trésors à découvrir sont parfois compliqués puisque cachés dans les coffrets de salles qui ne s’ouvrent qu’avec une clef, elle-même bien dissimulée. Autant dire que terminer la totalité des niveaux à 100% nécessitera beaucoup d’habiletés et fouiller les précédents mondes de fond en comble. Les fins de niveau s’octroient de nouveaux mini-jeux comparé à l’opus précédent. Dans l’un, Wario perdra ou gagnera de l’argent tandis que le second donne la possibilité au joueur de récupérer différents bonus.
Le personnage de Wario est l’occasion d’organiser une refonte totale du jeu. Comme dit précédemment, Wario est cupide et ne cherche qu’à s’enrichir. Mais son ossature lourde fait aussi de lui quelqu’un de bourrin, les bonus accessibles ont été changés en conséquence. Comme Mario est ses tenues différentes, Wario peut revêtir différents casques lui conférant des pouvoirs inédits comme celui de gagner en force physique et augmenter la puissance de ses charges, le potiron qui augmente simplement sa taille, le jet-pack lui permettant de se propulser et planer un instant, ou la tête de dragon permettant de cracher de feu et facilement éliminer n’importe quel adversaire ou les différents éléments destructibles du jeu. L’avarice de Wario étant au centre du jeu, les check-point ou les portes de fin de niveau s’activeront uniquement en échange du sacrifice de la coquette somme de 10 pièces d’or. Et à chaque fin de niveau, les gains de Wario s’ajoutent au butin général du roublard, donnant l’obligation au joueur de devenir aussi avide que le personnage.
L’univers du soft étant assez différent des Super Mario Land, le bestiaire a été changé en conséquence. Nulle question ici d’affronter koopas, goombas ou boos, les ennemis ici sont une horde de pirates obéissant à l’aussi séduisante que redoutable Captain Syrup. Dans ce premier épisode de la saga Wario Land, nous sentons la volonté de Nintendo d’offrir un univers et des personnages plus décalés, mais cet aspect de la franchise sera d’avantage visible dès l’opus suivant tant ici, les marques de Mario Land se font encore trop sentir.
Techniquement, nous sommes encore au-dessus de Super Mario Land 2. Le jeu est graphiquement plus aboutit et les effets d’interaction entre Mario et son environnement plus détaillés. La bande sonore reste en revanche très anodine car si les bruitages sont correctement réalisés, les musiques ne sont pas aussi marquantes que dans Super Mario Land 2 ou dans le futur Wario Land 2.
Dans la réalisation du jeu, on note néanmoins que les défauts de Super Mario Land 2 ont été corrigés. Wario est un personnage lourd et son maniement a été créé en conséquence. Toutefois, le gameplay est des plus précis et il n’est pas question de donner au personnage des savonnettes en guise de pieds, le joueur a ainsi point de chance de finir au fond d’un ravin.
Graphismes
Un fossé s’est créé entre Super Mario Land et Super Mario Land 2, un nouveau sépare désormais ce dernier de Wario Land. Le jeu est graphiquement très détaillé, que ce soit les environnements ou les personnages, y compris les réactions de Wario. Vulgaire, le personnage devient amusant à manier. Nintendo a parfaitement opposé son nouveau personnage à notre plombier en salopette.
Bande son
Le plus gros point faible du jeu réside dans une bande sonore trop discrète, moins marquante que dans les deux opus précédents. Wario est un personnage nouveau qui doit prendre ses marques mais ici, aucune mélodie ne reste en tête. Dommage mais sur cet aspect, la saga se rattrapera dès le prochain volet.
Durée de vie
3 heures suffit pour terminer le jeu en ligne droit et arriver au bout de la trentaine de niveaux. Néanmoins, acquérir la totalité des trésors souvent bien cachés est un petit challenge qui force le joueur à revisiter les anciens mondes, de quoi offrir plusieurs heures de jeu supplémentaire après l’avoir achevé une première fois.
Scénario
L’histoire de ce Wario Land s’appuie sur la cupidité du nouveau héros. Le décalage avec Mario est immense à tel point que le scénario, bien que simpliste, reste hilarant. Nintendo assume entièrement son personnage.
Jouabilité
Nintendo est maître dans la réalisation d’un gameplay, et Wario Land ne déroge pas à la règle. Le personnage de Wario est moins agile que Mario mais la maniabilité ne souffre d’aucun défaut. De plus, la palette d’actions du personnage et les bonus à découvrir renouvellent intelligemment le gameplay de la saga. Et là aussi, le jeu ne faisait que trouver ses marques et n’est pas aussi aboutit que le volet suivant.
En résumé
Après deux très bons Mario, la saga des Super Mario Land laisse la place à Wario Land, une nouvelle épopée riche de 4 épisodes permettant d’incarner l’alter-égo balourd et cupide de Mario, un être avare et constamment à la recherche de richesses. Pour introduire un tel concept, Nintendo a, à l’époque, fait un pari osé mais qui lui a réussi. La saga se renouvèle ainsi parfaitement et offre un véritable plaisir de jeu, si bien qu’on reprendra ce premier Wario Land en main à plusieurs reprises, avec grand plaisir, jusqu’à avoir déniché tous les trésors !
16/20
De Moondrop [1284 Pts], le 17 Janvier 2014 à 10h16
J'y ai joué des heures à ce jeu!
De Gutsberserker [639 Pts], le 16 Janvier 2014 à 20h27
Superbe jeu, j'avais beaucoup aimé également! Du niveau de super mario land 1 et 2 selon moi!