Jeux Video Test Lollipop Chainsaw
Besoin d'un peu de sans sang frais en ces chaleurs estivales ? Retrouvez donc la délicieuse Juliet via le test de Lollipop Chainsaw sur Xbox 360, réalisé par Kiraa7 !
Derrière toutes ces grosses franchises à rallonge bien souvent américaines, les joueurs oublient parfois que l'on y trouve aussi quelques studios qui cherchent à se démarquer en nous proposant des softs uniques marquants par leur ambiance ou leurs personnages attachants. Parmi ces studios se trouvent Grasshopper Manufacture Inc, mené par le célèbre Suda 51, l'homme qui a signé les célèbres et géniaux Killer 7, No More Heroes ou bien encore Shadows of the Damned et le futur Killer is Dead. Reconnu pour ses univers bien barrés, très sanglants mais tout ceci bercé dans de l'humour avec des personnages remarquables, Suda 51 nous offre ici un tableau qui colle parfaitement à l'univers du studio : une pom-pom girl armée d'une tronçonneuse, des zombies, et une ambiance carrément rock'n roll ! Prêt à hacher du zombie par paquet de dix ?
Lollipop Chainsaw nous entraîne donc à suivre Juliet Starling, une pom-pom girl américaine des plus sexys qui, au jour où se passe le jeu, va fêter ses 18ans. Une bonne occasion d'ailleurs pour présenter Nick son petit copain des plus sportifs à ses parents ! Mais malheur : alors que notre jolie blonde part pour l'école de San Romero (remarquez d'ailleurs ici la référence au fondateur du zombie), voilà que tous les élèves et profs se sont transformés en monstres mangeur de chair humaine ! Et le comble vient du fait que Nick s'est fait mordre, ce qui devrait le contaminer dans les minutes qui suivent sa morsure ! Mais cela ne pose en réalité aucun souci à Juliet, car derrière son identité de pom-pom girl un peu neuneu se cache en réalité une chasseuse de zombie professionnelle, tout comme sa famille d'ailleurs où chaque membre est lui aussi un chasseur ! Pas de problème donc, il suffit que celle-ci dégaine sa tronçonneuse ornée de jolis coeurs roses pour découper ses malveillants ainsi que la tête de Nick avant que celui-ci ne se transforme. Armée donc de son arme fétiche, de ses pompoms étourdissants, de sa souplesse des plus remarquables et de la tête de son chérie accrochée à sa jupe (ne cherchez pas à comprendre, celui-ci continue à vivre rien qu'avec sa tête, et même à parler !), la voici fin prête à partir sauver San Romero des créatures putrides invoquées par un élève mal aimé qui compte bien bouleverser le monde entier pour se venger...
Après ce pitch déjà bien barré, inutile de vous préciser que le jeu qui va venir n'a strictement rien de sérieux et est à prendre au second degré, si ce n'est même pas le troisième. Lollipop Chainsaw s'inscrit donc dans la catégorie des beat'em all, où vous affrontez donc des masses de zombies dont les genres varient, dans des niveaux spécifiques et tout ceci jusqu'à arriver à des boss tous plus dangereux les uns que les autres. Autant vous prévenir aussi tout de suite, ne cherchez pas en ici un jeu technique comme peut l'être Bayonetta, Lollipop Chainsaw c'est bourrin, c'est sanglant, et ce n'est surtout pas prise de tête. Le principe comme dans la plupart des beat'em all est de traverser le niveau tout en affrontant les nombreux adversaires qui viennent vous barrer la route, et ce jusqu'au boss de fin de niveau. Et ici, ils ne sont pas les plus gentillets que l'on pourra croiser : le méchant élève qui veut tout casser a réussi à invoquer les forces maléfiques ramenant à la vie 5 zombies chacun membre d'un même groupe de musique, avec chacun donc sa manière de penser et de combattre, un peu à la manière de No More Heroes. Ceci forme justement un des éléments majeurs du jeu, chaque niveau a sa propre ambiance que ce soit en terme de progression ou aussi en musique : ainsi, Juliet devra aller premièrement affronter un punk criard qui ne peut s'empêcher d'exprimer sa haine en chantant, un batteur viking aussi costaud qu'un ours, une hippie un peu trop perdue dans son univers, un fanatique de funk/disco dansant sur sa piste de dance scintillante et enfin le guitariste rock'n roll qui perdure à dire que le genre n'est pas mort. Bref, chaque niveau donc a vraiment son identité permettant d'identifier un peu plus le jeu qui malheureusement est assez linéaire, mais nous reviendrons dessus plus tard.
Parlons donc du gameplay. Loin d'un Devil May Cry ou d'un God Of War où vous récoltez de plus en plus d'armes au fil de votre progression, Juliet se contentera seulement de sa tronçonneuse girly mais qu'elle customisera au fil de son aventure notamment grâce aux cadeaux de ses soeurs toutes aussi déjantées qui viendront l'aider de temps à autre. Il lui est donc possible de donner des coups vers le bas, coupant généralement les jambes de vos ennemis, des coups "normaux" qui sont la base de tout vos combats, des coups de pompoms afin d'étourdir vos assaillants et enfin de sauter, une action certes des plus classiques mais permettant par exemple de passer par-dessus une ennemi pour le découper dans son dos (que c'est charmant !). Tout au fil de la progression vous récolterez des pièces de deux genres, celles en or à échanger contre des nouveaux combos ou bien des améliorations (santé, force, portée, etc...) et celles en platines à donner en échange de nouvelles tenues sexy pour Juliet ou bien diverses bonus tels des artworks ou des musiques. Votre tronçonneuse évoluera très vite en tronçogun, un genre de bazooka très utile pour les ennemis à distance. D'autres évolutions apparaitront comme par exemple la charge permettant de foncer avec votre tronçonneuse et découpant tout très vite ce qu'il se trouve devant vous. Juliet profitera également de ce qui l'entoure pour sa battre, ainsi si elle trouve une barre de pool-dance celle-ci tournera dessus en tendant son arme pour couper tout ce qui se rapproche d'elle ! Notons aussi que la tronçonneuse est dotée d'une jauge qui une fois pleine après avoir anéanti quelques ennemis permet à Juliet d'être encore plus forte. Enfin, outres toutes ces manières de combattre, la pom-pom girl se battra aussi avec...la tête de son copain ! En la balançant à droite à gauche, en jouant au bowling avec ou encore en la propulsant avec le tronçogun, Nick sera un allié important dont il faudra d'ailleurs parfois poser la tête sur un corps de zombie afin de réaliser que Juliet ne peut faire à cause de sa carrure trop svelte. Bref, vous l'avez compris, tous les coups sont permis dans Lollipop Chainsaw tant que ceux-ci vous mènent droit vers la victoire !
Un des autres aspects décalés du jeu est sans aucun doute les ennemis, qui souvent portent un nom et possèdent un brin d'histoire déblocable une fois battu. Par exemple, dans la ferme, un énorme monsieur vous poursuivra tout en se plaignant de ses hémorroïdes qui le tracassent beaucoup. Il y a aussi Chat, le poulet complexé que tous ses camarades poulets rejettent dans la basse-cour. Les niveaux aussi, comme dit précédemment, ont leur propre identité en proposant des séquences de jeux souvent bien débiles où par exemple vous devrez tondre des zombies grâce à une moissonneuse batteuse, faire du basket avec des têtes de morts-vivants ou encore faire du base-ball d'une manière plutôt spéciale. D'un autre côté, il faudra aussi sauver vos camarades avant qu'ils ne deviennent zombies ! D'une durée de vie plutôt faible, il faudra vite voler à leur secours avant qu'ils ne se transforment en mort-vivant à leur tour, et aussi afin de remplir votre mission de la manière la plus complète qui soit.
Cependant, malgré cet univers décalé et ces quelques idées farfelues, il faut avouer que le jeu de Suda 51 n'est pas exempt de défaut. En premier lieu, le jeu est tout de même assez linéaire et surtout très court (environ 6h de jeu), offrant donc un gameplay fun mais dont on a vite fait le tour. Jouer avec Juliet est drôle et amusant mais le jeu souffre un peu du manque de prise de risque, se calquant trop sur son aîné No More Heroes. Se finissant donc en une après-midi, le joueur est en mesure d'en demander davantage, les développeurs misant peut être un peu trop sur la rejouabilité, le scoring ou bien les multiples artifices à débloquer pour gonfler la durée de vie. Il est d'ailleurs possible bien sûr de faire le jeu dans diverses modes de difficultés et de jouer au mode Défi, mode souvent présent dans ce genre de jeu, au Contre-La-Montre ou encore à la Course de Médailles. Mais bon, comme dit précédemment, bien que fun Lollipop Chainsaw est loin d'être parfait. On note par exemple aussi les soucis de caméra, pas trop dérangeants mais assez pour le remarquer, les chargements d'une durée correcte mais hachant la structure du jeu avec les mini-cinématiques quand par exemple vous découpez plusieurs têtes en même temps ou quand vous utilisez Nick.
Heureusement, l'ambiance et surtout la musique, véritable point remarquable du jeu, viennent gommer un peu ce quelques défauts pour que l'on joue de manière à ne pas s'ennuyer, même si la partie est courte. Un bon jeu donc, drôle et fun à souhait de bout en bout, mais qui aurait pu être plus complet avec un peu plus de volonté de la part des développeurs.
Graphismes :
Tout comme les autres softs du studio, nous avons droit à un graphisme bien particulier et très dynamique collant parfaitement à l'ambiance. Et puis Juliet est une vraie beauté !
Durée de vie :
Le point noir du jeu... Se terminant en environ 5 à 6 heures, le joueur sera un peu déçu de devoir dire au revoir si vite à Juliet. Quelques modes supplémentaires viennent rallonger la partie mais ceux-ci ne sont réservés qu'aux véritables passionnés.
Jouabilité :
Bien moins technique qu'un Bayonetta ou divertissant qu'un Devil May Cry, cela n'empêche pas à Lollipop Chainsaw d'être très fun à jouer ! Découper du zombie n'a jamais été aussi jouissif, et autant dire que vous serez content de secouer vos pompoms pendant ces quelques heures de jeu.
Bande-son :
Diverses ambiances sont proposées avec des musiques réelles (comprenez par là des musiques qui existaient déjà avant le jeu vidéo) et autant dire que celles-ci ont été parfaitement bien choisies ! Les doublages anglais sont également de très bonne facture.
Scénario :
Digne du meilleur des nanars au cinéma, ne cherchez pas plus loin : Lollipop Chainsaw ne se prend pas au sérieux. Nous proposant de suivre une famille chasseuse de zombie affrontant des espèces de rockstars morts-vivantes, autant dire que ça claque si on daigne poser notre cerveau sur la table d'à côté avant de jouer !
En résumé :
Tout comme un bonbon gélifié qu'on adore mastiquer jusqu'à ce que celui-ci fonde dans la bouche, Lollipop Chainsaw est totalement ce genre de jeu court mais dont on jouera à fond tant qu'on aura la manette entre les mains. Malgré quelques défauts notoires mais surtout une durée de vie très faible, le jeu saura tout de même pleinement vous divertir et vous amusera de bout en bout.
14/20
Derrière toutes ces grosses franchises à rallonge bien souvent américaines, les joueurs oublient parfois que l'on y trouve aussi quelques studios qui cherchent à se démarquer en nous proposant des softs uniques marquants par leur ambiance ou leurs personnages attachants. Parmi ces studios se trouvent Grasshopper Manufacture Inc, mené par le célèbre Suda 51, l'homme qui a signé les célèbres et géniaux Killer 7, No More Heroes ou bien encore Shadows of the Damned et le futur Killer is Dead. Reconnu pour ses univers bien barrés, très sanglants mais tout ceci bercé dans de l'humour avec des personnages remarquables, Suda 51 nous offre ici un tableau qui colle parfaitement à l'univers du studio : une pom-pom girl armée d'une tronçonneuse, des zombies, et une ambiance carrément rock'n roll ! Prêt à hacher du zombie par paquet de dix ?
Lollipop Chainsaw nous entraîne donc à suivre Juliet Starling, une pom-pom girl américaine des plus sexys qui, au jour où se passe le jeu, va fêter ses 18ans. Une bonne occasion d'ailleurs pour présenter Nick son petit copain des plus sportifs à ses parents ! Mais malheur : alors que notre jolie blonde part pour l'école de San Romero (remarquez d'ailleurs ici la référence au fondateur du zombie), voilà que tous les élèves et profs se sont transformés en monstres mangeur de chair humaine ! Et le comble vient du fait que Nick s'est fait mordre, ce qui devrait le contaminer dans les minutes qui suivent sa morsure ! Mais cela ne pose en réalité aucun souci à Juliet, car derrière son identité de pom-pom girl un peu neuneu se cache en réalité une chasseuse de zombie professionnelle, tout comme sa famille d'ailleurs où chaque membre est lui aussi un chasseur ! Pas de problème donc, il suffit que celle-ci dégaine sa tronçonneuse ornée de jolis coeurs roses pour découper ses malveillants ainsi que la tête de Nick avant que celui-ci ne se transforme. Armée donc de son arme fétiche, de ses pompoms étourdissants, de sa souplesse des plus remarquables et de la tête de son chérie accrochée à sa jupe (ne cherchez pas à comprendre, celui-ci continue à vivre rien qu'avec sa tête, et même à parler !), la voici fin prête à partir sauver San Romero des créatures putrides invoquées par un élève mal aimé qui compte bien bouleverser le monde entier pour se venger...
Après ce pitch déjà bien barré, inutile de vous préciser que le jeu qui va venir n'a strictement rien de sérieux et est à prendre au second degré, si ce n'est même pas le troisième. Lollipop Chainsaw s'inscrit donc dans la catégorie des beat'em all, où vous affrontez donc des masses de zombies dont les genres varient, dans des niveaux spécifiques et tout ceci jusqu'à arriver à des boss tous plus dangereux les uns que les autres. Autant vous prévenir aussi tout de suite, ne cherchez pas en ici un jeu technique comme peut l'être Bayonetta, Lollipop Chainsaw c'est bourrin, c'est sanglant, et ce n'est surtout pas prise de tête. Le principe comme dans la plupart des beat'em all est de traverser le niveau tout en affrontant les nombreux adversaires qui viennent vous barrer la route, et ce jusqu'au boss de fin de niveau. Et ici, ils ne sont pas les plus gentillets que l'on pourra croiser : le méchant élève qui veut tout casser a réussi à invoquer les forces maléfiques ramenant à la vie 5 zombies chacun membre d'un même groupe de musique, avec chacun donc sa manière de penser et de combattre, un peu à la manière de No More Heroes. Ceci forme justement un des éléments majeurs du jeu, chaque niveau a sa propre ambiance que ce soit en terme de progression ou aussi en musique : ainsi, Juliet devra aller premièrement affronter un punk criard qui ne peut s'empêcher d'exprimer sa haine en chantant, un batteur viking aussi costaud qu'un ours, une hippie un peu trop perdue dans son univers, un fanatique de funk/disco dansant sur sa piste de dance scintillante et enfin le guitariste rock'n roll qui perdure à dire que le genre n'est pas mort. Bref, chaque niveau donc a vraiment son identité permettant d'identifier un peu plus le jeu qui malheureusement est assez linéaire, mais nous reviendrons dessus plus tard.
Parlons donc du gameplay. Loin d'un Devil May Cry ou d'un God Of War où vous récoltez de plus en plus d'armes au fil de votre progression, Juliet se contentera seulement de sa tronçonneuse girly mais qu'elle customisera au fil de son aventure notamment grâce aux cadeaux de ses soeurs toutes aussi déjantées qui viendront l'aider de temps à autre. Il lui est donc possible de donner des coups vers le bas, coupant généralement les jambes de vos ennemis, des coups "normaux" qui sont la base de tout vos combats, des coups de pompoms afin d'étourdir vos assaillants et enfin de sauter, une action certes des plus classiques mais permettant par exemple de passer par-dessus une ennemi pour le découper dans son dos (que c'est charmant !). Tout au fil de la progression vous récolterez des pièces de deux genres, celles en or à échanger contre des nouveaux combos ou bien des améliorations (santé, force, portée, etc...) et celles en platines à donner en échange de nouvelles tenues sexy pour Juliet ou bien diverses bonus tels des artworks ou des musiques. Votre tronçonneuse évoluera très vite en tronçogun, un genre de bazooka très utile pour les ennemis à distance. D'autres évolutions apparaitront comme par exemple la charge permettant de foncer avec votre tronçonneuse et découpant tout très vite ce qu'il se trouve devant vous. Juliet profitera également de ce qui l'entoure pour sa battre, ainsi si elle trouve une barre de pool-dance celle-ci tournera dessus en tendant son arme pour couper tout ce qui se rapproche d'elle ! Notons aussi que la tronçonneuse est dotée d'une jauge qui une fois pleine après avoir anéanti quelques ennemis permet à Juliet d'être encore plus forte. Enfin, outres toutes ces manières de combattre, la pom-pom girl se battra aussi avec...la tête de son copain ! En la balançant à droite à gauche, en jouant au bowling avec ou encore en la propulsant avec le tronçogun, Nick sera un allié important dont il faudra d'ailleurs parfois poser la tête sur un corps de zombie afin de réaliser que Juliet ne peut faire à cause de sa carrure trop svelte. Bref, vous l'avez compris, tous les coups sont permis dans Lollipop Chainsaw tant que ceux-ci vous mènent droit vers la victoire !
Un des autres aspects décalés du jeu est sans aucun doute les ennemis, qui souvent portent un nom et possèdent un brin d'histoire déblocable une fois battu. Par exemple, dans la ferme, un énorme monsieur vous poursuivra tout en se plaignant de ses hémorroïdes qui le tracassent beaucoup. Il y a aussi Chat, le poulet complexé que tous ses camarades poulets rejettent dans la basse-cour. Les niveaux aussi, comme dit précédemment, ont leur propre identité en proposant des séquences de jeux souvent bien débiles où par exemple vous devrez tondre des zombies grâce à une moissonneuse batteuse, faire du basket avec des têtes de morts-vivants ou encore faire du base-ball d'une manière plutôt spéciale. D'un autre côté, il faudra aussi sauver vos camarades avant qu'ils ne deviennent zombies ! D'une durée de vie plutôt faible, il faudra vite voler à leur secours avant qu'ils ne se transforment en mort-vivant à leur tour, et aussi afin de remplir votre mission de la manière la plus complète qui soit.
Cependant, malgré cet univers décalé et ces quelques idées farfelues, il faut avouer que le jeu de Suda 51 n'est pas exempt de défaut. En premier lieu, le jeu est tout de même assez linéaire et surtout très court (environ 6h de jeu), offrant donc un gameplay fun mais dont on a vite fait le tour. Jouer avec Juliet est drôle et amusant mais le jeu souffre un peu du manque de prise de risque, se calquant trop sur son aîné No More Heroes. Se finissant donc en une après-midi, le joueur est en mesure d'en demander davantage, les développeurs misant peut être un peu trop sur la rejouabilité, le scoring ou bien les multiples artifices à débloquer pour gonfler la durée de vie. Il est d'ailleurs possible bien sûr de faire le jeu dans diverses modes de difficultés et de jouer au mode Défi, mode souvent présent dans ce genre de jeu, au Contre-La-Montre ou encore à la Course de Médailles. Mais bon, comme dit précédemment, bien que fun Lollipop Chainsaw est loin d'être parfait. On note par exemple aussi les soucis de caméra, pas trop dérangeants mais assez pour le remarquer, les chargements d'une durée correcte mais hachant la structure du jeu avec les mini-cinématiques quand par exemple vous découpez plusieurs têtes en même temps ou quand vous utilisez Nick.
Heureusement, l'ambiance et surtout la musique, véritable point remarquable du jeu, viennent gommer un peu ce quelques défauts pour que l'on joue de manière à ne pas s'ennuyer, même si la partie est courte. Un bon jeu donc, drôle et fun à souhait de bout en bout, mais qui aurait pu être plus complet avec un peu plus de volonté de la part des développeurs.
Graphismes :
Tout comme les autres softs du studio, nous avons droit à un graphisme bien particulier et très dynamique collant parfaitement à l'ambiance. Et puis Juliet est une vraie beauté !
Durée de vie :
Le point noir du jeu... Se terminant en environ 5 à 6 heures, le joueur sera un peu déçu de devoir dire au revoir si vite à Juliet. Quelques modes supplémentaires viennent rallonger la partie mais ceux-ci ne sont réservés qu'aux véritables passionnés.
Jouabilité :
Bien moins technique qu'un Bayonetta ou divertissant qu'un Devil May Cry, cela n'empêche pas à Lollipop Chainsaw d'être très fun à jouer ! Découper du zombie n'a jamais été aussi jouissif, et autant dire que vous serez content de secouer vos pompoms pendant ces quelques heures de jeu.
Bande-son :
Diverses ambiances sont proposées avec des musiques réelles (comprenez par là des musiques qui existaient déjà avant le jeu vidéo) et autant dire que celles-ci ont été parfaitement bien choisies ! Les doublages anglais sont également de très bonne facture.
Scénario :
Digne du meilleur des nanars au cinéma, ne cherchez pas plus loin : Lollipop Chainsaw ne se prend pas au sérieux. Nous proposant de suivre une famille chasseuse de zombie affrontant des espèces de rockstars morts-vivantes, autant dire que ça claque si on daigne poser notre cerveau sur la table d'à côté avant de jouer !
En résumé :
Tout comme un bonbon gélifié qu'on adore mastiquer jusqu'à ce que celui-ci fonde dans la bouche, Lollipop Chainsaw est totalement ce genre de jeu court mais dont on jouera à fond tant qu'on aura la manette entre les mains. Malgré quelques défauts notoires mais surtout une durée de vie très faible, le jeu saura tout de même pleinement vous divertir et vous amusera de bout en bout.
14/20
De Koiwai [12811 Pts], le 11 Août 2013 à 22h25
J'ai bien aimé le début de ce jeu, puis ai été contraint de le mettre de côté faute de temps, et finalement je ne suis toujours pas revenu dessus... Il serait temps ^^"
De erotaku, le 05 Août 2013 à 18h37
va falloir que je me le procure se jeux
De Bobmorlet [5629 Pts], le 04 Août 2013 à 20h20
Ce jeu est bien trippant! Du délire non stop, le tout dans de beaux graphismes!
De Damsgoug [1412 Pts], le 04 Août 2013 à 13h39
Le test m'a décidé. J'attends comme d'autres une baisse de prix.
De tsubasadow [4303 Pts], le 30 Juillet 2013 à 21h25
Ce jeu me tente depuis un moment, j'attends que son prix baisse avant de me le prendre mais je pense qu'à la rentrée ça sera bon. En tout cas ce test m'a donné encore plus envie d'y jouer.
De Jackos [166 Pts], le 29 Juillet 2013 à 12h02
Je fais partie des gens qui adhérent à tous ce que fais Suda 51. Je n'ai pas encore fais Lollipop Chainsaw et mais sa ne va pas tarder surtout qu'il y a Killer is Dead qui arrive fin août!!!