Dvd Chronique - Redline (DVD)
Aujourd'hui, Luciole nous propose son analyse du film d'animation Redline, licencié en France chez Kazé !
Dans un futur lointain, quelques passionnés d'adrénaline se livrent des courses sans merci au volant de bolides trafiqués au possible. L'un d'eux, JP dis « le gentil », est particulièrement apprécié du public pour ses nombreux crashs, ce qui lui permet d'être qualifié pour participer à la Redline, une course mythique où tous les coups sont permis. Bien que jamais revendiqué par l'équipe du film, les ressemblances avec l'univers du motor ball et d'Ashman en général se font nombreuses. JP, véritable Snev en puissance, évolue dans un monde sombre, à la limite du post-apocalyptique, et vit de courses où les concurrents, comme le public, ne sont à l'abri d'aucun danger.
Voilà donc un scénario somme toute classique, ne brillant pas par son originalité, mais peut-être la trame scénaristique se développera-t-elle suffisamment pour nous offrir une vision innovante du thème abordé ? Clairement pas. Si l'histoire tente quelques envolées scénaristiques, force est de constater qu'elle n'y parvient pas, ou du moins sans succès. Passé trouble, intervention de l'armée, conflit politique ou encore monstres dévastateurs, les intrigues secondaires se multiplient sans jamais aboutir à quoi que ce soit de concluant, certaines sont même littéralement abandonnées, laissant entre autre en plan un combat titanesque mais inutile entre deux énormes créature apparues comme un cheveu sur la soupe, et disparu aussi sec. Globalement, le scénario nous offre une opposition très contrastée entre originalité et stéréotype : d'un côté, un héros qui a si bonne conscience qu'il se refuse à se servir d'arme, contrairement à tous ses adversaire, une jolie fille déterminée à réaliser le rêve fou de son enfance ou encore un grand méchant aux motivations plus que douteuses ; de l'autre côté, quelques personnages secondaires atypiques, dans un univers qui gagnerait à être développé tant il est potentiellement riche, mais tel n'est pas le cas. Vous l'aurez compris, l'intérêt de Redline ne se trouve en aucun cas dans son scénario, mais grave erreur que de s'arrêter à cela, car il a néanmoins beaucoup à offrir.
Malgré un scénario qui oscille entre l'inexistant et le mauvais, une fois le film lancé, celui-ci vous happe et ne vous laisse de répit qu'une fois complètement écoulé et cela grâce à une recette des plus simple : de l'action, de la vitesse et d'une façon générale, du fun à outrance. Le spectateur en prend plein les yeux, et ce grâce à une réalisation absolument impeccable, l'union parfaite entre une explosion de couleurs et des zones d'ombres d'un noir impénétrable. Un procédé de déformation de l'image et des plans très courts desservent à merveille une impression de vitesse plus prenante que jamais, d’où se dégage un aspect assez « cartoon » et nul doute que les Fous du volant se retrouvent sur le banc de touche.
C'est à Takeshi Koike, ayant notamment travaillé sur l'épisode « Record du monde » d'Animatrix que nous devons cette réalisation, fruit d'un travail qui s'étend sur cinq années au total. On retrouve également Mamoru Ishii au scénario, celui-ci ayant entre autre travaillé sur les séquences animées de Kill Bill. La bande son est un savant mélange entre du hard rock et de l'electro et, sans être transcendante, est en harmonie avec le reste du film.
L'édition, sans fioriture, contient également un DVD bonus avec making of et autres interviews pour ceux qui seraient intéressés par des détails sur la réalisation : pas indispensable, mais instructif. Les voix originales sont à préférer à la VF, stéréotypante.
En définitif, Redline, c'est avant tout un grand moment de plaisir, dont les imperfections scénaristiques sont vite éclipsées par le rythme soutenu et la réalisation originale, détaillée et sublime à vous en brûler la rétine. Un indispensable pour tout fan d'animation, et plus encore.
LOVE. THE END.
Dans un futur lointain, quelques passionnés d'adrénaline se livrent des courses sans merci au volant de bolides trafiqués au possible. L'un d'eux, JP dis « le gentil », est particulièrement apprécié du public pour ses nombreux crashs, ce qui lui permet d'être qualifié pour participer à la Redline, une course mythique où tous les coups sont permis. Bien que jamais revendiqué par l'équipe du film, les ressemblances avec l'univers du motor ball et d'Ashman en général se font nombreuses. JP, véritable Snev en puissance, évolue dans un monde sombre, à la limite du post-apocalyptique, et vit de courses où les concurrents, comme le public, ne sont à l'abri d'aucun danger.
Voilà donc un scénario somme toute classique, ne brillant pas par son originalité, mais peut-être la trame scénaristique se développera-t-elle suffisamment pour nous offrir une vision innovante du thème abordé ? Clairement pas. Si l'histoire tente quelques envolées scénaristiques, force est de constater qu'elle n'y parvient pas, ou du moins sans succès. Passé trouble, intervention de l'armée, conflit politique ou encore monstres dévastateurs, les intrigues secondaires se multiplient sans jamais aboutir à quoi que ce soit de concluant, certaines sont même littéralement abandonnées, laissant entre autre en plan un combat titanesque mais inutile entre deux énormes créature apparues comme un cheveu sur la soupe, et disparu aussi sec. Globalement, le scénario nous offre une opposition très contrastée entre originalité et stéréotype : d'un côté, un héros qui a si bonne conscience qu'il se refuse à se servir d'arme, contrairement à tous ses adversaire, une jolie fille déterminée à réaliser le rêve fou de son enfance ou encore un grand méchant aux motivations plus que douteuses ; de l'autre côté, quelques personnages secondaires atypiques, dans un univers qui gagnerait à être développé tant il est potentiellement riche, mais tel n'est pas le cas. Vous l'aurez compris, l'intérêt de Redline ne se trouve en aucun cas dans son scénario, mais grave erreur que de s'arrêter à cela, car il a néanmoins beaucoup à offrir.
Malgré un scénario qui oscille entre l'inexistant et le mauvais, une fois le film lancé, celui-ci vous happe et ne vous laisse de répit qu'une fois complètement écoulé et cela grâce à une recette des plus simple : de l'action, de la vitesse et d'une façon générale, du fun à outrance. Le spectateur en prend plein les yeux, et ce grâce à une réalisation absolument impeccable, l'union parfaite entre une explosion de couleurs et des zones d'ombres d'un noir impénétrable. Un procédé de déformation de l'image et des plans très courts desservent à merveille une impression de vitesse plus prenante que jamais, d’où se dégage un aspect assez « cartoon » et nul doute que les Fous du volant se retrouvent sur le banc de touche.
C'est à Takeshi Koike, ayant notamment travaillé sur l'épisode « Record du monde » d'Animatrix que nous devons cette réalisation, fruit d'un travail qui s'étend sur cinq années au total. On retrouve également Mamoru Ishii au scénario, celui-ci ayant entre autre travaillé sur les séquences animées de Kill Bill. La bande son est un savant mélange entre du hard rock et de l'electro et, sans être transcendante, est en harmonie avec le reste du film.
L'édition, sans fioriture, contient également un DVD bonus avec making of et autres interviews pour ceux qui seraient intéressés par des détails sur la réalisation : pas indispensable, mais instructif. Les voix originales sont à préférer à la VF, stéréotypante.
En définitif, Redline, c'est avant tout un grand moment de plaisir, dont les imperfections scénaristiques sont vite éclipsées par le rythme soutenu et la réalisation originale, détaillée et sublime à vous en brûler la rétine. Un indispensable pour tout fan d'animation, et plus encore.
LOVE. THE END.
De Akuro [3096 Pts], le 03 Octobre 2012 à 10h47
un enorme film et une chronique qui met bien en avant les qualités du film ^^
De Luciole21 [2209 Pts], le 02 Octobre 2012 à 23h32
Merci ^_^
De Koiwai [12806 Pts], le 02 Octobre 2012 à 19h23
Un excellent divertissement, qui met à moitié de côté l'histoire au profit d'une vraie claque visuelle. Un film diablement fun, et une bonne chronique ^^
De Kimi [3391 Pts], le 02 Octobre 2012 à 17h48
Une bonne chronique de ta part Luciole ! :)