Dvd Critique - Dragon ball Z OAV 5 & 6
C'est le frère de Freezer, Cooler, qui est la vedette en cette fin de semaine avec la chronique de Takato des OAV Dragon Ball Z 5 & 6 dans lesquels il apparait !
L’ édition des films Dragon Ball Z se poursuit dans ce troisième volet regroupant les métrages 5 et 6, les deux consacrés à Cooler, le frère de Freezer !
Le film 5, « La revanche de Cooler », prend place à l’aube de la saga Dragon Ball. Freezer vient de détruire la planète Vegeta mais laisse s’échapper un bébé Saiyan en la personne de Son Goku. Témoin de cette erreur, Cooler, le frère du tyran, décide de ne pas intervenir. Des années se sont écoulées quand Cooler apprend que ce même Saiyan a éliminé Freezer sur la planète Namek. Désireux de venger son frère, il se rend sur Terre pour en découdre avec l’un des derniers Saiyan…
Après quatre films à l’intrigue plutôt faible, voilà un cinquième métrage qui a lien direct avec l’histoire du manga puisqu'il renvoie directement à la saga Freezer. Spoil majeur pour ceux qui visionne la série donc, mais rien que cet élément donne de la consistance au métrage. Pour le reste, les objectifs de ce film sont les mêmes que les précédents : Fournir un ennemi et ses quelques sbires pour servir d’adversaires aux guerriers Z. Et pourtant, les combats se font attendre dans ce métrage qui se découpe clairement en deux parties. La première est plutôt consacrée à la mise en place et à l’aventure. Gohan est largement mis à l’honneur à travers un périple qui n’est pas sans rappeler celui de Goku lorsqu’il affronta le redoutable Taiopaipai. Les fans de l’univers seront ravis de ce clin d’œil, d’autant plus que cette partie a pour mérite de ne pas traîner en longueur.
Mais ce qui nous intéresse est bien le combat entre Goku et Cooler. Dans un premier temps, nous suivons le combat contre les sous-fifres de cet ennemi et, surprise, ce n’est ni Goku ni Gohan qui ont plaisir à les affronter. L’une des faiblesses des précédents films Dragon Ball Z était de faire apparaître Krilin, Yamcha, Tenshinhan et Chaoz en tant que purs figurants. Dans « La revanche de Cooler », inutile de trop s’encombrer et les personnages qui apparaissent sont ceux qui auront un véritable rôle à jouer, sauf peut-être Krilin et Oolong. Plus particulièrement, on prend plaisir à retrouver un Piccolo en grande forme, le Namek se surpassant en attendant le retour de Goku. Au final, le combat entre notre héros et Cooler n’est pas des plus longs, certains seront peut-être sur leur faim. Bien que se présentant comme plus puissant que son frère, Cooler peine à nous convaincre, on ressent vraiment que la création de ce personnage avait pour simple but de créer un alter égo au charismatique Freezer. Ainsi, tout l’affrontement tient du fan-service lié à l’arc Namek : Transformation, Super Saiyan, boules d’énergie géantes… Le duel à pour mérite de ne pas se conclure sur un simple Genkidama comme ce fut souvent le cas.
Nous noterons qu’une fois encore, les scénaristes n’ont pas pris soin d’intégrer de manière légitime ce film à la chronologie Dragon Ball. En effet, l’intrigue se déroule entre les sagas Freezer et Cyborg et implique le retour de Goku sur Terre. Or, les fans savent très bien que Freezer est lui aussi revenu se venger avant de se faire découper par un certain Trunks… L’absence de Vegeta est aussi une grave erreur, tant celui-ci peut-être à ce stade considéré comme un allié des guerriers Z.
Le sixième film est lui aussi un grand clin d’œil à l’arc Freezer. La nouvelle planète Namek est en danger car envahie par une planète de métal gigantesque. Sans tarder, Goku et ses amis embarquent à bord d’un vaisseau spatial pour rejoindre la nouvelle Namek et venir en aide à ses habitants…
Ce film renvoie à deux éléments phares autour de la saga Freezer : La planète Namek ainsi que Freezer dans sa version de métal. L’objectif semblait de créer un Cooler aussi métallisé, justifiant le scénario de ce sixième métrage. La recette pourrait ne pas convenir à tous tant à part Cooler, les ennemis sont représentés par une simple armée de robots et à part Goku et Vegeta, les différents personnages ont un rôle plus que réduit. Leur implication dans cette histoire est surtout un moyen d’introduire quelques touches d’humour dans le film, ce qui manquait cruellement aux opus précédents. A titre d’exemple, la tentative d’exécution de Yajirobe est une séquence décalée qui fera rire nombre de fans !
Le film est doté d’une dimension « aventure » semblable à l’arc Freezer. Car si Goku et Vegeta passent le plus clair de leur temps aux prises avec Métal Cooler, l’antagoniste principal du film, leurs alliés sont victime de la machination entourant la « Big Guest Star », la gigantesque planète de métal qui menace de provoquer la destruction de Namek. Le combat contre Métal Cooler se veut lui aussi plutôt atypique puisque les stratégies de nos héros pour vaincre cet ennemi ne se limiteront pas à de simples échanges de coups et de vagues d’énergie, comme ce fut le cas dans les films précédents. D’une manière générale, « 100 000 guerriers de métal » se démarque des métrages précédents, rendant le film très agréable et se rapprochant de l’ambiance connue lors de la saga Freezer.
Comme à l’accoutumée, le film s’ancre difficilement dans la chronologie Dragon Ball. L’histoire est sensée se dérouler durant les 10 jours avant le Cell Game, une période où Gohan n’a plus cette apparence et où Trunks devrait être de la partie.
Du côté de la réalisation, on apprécie toujours autant que ces films soient de qualité supérieure à la série animée. Les combats, très bien réalisés, ne trainent pas en longueur et sont ainsi très divertissants et appréciables.
Quant à l'édition française, par contre, on déchante largement. D’abord, les jaquettes changent complètement de style à partir de ce volume. Les collectionneurs souhaitant une collection uniforme devront donc se rabattre sur les coffrets afin que les DVD ne jurent pas sur les étagères. Les illustrations des jaquettes sont aussi décevantes tant il ne s’agit que d’un assemblage de captures d’écran de basse qualité de ces films, là où les visuels des deux volumes précédents utilisait cette technique pour un rendu agréable. L’adaptation est moins réussie sur ces films. Par exemple, Cooler se voit en permanence nommé « Coola », ce qui semble illogique puisque Freezer ne devient pas « Frieza ». Le doublage, bien que correct, subit ici et plus que jamais le syndrome du changement de comédien d’un métrage à l’autre. Le plus dérangeant concerne Cooler, interprété avec brio par Frédéric Bouraly dans le film 5, repris par Georges Lycan dans le film 6, tout en sachant que Monsieur Bouraly était de la partie pour incarner Yajirobe… Tout simplement incompréhensible.
C’est un fait, plus on avance dans les films Dragon Ball Z, et plus ceux-ci s’avèrent réussis et travaillés. Ces deux métrages centrés sur le personnage de Cooler ne sont pas les meilleurs mais s’avèrent très divertissants, en grande partie grâce à leurs liens avec la saga Freezer. On apprécie que la recette soit changée pour ces deux métrages et que Goku ne soit pas systématiquement celui qui récolte tous les honneurs. Deux bons films en définitive, mais les meilleurs ne sont pas ceux-ci.
Takato
L’ édition des films Dragon Ball Z se poursuit dans ce troisième volet regroupant les métrages 5 et 6, les deux consacrés à Cooler, le frère de Freezer !
Le film 5, « La revanche de Cooler », prend place à l’aube de la saga Dragon Ball. Freezer vient de détruire la planète Vegeta mais laisse s’échapper un bébé Saiyan en la personne de Son Goku. Témoin de cette erreur, Cooler, le frère du tyran, décide de ne pas intervenir. Des années se sont écoulées quand Cooler apprend que ce même Saiyan a éliminé Freezer sur la planète Namek. Désireux de venger son frère, il se rend sur Terre pour en découdre avec l’un des derniers Saiyan…
Après quatre films à l’intrigue plutôt faible, voilà un cinquième métrage qui a lien direct avec l’histoire du manga puisqu'il renvoie directement à la saga Freezer. Spoil majeur pour ceux qui visionne la série donc, mais rien que cet élément donne de la consistance au métrage. Pour le reste, les objectifs de ce film sont les mêmes que les précédents : Fournir un ennemi et ses quelques sbires pour servir d’adversaires aux guerriers Z. Et pourtant, les combats se font attendre dans ce métrage qui se découpe clairement en deux parties. La première est plutôt consacrée à la mise en place et à l’aventure. Gohan est largement mis à l’honneur à travers un périple qui n’est pas sans rappeler celui de Goku lorsqu’il affronta le redoutable Taiopaipai. Les fans de l’univers seront ravis de ce clin d’œil, d’autant plus que cette partie a pour mérite de ne pas traîner en longueur.
Mais ce qui nous intéresse est bien le combat entre Goku et Cooler. Dans un premier temps, nous suivons le combat contre les sous-fifres de cet ennemi et, surprise, ce n’est ni Goku ni Gohan qui ont plaisir à les affronter. L’une des faiblesses des précédents films Dragon Ball Z était de faire apparaître Krilin, Yamcha, Tenshinhan et Chaoz en tant que purs figurants. Dans « La revanche de Cooler », inutile de trop s’encombrer et les personnages qui apparaissent sont ceux qui auront un véritable rôle à jouer, sauf peut-être Krilin et Oolong. Plus particulièrement, on prend plaisir à retrouver un Piccolo en grande forme, le Namek se surpassant en attendant le retour de Goku. Au final, le combat entre notre héros et Cooler n’est pas des plus longs, certains seront peut-être sur leur faim. Bien que se présentant comme plus puissant que son frère, Cooler peine à nous convaincre, on ressent vraiment que la création de ce personnage avait pour simple but de créer un alter égo au charismatique Freezer. Ainsi, tout l’affrontement tient du fan-service lié à l’arc Namek : Transformation, Super Saiyan, boules d’énergie géantes… Le duel à pour mérite de ne pas se conclure sur un simple Genkidama comme ce fut souvent le cas.
Nous noterons qu’une fois encore, les scénaristes n’ont pas pris soin d’intégrer de manière légitime ce film à la chronologie Dragon Ball. En effet, l’intrigue se déroule entre les sagas Freezer et Cyborg et implique le retour de Goku sur Terre. Or, les fans savent très bien que Freezer est lui aussi revenu se venger avant de se faire découper par un certain Trunks… L’absence de Vegeta est aussi une grave erreur, tant celui-ci peut-être à ce stade considéré comme un allié des guerriers Z.
Le sixième film est lui aussi un grand clin d’œil à l’arc Freezer. La nouvelle planète Namek est en danger car envahie par une planète de métal gigantesque. Sans tarder, Goku et ses amis embarquent à bord d’un vaisseau spatial pour rejoindre la nouvelle Namek et venir en aide à ses habitants…
Ce film renvoie à deux éléments phares autour de la saga Freezer : La planète Namek ainsi que Freezer dans sa version de métal. L’objectif semblait de créer un Cooler aussi métallisé, justifiant le scénario de ce sixième métrage. La recette pourrait ne pas convenir à tous tant à part Cooler, les ennemis sont représentés par une simple armée de robots et à part Goku et Vegeta, les différents personnages ont un rôle plus que réduit. Leur implication dans cette histoire est surtout un moyen d’introduire quelques touches d’humour dans le film, ce qui manquait cruellement aux opus précédents. A titre d’exemple, la tentative d’exécution de Yajirobe est une séquence décalée qui fera rire nombre de fans !
Le film est doté d’une dimension « aventure » semblable à l’arc Freezer. Car si Goku et Vegeta passent le plus clair de leur temps aux prises avec Métal Cooler, l’antagoniste principal du film, leurs alliés sont victime de la machination entourant la « Big Guest Star », la gigantesque planète de métal qui menace de provoquer la destruction de Namek. Le combat contre Métal Cooler se veut lui aussi plutôt atypique puisque les stratégies de nos héros pour vaincre cet ennemi ne se limiteront pas à de simples échanges de coups et de vagues d’énergie, comme ce fut le cas dans les films précédents. D’une manière générale, « 100 000 guerriers de métal » se démarque des métrages précédents, rendant le film très agréable et se rapprochant de l’ambiance connue lors de la saga Freezer.
Comme à l’accoutumée, le film s’ancre difficilement dans la chronologie Dragon Ball. L’histoire est sensée se dérouler durant les 10 jours avant le Cell Game, une période où Gohan n’a plus cette apparence et où Trunks devrait être de la partie.
Du côté de la réalisation, on apprécie toujours autant que ces films soient de qualité supérieure à la série animée. Les combats, très bien réalisés, ne trainent pas en longueur et sont ainsi très divertissants et appréciables.
Quant à l'édition française, par contre, on déchante largement. D’abord, les jaquettes changent complètement de style à partir de ce volume. Les collectionneurs souhaitant une collection uniforme devront donc se rabattre sur les coffrets afin que les DVD ne jurent pas sur les étagères. Les illustrations des jaquettes sont aussi décevantes tant il ne s’agit que d’un assemblage de captures d’écran de basse qualité de ces films, là où les visuels des deux volumes précédents utilisait cette technique pour un rendu agréable. L’adaptation est moins réussie sur ces films. Par exemple, Cooler se voit en permanence nommé « Coola », ce qui semble illogique puisque Freezer ne devient pas « Frieza ». Le doublage, bien que correct, subit ici et plus que jamais le syndrome du changement de comédien d’un métrage à l’autre. Le plus dérangeant concerne Cooler, interprété avec brio par Frédéric Bouraly dans le film 5, repris par Georges Lycan dans le film 6, tout en sachant que Monsieur Bouraly était de la partie pour incarner Yajirobe… Tout simplement incompréhensible.
C’est un fait, plus on avance dans les films Dragon Ball Z, et plus ceux-ci s’avèrent réussis et travaillés. Ces deux métrages centrés sur le personnage de Cooler ne sont pas les meilleurs mais s’avèrent très divertissants, en grande partie grâce à leurs liens avec la saga Freezer. On apprécie que la recette soit changée pour ces deux métrages et que Goku ne soit pas systématiquement celui qui récolte tous les honneurs. Deux bons films en définitive, mais les meilleurs ne sont pas ceux-ci.
Takato
De Damsgoug [1412 Pts], le 04 Août 2013 à 13h22
Deux excellents films avec Cooler qui a autant de charisme que son frère Freezer!