Ciné-Asie Critique - The Cat' les griffes de l'enfer
Place aux miaulements et aux frissons aujourd'hui avec la chronique de Luciole21 portant sur l'édition Blu6ray du film The Cat, les griffes de l'enfer !
Chat : mammifère carnivore, de la famille des félidés, ayant de nombreuses espèces domestiques et quelques-unes sauvages.
La définition de base de ce cher petit félin oublie de préciser que le chat est apprécié de quasiment tout le monde, les fans de mangas en étant eux aussi particulièrement gagas. Seulement, tous les fans de mangas n'ont pas vu The Cat, les griffes de l'enfer, auquel cas leur ardent amour à l'égard de ces petites boules de poils « trooooooop mignooooooonne » en aurait été sérieusement ébranlé.
« Le grand retour du film d'épouvante asiatique », prône la jaquette du film. Plus précisément qu'asiatique, c'est l'un des derniers films d'épouvantes Coréens qu'Elephant Films nous présente à travers la seule réalisation parue en France d'un certain Byeon Seung-Wook. Le boîtier arbore également avec fierté la mention « Sélection officielle du 19ème festival du film fantastique de Gérardmer 2012 », ce festival récompensant les meilleurs films fantastiques, comme son nom l'indique. Il est toutefois important de noter que « faire partie d'une sélection officielle » ne signifie pas « remporter un prix à une sélection officielle », le film ici présenté n'ayant rien gagné du tout, malgré sa nomination.
C'est donc en compagnie de nombreux chats que s'ouvre le film. La jeune So-Yeon travaille dans une animalerie, et est elle aussi une grande amoureuse des félins. Un jour, la propriétaire de l'un des chats dont elle s'occupait régulièrement meurt dans des circonstances mystérieuses, et notre héroïne se voit chargée de s'occuper du chat en question, nommé Silky. Une fois dans la demeure de So-Yeon, on en apprend un peu plus sur cette jeune femme, qui s'avère violemment claustrophobe : en effet, elle refuse d'emprunter les ascenseurs, et n'a absolument aucune porte dans sa maison, excepté celle à l'entrée. Les problèmes commencent à survenir avec cette cohabitation, car depuis que So-Yeon a accueillit Silky chez elle, non seulement les visions cauchemardesques d'une petite fille aux yeux de chat s'imposent à elle, mais de nombreuses personnes dans son entourage meurent dans d'étranges circonstances. Un seul point commun entre les différentes morts : un ou plusieurs chats étaient présents sur les lieux.
Cela peut paraître à première vue ridicule, après tout, comment réussir à faire peur avec une petite fille et quelques chats ? Pour la petite fille, nul besoin de l'expliquer, créer une ambiance malsaine avec ce type de personnages est devenu un classique, sans compter qu'ici, les maquilleurs peuvent êtres félicités pour leur travail, tant le visage du petit monstre à lui seul effraie le spectateur. Pour ce qui est des chats en revanche, la tache semble plus ardue, et pourtant, c'est ici particulièrement réussi, sans révolutionner le genre.
On en vient à expliquer « comment » le réalisateur tente d'instaurer un climat de peur chez le spectateur. Comme dit ci-dessus, rien de bien original : une porte qui claque, une musique lancinante qui hurle au bon moment, des effets visuels sur le visage des chats, et le tour est joué. On s'attend à avoir peur, on se prépare, et le moment venu, on sursaute quand même, le grand classique. Pas particulièrement orignal au niveau de la mise en scène donc, mais tout de même rudement efficace, on flippe à partir de pas grand chose finalement. Tout le talent du réalisateur est là, il maîtrise les ficelles du genre.
Le côté épouvante est donc assuré, mais je précise tout de même que je suis très facilement apeuré devant ce genre de films, mes propos sont donc à relativiser.
Là où le film pèche un peu en revanche, c'est du côté du scénario. En effet, le synopsis cité ci-dessus représente les trois quarts du film. Les gens meurent autour de l’héroïne, et l'enquête pour résoudre les mystères patine pendant 1h30 avant de proposer un dénouement. Le film accuse par conséquent certaines longueurs, et un schéma meurtre/vision/meurtre/vision qui tombe presque dans la redondance. On pourra également déplorer l'histoire d'amour entre So-Yeon et l'un de ses anciens camarades de classe, devenu agent de police, cette dernière n'apportant rien à l'histoire.
Reste un dénouement plutôt réussi et inattendu, qui parvient à émouvoir sans tomber dans une moralité forcée, et qui ne laissera pas le spectateur sur sa faim. Les chats quant à eux, ne sont à aucun moment laissés en reste, ils sont presque toujours présents, servant tantôt à apeurer, tantôt à attendrir.
La réalisation quant à elle est impeccable sans être révolutionnaire, une fois encore. La qualité du Blu-ray met particulièrement bien en valeur un découpage simple mais efficace, des travelling fluides et un jeu d'acteur convaincant. La bande son se fait très discrète, quand elle n'est pas absente, seul le générique de fin propose une mélodie douce et agréable, un vrai plaisir.
L'édition proposé par Elephant Films est de bonne facture, même si la phrase «...tente de se débarrasser de Silky, dont les miaulements plaintifs lui rendent également la vie insupportable... » présente dans le synopsis est tout simplement fausse, il n'est aucunement question de miaulements posant problème dans le film. Les bonus, se limitant à une bande annonce et une galerie d'image, pourront également en décevoir plus d'un.
Un film maîtrisé et efficace, mais trop peu original, voilà comment définir simplement The Cat, Les griffes de l'enfer. Les fanatiques d'épouvante pourront y trouver leur compte, et le spectateur à la recherche d'un divertissement pour occuper sa soirée pyjama aussi. Sans être un must have, un film qui vaut le coup d’œil.
Chat : mammifère carnivore, de la famille des félidés, ayant de nombreuses espèces domestiques et quelques-unes sauvages.
La définition de base de ce cher petit félin oublie de préciser que le chat est apprécié de quasiment tout le monde, les fans de mangas en étant eux aussi particulièrement gagas. Seulement, tous les fans de mangas n'ont pas vu The Cat, les griffes de l'enfer, auquel cas leur ardent amour à l'égard de ces petites boules de poils « trooooooop mignooooooonne » en aurait été sérieusement ébranlé.
« Le grand retour du film d'épouvante asiatique », prône la jaquette du film. Plus précisément qu'asiatique, c'est l'un des derniers films d'épouvantes Coréens qu'Elephant Films nous présente à travers la seule réalisation parue en France d'un certain Byeon Seung-Wook. Le boîtier arbore également avec fierté la mention « Sélection officielle du 19ème festival du film fantastique de Gérardmer 2012 », ce festival récompensant les meilleurs films fantastiques, comme son nom l'indique. Il est toutefois important de noter que « faire partie d'une sélection officielle » ne signifie pas « remporter un prix à une sélection officielle », le film ici présenté n'ayant rien gagné du tout, malgré sa nomination.
C'est donc en compagnie de nombreux chats que s'ouvre le film. La jeune So-Yeon travaille dans une animalerie, et est elle aussi une grande amoureuse des félins. Un jour, la propriétaire de l'un des chats dont elle s'occupait régulièrement meurt dans des circonstances mystérieuses, et notre héroïne se voit chargée de s'occuper du chat en question, nommé Silky. Une fois dans la demeure de So-Yeon, on en apprend un peu plus sur cette jeune femme, qui s'avère violemment claustrophobe : en effet, elle refuse d'emprunter les ascenseurs, et n'a absolument aucune porte dans sa maison, excepté celle à l'entrée. Les problèmes commencent à survenir avec cette cohabitation, car depuis que So-Yeon a accueillit Silky chez elle, non seulement les visions cauchemardesques d'une petite fille aux yeux de chat s'imposent à elle, mais de nombreuses personnes dans son entourage meurent dans d'étranges circonstances. Un seul point commun entre les différentes morts : un ou plusieurs chats étaient présents sur les lieux.
Cela peut paraître à première vue ridicule, après tout, comment réussir à faire peur avec une petite fille et quelques chats ? Pour la petite fille, nul besoin de l'expliquer, créer une ambiance malsaine avec ce type de personnages est devenu un classique, sans compter qu'ici, les maquilleurs peuvent êtres félicités pour leur travail, tant le visage du petit monstre à lui seul effraie le spectateur. Pour ce qui est des chats en revanche, la tache semble plus ardue, et pourtant, c'est ici particulièrement réussi, sans révolutionner le genre.
On en vient à expliquer « comment » le réalisateur tente d'instaurer un climat de peur chez le spectateur. Comme dit ci-dessus, rien de bien original : une porte qui claque, une musique lancinante qui hurle au bon moment, des effets visuels sur le visage des chats, et le tour est joué. On s'attend à avoir peur, on se prépare, et le moment venu, on sursaute quand même, le grand classique. Pas particulièrement orignal au niveau de la mise en scène donc, mais tout de même rudement efficace, on flippe à partir de pas grand chose finalement. Tout le talent du réalisateur est là, il maîtrise les ficelles du genre.
Le côté épouvante est donc assuré, mais je précise tout de même que je suis très facilement apeuré devant ce genre de films, mes propos sont donc à relativiser.
Là où le film pèche un peu en revanche, c'est du côté du scénario. En effet, le synopsis cité ci-dessus représente les trois quarts du film. Les gens meurent autour de l’héroïne, et l'enquête pour résoudre les mystères patine pendant 1h30 avant de proposer un dénouement. Le film accuse par conséquent certaines longueurs, et un schéma meurtre/vision/meurtre/vision qui tombe presque dans la redondance. On pourra également déplorer l'histoire d'amour entre So-Yeon et l'un de ses anciens camarades de classe, devenu agent de police, cette dernière n'apportant rien à l'histoire.
Reste un dénouement plutôt réussi et inattendu, qui parvient à émouvoir sans tomber dans une moralité forcée, et qui ne laissera pas le spectateur sur sa faim. Les chats quant à eux, ne sont à aucun moment laissés en reste, ils sont presque toujours présents, servant tantôt à apeurer, tantôt à attendrir.
La réalisation quant à elle est impeccable sans être révolutionnaire, une fois encore. La qualité du Blu-ray met particulièrement bien en valeur un découpage simple mais efficace, des travelling fluides et un jeu d'acteur convaincant. La bande son se fait très discrète, quand elle n'est pas absente, seul le générique de fin propose une mélodie douce et agréable, un vrai plaisir.
L'édition proposé par Elephant Films est de bonne facture, même si la phrase «...tente de se débarrasser de Silky, dont les miaulements plaintifs lui rendent également la vie insupportable... » présente dans le synopsis est tout simplement fausse, il n'est aucunement question de miaulements posant problème dans le film. Les bonus, se limitant à une bande annonce et une galerie d'image, pourront également en décevoir plus d'un.
Un film maîtrisé et efficace, mais trop peu original, voilà comment définir simplement The Cat, Les griffes de l'enfer. Les fanatiques d'épouvante pourront y trouver leur compte, et le spectateur à la recherche d'un divertissement pour occuper sa soirée pyjama aussi. Sans être un must have, un film qui vaut le coup d’œil.
De motoko83 [2061 Pts], le 17 Janvier 2013 à 12h04
J'ai vraiment adoré ce film... Le grand frisson n'était pas spécialement au rendez-vous mais j'ai trouvé l'histoire très bien tournée... Je le conseille...
De shinob [127 Pts], le 16 Janvier 2013 à 11h15
Faut que l'achète un jour !
De Koiwai [12807 Pts], le 15 Janvier 2013 à 19h43
Ca me confirme mon envie de le voir !
De Sunshishi [2411 Pts], le 15 Janvier 2013 à 10h43
Ahah j'ai adoré ce film, déjà car j'adore les chats (je sais ce n'est pas une raison) mais aussi parce que l'histoire est pas mal n.n
De lMl, le 15 Janvier 2013 à 10h02
Un film que j'ai acquis en VO, et le titre y est vraiment plus convainquant "The Cat : Two eyes that See Death".
Bien sur il n'est pas très effrayant, mais reste agreable à visionner, enfin, rien que la presence de Park Min Young donne un interet au film <3