actualité manga - news illustration

Dvd Critique - Negima

Jeudi, 05 Septembre 2013 à 17h00 - Source :Kazé

Après Lovehina, Takato nous donne son avis sur le premier coffret de la série animée Le maître magicien Negima, sorti en juin 2006 chez Kazé.
 

 
Negi Springfield est un jeune magicien de 10 ans. Fils de Thousand Master, l’un des plus grands mages qui soit, il a pour projet de partir sur les traces de son père. Pour finaliser sa formation de magicien, Negi doit devenir le professeur d’une classe de collégiennes japonaises dans l’académie Mahora. C’est rapidement qu’il fait la connaissance d’Asuna Kagurazaka qui va rapidement découvrir le secret du jeune prof…


Negima est la série phare de Ken Akamatsu que l’on connaît aussi pour Love Hina. Le titre a rencontré un certain succès, si bien qu’il a connu plusieurs adaptations animées ainsi qu’une en série drama. « Le maître magicien Negima ! » est la première des adaptations animées réalisée en 2005 par les studios Xebec.

   

  
Ceux qui ont lu le manga éponyme, ne serait-ce que ses débuts, seront en terrain connu tant ce premier coffret joue la carte de la fidélité. Les évènements de la première partie du manga prennent vie sans trop se démarquer du support papier, nous constaterons seulement un changement dans l’ordre de certains évènements. Par exemple, l’arc de la bibliothèque enfouie passe à la trappe afin que l’on assiste plus rapidement au passage d’introduction d’Evangeline qui est un évènement majeur des débuts de la série.

Pour ceux qui ne connaissaient en rien l’apprenti magicien, cette série est une alternative correcte pour découvrir l’univers de Ken Akamatsu, de par la fidélité au manga. Les premières aventures narrées ici sont dans le cadre du bon enfant, et les afficionados de Love Hina reconnaitrons sans mal la patte du mangaka. Ce n’est pas anodin si les débuts de la série sont considérés comme un « Harry Potter au pays du manga » tant nous retrouvons des similitudes. L’histoire tourne autour de magicien, et ces premiers épisodes tournent autour du cadre scolaire. Mais hormis ces quelques éléments, la comparaison n’a pas lieu d’être et résulte avant tout de la mauvaise foi des détracteurs.
L’intérêt ici est de connaître les déboires que vivre Negi vis-à-vis de ces élèves, sachant que ces mésaventures se règleront évidemment à l’aide de la magie. La bonne humeur prime, et ceux qui demandent une série pleine de légèreté seront comblés par cette première partie de l’adaptation animée.

 

    

Néanmoins, le manga connaît un revirement sérieux dès le troisième tome, et cette évolution est présente sur la fin du coffret qui adapte la bataille face à Evangeline. Dès lors, nous quittons le cadre du harem scolaire pour nous intéresser à l’aspect plus nekketsu de la série. Les concepts de batailles magiques sont développés et les batailles se font bien plus violentes. Des sous intrigues plus sérieuses se mettent en place, donnant lieu à des personnages plus fouillés qu’à l’accoutumée. Pour autant, nous conservons l’humour et la bonne humeur, bien que l’intrigue gagne en sérieux.

Les qualités techniques sont en revanche plus rares sur ces neuf premiers épisodes. D’abord, le chara-design est assez éloigné du trait d’Akamatsu, un premier argument pour les fans du manga qui dénigrent cette adaptation. Aussi, les couleurs s’avèrent bien fades, et l’animation bien faible lorsque surviennent de véritables séquences d’action. La bande originale n’a rien d’innovant mais a le mérite se correspondre à l’ambiance de la série, quelques thèmes de combats s’avèrent même épiques ! Quant aux génériques, ils démontrent très bien le côté harem du titre et correspond moins aux passages plus sérieux. En résumé, les prouesses technique de cet anime sont en demie teinte.

  

   
L’édition de Kazé est honorable. Si on peut reprocher à l’éditeur d’avoir vendu à l’époque 9 épisodes pour la modique somme de 50 euros, on ne peut nier la beauté de l’objet qu’est ce premier coffret. Le carton utilisé est solide, et le titre apparaît en relief mêlé à de la dorure à chaud. Le coffret contient un digipack qui accueille les deux galettes ainsi que quelques cartes de pactio, un goodies très sympathique pour les fans et collectionneurs. En revanche, l’utilisation de la police de caractère d’Harry Potter pour le titre de la série est largement discutable et ne fait que renforcer la fausse idée des ressemblances entre les aventures du sorcier à la cicatrice et Negi Springfield.
Les disques disposent bien entendu d’une VOSTFR, mais aussi d’un doublage français pour le moins déconcertant. Non pas que le jeu des comédiens (en majorité des comédiennes !) soit mauvais, les choix d’attributions des voix sont cependant très discutables. Certains personnages en viennent même à nous énerver, Negi le premier. En revanche, Isabelle Volpe accomplot un brillant travail sur Asuna !

  

   
En définitive, ce premier coffret brille de sa légèreté et de la fidélité au manga de Ken Akamatsu. Ces premiers épisodes sauront séduire les grands fans du manga éponyme, ou alors ceux qui demandent simplement à voir une comédie légère. En revanche, Negima ! souffre de défauts indéniables gâchant parfois le visionnage. Pour le moment, nous n’avons donc pas affaire à une mauvaise série, mais ces premiers épisodes sont très loin d’être exceptionnels.

 

commentaires

anemone

De anemone [10712 Pts], le 06 Septembre 2013 à 10h10

la couleur des cheveux de certaines filles sur les images sont pêtantes!! j'imaginais des couleurs un peu plus douces.

Taritchi

De Taritchi [45 Pts], le 05 Septembre 2013 à 23h41

la 1er série Negima (celle-ci) est totalement renié par l'auteur du manga, et pour en avoir vue 3 ep. c'est juste pitoyable

Missmatsu

De Missmatsu [1316 Pts], le 05 Septembre 2013 à 19h50

A mes yeux, la première saison n'est certainement pas la meilleure, mais reste que c'est du Negima, c'est donc à voir :)

VOTRE AVIS



Si vous voulez créer un compte, c'est ICI et c'est gratuit!

> Conditions d'utilisation