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Jeux Video Test - Metroid Prime Trilogy

Lundi, 11 Février 2013 à 09h44

En ce début de semaine, découvrez le test de Metroid Prime Trilogy par Kimi.




26 octobre 2007 : date de sortie de Metroid Prime 3 Corruption, le dernier volet de Retro Studios tant attendu par toute une flopée de joueurs avides d’exploration. Ce dernier opus, plus orienté action qu'exploration, referma comme il se doit la trilogie des Prime lancée en 2003 sur le Cube de couleur violette. Ce triptyque ayant connu un fort succès et ayant marqué les esprits de part ses qualités graphiques et sonores entre autres, Nintendo s’empressa alors de regrouper les trois opus de la trilogie dans un seul jeu et unique jeu : Metroid Prime Trilogy, disponible sur la Wii. Vous êtes un néophyte en ce qui concerne l’univers sombre et torturé de Samus Aran et vous voulez en apprendre davantage ? Vous êtes un vieux de la vieille et vous voulez revisiter à nouveau tous les moindres recoins de Tallon IV & Ether, wiimote et nunchuk en main ? Qu’à cela ne tienne, votre vœu est exaucé avec cette compilation.

Avant de s’attarder sur cette compilation plus en détail, évoquons tout d’abord le boxart du recueil de cette trilogie désormais culte. En Europe, nous avons eu juste droit boîte cartonnée dont les inscriptions sont notées en lettres grises métallisées, le titre du jeu étant inscrit en lettres majuscules, tout en relief. À l’instar de cette édition, l’Amérique du nord a pu bénéficier en plus, d’un boîtier en métal pour ce Metroid Prime Trilogy. Quelques sites proposaient également, durant une courte durée, plusieurs suppléments appréciables comme un t-shirt ou encore un poster à l’effigie de la chasseuse de primes emblématique de Nintendo. Pourquoi une telle différence de contenu entre les deux continents ? L’Europe ne serait-elle pas une cible secondaire aux yeux de l’éditeur japonais ? Une cible de seconde zone à un tel point que nous ne recevions que les miettes, les restes des produits commercialisés ?

Cette problématique existentielle étant désormais posée, analysons l’édition de ce Metroid Prime Trilogy qui s’offre à nous. L’arrière du boîtier cartonné fait la part belle aux trois épisodes de Retro Studios, piochant un extrait de chaque opus en guise de mise en bouche. Une phrase d’accroche est annotée : « L’expérience Metroid Prime ultime ! ». Cette dernière aura le mérite de faire saliver nombre de joueurs, qu’ils soient prosélytes ou confirmés. Après avoir soulevé le boîtier, nous pouvons contempler l’illustration de cette compilation qui est, tout simplement, identique à celle du précédent support. Nous pouvons y voir en son centre le canon de Samus Aran chargé à bloc dans notre direction. Le visage de Samus Aran n’est, bien entendu, pas visible étant donné que la chasseuse de primes porte sur ses frêles épaules son costume Varia mais on peut y discerner une once de détermination. Samus Aran est une femme forte, coriace, ne faisant preuve d’aucune compassion envers ses adversaires : la jaquette de ce Metroid Prime Trilogy a su parfaitement retranscrire le caractère de l’héroïne. Samus a d’ailleurs quelqu’un dans le collimateur de son canon, à savoir le joueur en lui-même. L’image du jeu met d’ores et déjà le joueur en alerte en alerte : il va vivre du expérience vidéo-ludique hors du commun et être projeté violemment contre un mur. Le choc sera si abrupt, dur, que le joueur ne pourra plus se relever, étant cloué sur place devant un déluge graphique et sonore hallucinant. Une autre illustration, tout aussi somptueuse, est présente si le joueur fera l’effort de retourner l’emballage. Il y verra apparaître une Samus Aran dont la ténacité n’est plus à prouver. Les couleurs utilisées sont très sobres, oscillant entre le noir, le gris et le blanc, reflétant à merveille l’esprit de la trilogie de Retro Studios. À l’intérieur du boîtier en plastique est présent le disque du jeu reprenant l’illustration principale du soft, le trou du disque étant l‘espace d‘où sortent les tirs d‘énergie et les missiles. Un mode d’emploi relativement épais est à la disposition du joueur et relate toutes informations concernant les trois opus de la trilogie. Pour terminer, un artbooklet dont la qualité n’a rien à envier celle de la trilogie est disponible. Il retrace les évènements se produisant au sein des trois jeux estampillés Metroid Prime (que je ne vous conseille pas de lire, sous peine de vous prendre une avalanche de spoilers en pleine figure) et également un tas d’illustration fourmillant de détails et étant relatives à la pré-production de la trilogie (prototypes de Samus, boule morphing, planètes, adversaires…). Une petite pépite pour les collectionneurs et les amoureux de la saga.

Trêves de bavardages inutiles, ôtons le disque de son support, insérons le dans la fente de la console prévue à cet effet et lançons, par l’intermédiaire de la chaîne disque, ce Metroid Prime Trilogy. Vous vous demandiez à quoi ressemblait l’intérieur du canon de Samus Aran, technologie légendaire du Peuple Chozo? Vous allez être servis. En effet, l’introduction de cette compilation nous plonge le désossement et l’assemblage du canon de la donzelle blondinette de Nintendo. Des barres de métal de métal s’ouvrent, se referment, des pistons, engrenages et roulettes font irruption, virevoltent dans tous les sens pour l’encastrement final de l’arme. Le tout sur un fond musical totalement inédit et légendaire, à l’image de cette trilogie culte qu’est Metroid Prime. Une fois l’introduction terminée et la bouton A pressé, trois emplacements de sauvegarde s’offre à nous. Il nous est impératif de choisir un Mii pour notre partie (chaque emplacement de sauvegarde regroupant les trois opus de la trilogie). Une fois le Mii choisi, nous atterrissons sur le menu principal du jeu qui nous permettra de lancer une partie, de voir notre avancée dans chaque épisode par le biais de la zone visitée pour la dernière sauvegarde en date et d‘un pourcentage. Il est, bien entendu, possible de faire un tour dans les options pour, éventuellement, ajuster tout un tas de paramètres mais la configuration du jeu par défaut fera en sorte que vous n’ayez pas à effectuer de quelconques modifications. Précisons pour terminer que si vous opérez quelques changements cela aura un impact direct sur les trois jeux et non sur un en particulier. Soulignons la présence du mode multi-joueur de Metroid Prime 2 Echoes, très anecdotique comme dans sa version initiale mais assez fun de temps en temps. En revanche aucun mode online n’est présent pour le mode multi.

Dès lors que vous commencerez, le canon de Samus se chargera et vous pourrez voir apparaître la chasseuse de primes lancer sa boule d’énergie. Cette petite introduction, assez courte soit-elle a la mérite de mettre d’entrée de jeu le joueur dans l’ambiance du titre. Par défaut, ces petites cinématiques d’une poignée de secondes présenteront Samus sous son Costume Varia, mais elles épouseront, au fur et à mesure de la progression du joueur. l’arsenal de la chasseuse de primes. Le joueur pourra donc voir la cinématique sous différentes formes, Samus possédant son Costume Sombre ou de Lumière dans Metroid Prime 2 : Echoes ou le Dispositif Anti-Phazon présent dans Metroid Prime 3 : Corruption.

Faisons juste un petit rappel très bref pour les retardataires concernant la trilogie des Prime. Chaque opus se joue en vue à la première personne, le joueur étant du début jusqu’à la fin dans la combinaison de Samus Aran. L’immersion n’en est que plus vive par le biais des nombreux détails présents dans chaque épisode (couche de givre, buée, gouttes de pluie etc…) Retro Studios a su bonifier la licence culte de Nintendo en passant brillamment le cap du passage de la 2D vers la 3D avec Metroid Prime et n’a cessé de nous offrir des épisodes de qualité avec les deux opus suivants sortis respectivement sur GameCube et sur Wii. L'élément principal de la trilogie des Prime est le phazon, un réseau de couleur bleue fluorescent d'apparence gélatineuse mais qui peut prendre d'autres formes : liquide, cristallisée ou gazeuse. Le joueur aura fort à faire avec cette substance, cette dernière étant utilisée par les Pirates de l'Espace et prenant de l'ampleur et fur à mesure de la progression dans la trilogie.

Passons de l’autre côté de la visière et analysons les deux premiers opus sur GameCube : Metroid Prime et Metroid Prime 2 : Echoes. Le principal attrait de ce Metroid Prime Trilogy étant de rejouer les deux premiers épisodes avec le game system du dernier opus les contrôles des deux premiers épisodes restent identiques à ceux de Corruption. À savoir le déplacement de l’héroïne, le lock des adversaires ainsi que le passage en boule morphing qui se font par le biais du nunchuck et l’orientation du canon grâce à la wiimote que le joueur devra orienter vers le capteur. Nous retrouvons les viseurs disponible par le biais du bouton - de la wiimote, il y a toujours cet écran transparent de présent qui vous permet de choisir le viseur de votre choix en orientant tout simplement la wiimote vers le viseur désiré. Concernant les deux premiers opus, le choix du rayon ne se fait plus par le biais du stick C de couleur jaune celui-ci étant absent sur la wiimote mais par le biais du bouton + de la manette, à droite du bouton Home. Le système pour le choix des armes est identique à celui des viseurs, toujours orienter la manette vers l’arsenal de notre choix. Pour revenir au rayon de base vous pourrez le sélectionner par le biais du cercle transparent ou en appuyant simplement sur le bouton +. Soulignons également la présence du saut en boule morphing, fonction exclusive de Metroid Prime 3 qui a été ajoutée dans les deux premiers épisodes de la trilogie.

En terme de sensations de jeu, je ne saurais vous conseiller la version GameCube ou Wii, celles-ci étant identiques l‘une à l‘autre. La principale évolution se situant au niveau des contrôles qui ont été détaillés ci-dessus. Selon le joueur que vous êtes, les deux opus sur GameCube seront peut-être plus vifs dans ce Metroid Prime Trilogy , tout dépendra des niveaux de sensibilités sélectionnés et de votre vitesse à pivoter la wiimote à l’écran. À noter également que le lock n’est plus obligatoire, à l’instar de la maniabilité GameCube où vous deviez éliminez un ennemi locké au préalable avec la gachette L, vous pourrez, avec les contrôles spécifiques de Metroid Prime 3 : Corruption, locker un ennemi et pouvoir concentrer vos tirs sur un autre adversaire. En guise de fin, il me semble que la difficulté d’Echoes fut légèrement remaniée dans ce Metroid Prime Trilogy, j’ai trouvé les affrontements contre le gardien boule turbo ou encore Quadraxis plus faciles que dans la version initiale.

En dehors de ces quelques changements, Metroid Prime Trilogy reprend le système de crédits instauré dans Metroid Prime 3 : Corruption et qui permet de débloquer une tonne de bonus comme l’OST de chaque épisode ou encore une pléthore d’artworks à contempler.

Pour terminer, aucune innovation majeure n’a été apportée aux jeux en règle générale, ces derniers étant les mêmes qu’auparavant. Le gros plus de cette compilation étant l’utilisation optimale de la wiimote et du nunchuk. En plus de regrouper trois jeux au sein d’un seul et unique disque, Metroid Prime Trilogy bénéficiait et bénéficie toujours d’un prix avoisinant généralement les 40 euros, soit trois jeux pour le prix d’un. Un prix attractif donc, qui pourrait en faire craquer plus d’un.




Graphismes :
Regarder la fine pluie se poser sur la visière, voir la buée apparaître devant soi, contempler les environnements immenses qui s’offrent à nous… Reto Studios a livré un travail monumental concernant l’aspect graphique de la trilogie des Prime. Chaque épisode bénéficie d’environnements très soignés, frôlant l’indécence. Un petit plaisir coupable pour nos pupilles.

Sons :
Le constat reste le même concernant les thèmes de ce Metroid Prime Trilogy. Nous retrouvons bien entendu les musiques respectives de chaque épisode, il y a juste le thème d’introduction qui est totalement inédit. Jouant sur un ton assez dramatique, il n’en reste pas moins fabuleux et représente à merveille l’esprit de cette trilogie

Maniabilité :
Contrairement à ce que l’on pourrait penser, il ne faut pas agiter la télécommande comme un fou pour progresser dans Metroid Prime Trilogy. Son utilisation doit être calme, posée et elle se révèle être, au fur et à mesure très intuitive.

Durée de vie :
Environ 60 heures pour terminer les trois jeux une première fois, trois fois plus pour terminer la trilogie à 100%. Plusieurs niveaux de difficultés sont disponibles ce qui offre un challenge de taille au joueur qui serait tenter de recommencer les différentes aventures de Samus à plusieurs reprises

Scénario :
La trame scénaristique de la trilogie des Prime tourne essentiellement autour du phazon, substance dangereuse que Samus Aran retrouvera sur Tallon IV, Ether ainsi que sur Phaaze. Les questions apportées au début de la trilogie sont entièrement résolves dans le dernier opus. Un scénario très intéressant en somme, pour peu que l’on s’y attarde dessus.

En résumé :
Avec Metroid Prime Trilogy, Nintendo a réussi un exploit : celui de réunir les trois épisodes du triptyque dans un seul et unique disque tout en proposant le jeu à un prix défiant toute concurrence. Je ne saurait vous conseiller de vous procurer immédiatement ce jeu pour vous faire un avis définitif sur l’univers de Metroid ou, pour les nostalgiques, de revisiter les premiers épisodes, grâce à la wiimote et au nunchuk. La trilogie de Retro Studios restera donc une saga intemporelle qui aura marqué nombre de joueurs. Une trilogie indispensable pour un enrichissement culturel certain que toute personne devrait avoir dans sa collection vidéo-ludique.

17/20

commentaires

shinob

De shinob [127 Pts], le 13 Février 2013 à 12h16

Tous les jeux metroid vont passer sur le grill avec kimi ^^

Dim12

De Dim12 [4930 Pts], le 11 Février 2013 à 14h29

Sympa le test

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