Jeux Video Test - Dead or Alive 4
Après vous avoir proposé récemment les tests des trois premiers opus de la saga et en attendant celui du cinquième, Rogue Aerith vous propose de revenir aujourd'hui sur Dead or Alive 4.
Sorti fin décembre 2005 au Japon et aux Etats-Unis et fin janvier 2006 en Europe, Dead or alive 4 est exclusif à la Xbox 360 et est l'un des tout premiers jeux de la console de Microsoft... qui a fêté ses 7 ans il y a quelques jours (et oui, déjà !). Si DOA2 avait marqué les esprits et que DOA3 avait confirmé l'essai sans être non plus époustouflant, qu'en est-il de ce quatrième épisode ?
Commençons par le panel de personnages. Première déception : comme dans DOA2 et DOA3 en leur temps, il y a bien quelques nouveaux personnages, mais ceux-ci se comptent sur les doigts d'une seule main. Vous ferez ainsi la connaissance de Kokoro, une apprentie geisha, Eliot, un jeune britannique meurtri par son histoire personnelle (original non ?), La Mariposa, une catcheuse masquée, mais aussi, pour les purs fans Microsoft, de Spartan Nicole-458 (une guerrière revêtant l'armure du célèbre Master Chief de la saga Halo... oui, ça ne renforce pas la crédibilité et l'identité de DOA de jouer ce personnage dans un combat, mais qu'importe). Pour le reste, tous les personnages déjà présents dans les volets précédents sont là (et forcément, pas une naïade n'a été oubliée, sous peine de suicide collectif de fans par ingestion de silicone...les vrais fans comprendront) : Brad, Christie, Lei Fang, Jan Lee, Gen Fu, Bayman, Leon, Hayate/Ein, l'égérie de la saga Kasumi, Ayane, Zack, Bass et sa fille Tina, Hitomi Hayabusa, Helena, et même Tengu. Au final, on se retrouve avec un roster d'une vingtaine de personnages. C'est peu par rapport à d'autres séries, c'est pourquoi on aurait apprécié voir arriver plus de quatre nouveaux personnages, car au rythme où vont les sorties des nouveaux épisodes de la saga, on risquerait fort de ne jamais dépasser 25 personnages avant qu'elle ne soit enterrée ! Mais bon, heureusement DOA4 tire toujours ses forces d'un autre terrain, qui avait été insuffisamment changé par le volet précédent : le gameplay. Sans encore une fois tout bouleverser, DOA4 effectue des petits réglages sympas qui ont fait la différence, mais qui laissaient quand même le joueur sur sa faim.
Petit rappel : Dead or alive, c'est un gameplay conçu pour être accessible, donnant tout ce qu'il a sur le dynamisme et la fluidité des combats, grâce à un système de contres rapides et des combos ravageuses. La série des DOA est ainsi connue pour ses combats rapides, servis par des animations de personnages qui doivent forcément être à la hauteur (et elles le sont). Petit changement avec cet opus 4 : si le système de contres reste toujours facile d'utilisation, le timing a cependant une importance encore plus grande, les contres sont encore plus violents et spontanés qu'auparavant, ce qui renforce le spectacle. Tout cela donne d'ailleurs une IA plus agressive que dans les précédents volets, et il faut un petit temps d'adaptation afin de pouvoir intégrer ce système de contres devenu plus « sauvage ». Un système de charges pour déclencher certains coups spéciaux a également été introduit. Pour le reste, pas besoin d'adaptation, le changement s'arrête là. Il y a bien l'intégration d'objets/obstacles pouvant être utilisés par les personnages, mais cette nouveauté est tellement discrète qu'elle ne mérite pas qu'on s'y attarde outre mesure.
Comme DOA3 en son temps sur Xbox, DOA4 fut lors de sa sortie la nouvelle référence graphique en matière de jeux de combat. Des enchevêtrements de polygones sont toujours présents, de même que l'aliasing dont on se demande si on pourra totalement s'en débarrasser un jour, les textures sont parfois un peu baveuses à certains endroits, mais sur le reste, DOA4 impressionne. C'est en particulier les couleurs chatoyantes des décors naturels, la gestion du textile, les visages des demoiselles, et comme d'habitude, la qualité de l'animation des combattant(e)s (quel plaisir que cette décomposition fluide des mouvements ! On est vraiment loin d'un Tekken ou d'un Soul cab', il n'y a pas à y redire !) qui font mouche. Certains niveaux sont marquants, en particulier ceux faisant appel aux traditions japonaises (les cerisiers en fleurs, les décors tropicaux...). Petit regret : les changements de décors, une autre spécificité de la saga, gagnent encore en dynamisme mais ne sont pas non plus extrêmement impressionnants.
Du côté des modes de jeux, on retrouve les trop classiques Story, Survival et Time Trial. Un mode online efficace fait heureusement son apparition. La Team Ninja a cependant davantage soigné la forme que le fond, privilégiant une interface conviviale (customisation d'avatar, différents thèmes de « salle d'attente » de combats disponibles, télé pour regarder les combats en cours...) que le fond (les modes de jeux manquent d'originalité). Le mode le plus plaisant est finalement celui vous permettant de revoir vos combats : ralentis, arrêts, effets de style permettent de se rendre compte du travail effectué sur l'animation et les personnages (et d'assouvir le fantasme des fans depuis le premier volet : regarder les sous-vêtements des poupées présentes à l'écran). On regrette fortement cependant l'absence de personnalisation des combattant(e)s via des objets, puisqu'il faudra encore se satisfaire des costumes (certes jolis et nombreux) déjà disponibles.
Graphismes :
La force de DOA4 réside dans l'animation de ses combattants, et évidemment, de ses combattantes, pourvues d'attributs féminins toujours aguicheurs. Les couleurs et la gestion des lumières sont aussi impressionnantes. DOA4 s'avère peu décevant, si ce n'est sur l'aliasing et des accrocs ici et là (le plus énervant : les cheveux ou bouts de membres qui traversent les corps...).
Sons :
Variée dans l'ensemble, la bande-son évite l'aspect redondant, et c'est le principal pour un jeu de combat. Les doublages font très série B.
Maniabilité :
Augmentant encore la vitesse de jeu et la sauvagerie des joutes, le gameplay est toujours aussi agréable, et gagne un peu en technicité au niveau des contres. Pour le reste, zéro changement vraiment significatif.
Durée de vie :
Le mode online constituait le vrai plus à l'époque. Niveau solo par contre, pas grand chose à se mettre sous la dent à part les modes déjà vus et un roster qui reste en deçà des autres sagas de jeux de combat.
Scénario :
DEAD OR ALIVE... 4...
En résumé :
Avec la modification du système de contres, DOA4 gagne en dynamisme, en spectaculaire, et un peu en technicité. Mais DOA4 n'est pas gagnant au niveau des nouveautés, qui s'avèrent trop peu nombreuses. Profitant de son passage sur une console next gen, DOA4 marquait comme DOA3 un nouveau gap graphique dans les jeux de combat, mais ceci n'a été qu'éphémère. Il faudra encore attendre pour que Tecmo distille un vrai changement. Depuis DOA2, qui reste l'épisode fondateur, on n'a en effet pas vu beaucoup d'innovations !
Sorti fin décembre 2005 au Japon et aux Etats-Unis et fin janvier 2006 en Europe, Dead or alive 4 est exclusif à la Xbox 360 et est l'un des tout premiers jeux de la console de Microsoft... qui a fêté ses 7 ans il y a quelques jours (et oui, déjà !). Si DOA2 avait marqué les esprits et que DOA3 avait confirmé l'essai sans être non plus époustouflant, qu'en est-il de ce quatrième épisode ?
Commençons par le panel de personnages. Première déception : comme dans DOA2 et DOA3 en leur temps, il y a bien quelques nouveaux personnages, mais ceux-ci se comptent sur les doigts d'une seule main. Vous ferez ainsi la connaissance de Kokoro, une apprentie geisha, Eliot, un jeune britannique meurtri par son histoire personnelle (original non ?), La Mariposa, une catcheuse masquée, mais aussi, pour les purs fans Microsoft, de Spartan Nicole-458 (une guerrière revêtant l'armure du célèbre Master Chief de la saga Halo... oui, ça ne renforce pas la crédibilité et l'identité de DOA de jouer ce personnage dans un combat, mais qu'importe). Pour le reste, tous les personnages déjà présents dans les volets précédents sont là (et forcément, pas une naïade n'a été oubliée, sous peine de suicide collectif de fans par ingestion de silicone...les vrais fans comprendront) : Brad, Christie, Lei Fang, Jan Lee, Gen Fu, Bayman, Leon, Hayate/Ein, l'égérie de la saga Kasumi, Ayane, Zack, Bass et sa fille Tina, Hitomi Hayabusa, Helena, et même Tengu. Au final, on se retrouve avec un roster d'une vingtaine de personnages. C'est peu par rapport à d'autres séries, c'est pourquoi on aurait apprécié voir arriver plus de quatre nouveaux personnages, car au rythme où vont les sorties des nouveaux épisodes de la saga, on risquerait fort de ne jamais dépasser 25 personnages avant qu'elle ne soit enterrée ! Mais bon, heureusement DOA4 tire toujours ses forces d'un autre terrain, qui avait été insuffisamment changé par le volet précédent : le gameplay. Sans encore une fois tout bouleverser, DOA4 effectue des petits réglages sympas qui ont fait la différence, mais qui laissaient quand même le joueur sur sa faim.
Petit rappel : Dead or alive, c'est un gameplay conçu pour être accessible, donnant tout ce qu'il a sur le dynamisme et la fluidité des combats, grâce à un système de contres rapides et des combos ravageuses. La série des DOA est ainsi connue pour ses combats rapides, servis par des animations de personnages qui doivent forcément être à la hauteur (et elles le sont). Petit changement avec cet opus 4 : si le système de contres reste toujours facile d'utilisation, le timing a cependant une importance encore plus grande, les contres sont encore plus violents et spontanés qu'auparavant, ce qui renforce le spectacle. Tout cela donne d'ailleurs une IA plus agressive que dans les précédents volets, et il faut un petit temps d'adaptation afin de pouvoir intégrer ce système de contres devenu plus « sauvage ». Un système de charges pour déclencher certains coups spéciaux a également été introduit. Pour le reste, pas besoin d'adaptation, le changement s'arrête là. Il y a bien l'intégration d'objets/obstacles pouvant être utilisés par les personnages, mais cette nouveauté est tellement discrète qu'elle ne mérite pas qu'on s'y attarde outre mesure.
Comme DOA3 en son temps sur Xbox, DOA4 fut lors de sa sortie la nouvelle référence graphique en matière de jeux de combat. Des enchevêtrements de polygones sont toujours présents, de même que l'aliasing dont on se demande si on pourra totalement s'en débarrasser un jour, les textures sont parfois un peu baveuses à certains endroits, mais sur le reste, DOA4 impressionne. C'est en particulier les couleurs chatoyantes des décors naturels, la gestion du textile, les visages des demoiselles, et comme d'habitude, la qualité de l'animation des combattant(e)s (quel plaisir que cette décomposition fluide des mouvements ! On est vraiment loin d'un Tekken ou d'un Soul cab', il n'y a pas à y redire !) qui font mouche. Certains niveaux sont marquants, en particulier ceux faisant appel aux traditions japonaises (les cerisiers en fleurs, les décors tropicaux...). Petit regret : les changements de décors, une autre spécificité de la saga, gagnent encore en dynamisme mais ne sont pas non plus extrêmement impressionnants.
Du côté des modes de jeux, on retrouve les trop classiques Story, Survival et Time Trial. Un mode online efficace fait heureusement son apparition. La Team Ninja a cependant davantage soigné la forme que le fond, privilégiant une interface conviviale (customisation d'avatar, différents thèmes de « salle d'attente » de combats disponibles, télé pour regarder les combats en cours...) que le fond (les modes de jeux manquent d'originalité). Le mode le plus plaisant est finalement celui vous permettant de revoir vos combats : ralentis, arrêts, effets de style permettent de se rendre compte du travail effectué sur l'animation et les personnages (et d'assouvir le fantasme des fans depuis le premier volet : regarder les sous-vêtements des poupées présentes à l'écran). On regrette fortement cependant l'absence de personnalisation des combattant(e)s via des objets, puisqu'il faudra encore se satisfaire des costumes (certes jolis et nombreux) déjà disponibles.
Graphismes :
La force de DOA4 réside dans l'animation de ses combattants, et évidemment, de ses combattantes, pourvues d'attributs féminins toujours aguicheurs. Les couleurs et la gestion des lumières sont aussi impressionnantes. DOA4 s'avère peu décevant, si ce n'est sur l'aliasing et des accrocs ici et là (le plus énervant : les cheveux ou bouts de membres qui traversent les corps...).
Sons :
Variée dans l'ensemble, la bande-son évite l'aspect redondant, et c'est le principal pour un jeu de combat. Les doublages font très série B.
Maniabilité :
Augmentant encore la vitesse de jeu et la sauvagerie des joutes, le gameplay est toujours aussi agréable, et gagne un peu en technicité au niveau des contres. Pour le reste, zéro changement vraiment significatif.
Durée de vie :
Le mode online constituait le vrai plus à l'époque. Niveau solo par contre, pas grand chose à se mettre sous la dent à part les modes déjà vus et un roster qui reste en deçà des autres sagas de jeux de combat.
Scénario :
DEAD OR ALIVE... 4...
En résumé :
Avec la modification du système de contres, DOA4 gagne en dynamisme, en spectaculaire, et un peu en technicité. Mais DOA4 n'est pas gagnant au niveau des nouveautés, qui s'avèrent trop peu nombreuses. Profitant de son passage sur une console next gen, DOA4 marquait comme DOA3 un nouveau gap graphique dans les jeux de combat, mais ceci n'a été qu'éphémère. Il faudra encore attendre pour que Tecmo distille un vrai changement. Depuis DOA2, qui reste l'épisode fondateur, on n'a en effet pas vu beaucoup d'innovations !