Dvd Chronique - Origine
Voici la chronique Luciole 21 portant sur l'édition DVD du film Origine de Keiichi Sugiyama, disponible en France chez Kazé.
« 300 ans après notre ère, la Terre vit meurtrie des blessures causées par l’inconscience de l’homme. Le monde est désormais dominé par la toute-puissance des esprits de la forêt qui infligent à l’humanité leur colère pour les souffrances passées.
Dans ce nouveau monde, coexistent deux cités : Ragna, qui œuvre pour le retour de la civilisation, et la Cité Neutre, qui prône l’harmonie avec la forêt.
Mais le destin s’en mêle lorsque le jeune Agito réveille par hasard Toola, une jeune fille du temps passé, conservée mystérieusement dans un sanctuaire interdit. Le fragile équilibre qui régente cette Terre est à nouveau menacé par l’apparition de celle à qui le passé a confié une mission : Toola. »
« Un divertissent conte écolo-futuriste. », « Une fable écolo et épique », « Une animation superbe et un suspense haletant », « Un spectacle dantesque et épique ».
Voilà ce qu’on peut lire sur le carton publicitaire d’Origine : un synopsis prometteur et des critiques qui ne tarissent pas d’éloges. Voyons ce qu’il en est de plus près.
Nous sommes donc dans un monde post apocalyptique puisque il a été dévasté par la « forêt ». Le héros, Agito, réveille Toola, qui vient du passé, et qui a le pouvoir de faire fonctionner le projet « Istok », capable de détruire l’environnement en place pour en recréer un nouveau. Ce plan est sous la direction de Shunak (ou Shunack, le livret explicatif n’est pas d’accord avec lui-même sur ce plan là), un homme qui vient lui aussi du passé, et qui veut que le monde retrouve son état d’entant. Ce à quoi s’oppose la cité neutre, qui elle, prône l’harmonie avec la nature, malgré le fait que celle-ci l’empêche d’avoir un accès permanent à l’eau courante.
À ce stade de l’histoire, le spectateur est noyé sous les termes spécifiques, les lieux, les personnages, il se retrouve face à un monde qui semble énorme, ce qui n’est dans un premier temps pas désagréable, on est curieux d’en savoir plus sur cet univers. Premier problème à déplorer et non des moindres : cet univers qui semblait avoir un potentiel incroyable restera à l’état embryonnaire. Que ce soit au niveau des personnages, des évènements ou de l’histoire, tous souffre d’un manque de développement flagrant. Les personnages sont plats, on se limite à une facette de leur personnalité, elle-même stéréotypante : Le héros aux nobles idéaux, la fille au destin exceptionnel, le méchant qui croit bien faire… Par ailleurs, le monde tel qu’il est devenu est finalement à peine esquissé (uniquement à travers la cité neutre et Ragna, la cité militaire).
Au fil de l’histoire, la déception va grandissante. L’histoire est tantôt bâclée, tantôt tournée en longueur, les retournements de situations se font de plus en plus prévisibles et banals, les facilités scénaristiques se multiplient... Le côté écolo du film ? Parlons-en puisqu’il est si bien étalé sur le boitier. On peut très bien le résumer de la manière suivante : il faut être gentil avec la nature parce que sinon elle vous le fera payer, il vaut mieux vivre en harmonie avec elle. En d’autres termes une morale simpliste plus qu’une réelle réflexion sur la question.
Au niveau de la réalisation, le bilan est là aussi très mitigé, c’est le studio Gonzo qui s’en charge, bien que celui-ci se contente en général de la production. Les graphismes sont agréables voire très beaux au niveau des paysages mais malheureusement pas toujours soignés sur les personnages (déformations des visages, détails irréguliers…). L’utilisation de la 3D est également défectueuse, jurant avec les images en 2D, le mélange des deux n’est pas fluide, on est bien loin d’Appleseed, sortit 2 ans plus tôt. En revanche, la bande son est très belle, tantôt celtique, lyrique ou épique, elle colle très bien avec l’action et nous vient en partie de la célèbre chanteuse KOKIA. On déplorera enfin des doublages français peu convaincants.
L’édition est quant à elle un pur plaisir, un livret contenant de nombreux bonus est livré avec le DVD, lui-même inséré dans un joli boitier cartonné, superbement illustré.
Mais pourquoi ce film a-t-il été sélectionné pour concourir au festival d’Annecy 2006 ? Parce qu’il possède une histoire sympathique et agréable à suivre pour quiconque ne recherche rien d’autre qu’un divertissement sans prétention. Les idéaux exposés sont louables et puis l’écologie, c’est la mode. Origine aurait finalement énormément gagné à être une série de plusieurs épisodes, développée, plutôt qu’un long métrage aux défauts trop nombreux. On peut donc prendre du plaisir à regarder ce film, mais c’est loin d’être un chef d’œuvre, en définitif (voici venu l’inévitable comparaison avec Ghibli) une pâle copie d’un Nausicaä.
« 300 ans après notre ère, la Terre vit meurtrie des blessures causées par l’inconscience de l’homme. Le monde est désormais dominé par la toute-puissance des esprits de la forêt qui infligent à l’humanité leur colère pour les souffrances passées.
Dans ce nouveau monde, coexistent deux cités : Ragna, qui œuvre pour le retour de la civilisation, et la Cité Neutre, qui prône l’harmonie avec la forêt.
Mais le destin s’en mêle lorsque le jeune Agito réveille par hasard Toola, une jeune fille du temps passé, conservée mystérieusement dans un sanctuaire interdit. Le fragile équilibre qui régente cette Terre est à nouveau menacé par l’apparition de celle à qui le passé a confié une mission : Toola. »
« Un divertissent conte écolo-futuriste. », « Une fable écolo et épique », « Une animation superbe et un suspense haletant », « Un spectacle dantesque et épique ».
Voilà ce qu’on peut lire sur le carton publicitaire d’Origine : un synopsis prometteur et des critiques qui ne tarissent pas d’éloges. Voyons ce qu’il en est de plus près.
Nous sommes donc dans un monde post apocalyptique puisque il a été dévasté par la « forêt ». Le héros, Agito, réveille Toola, qui vient du passé, et qui a le pouvoir de faire fonctionner le projet « Istok », capable de détruire l’environnement en place pour en recréer un nouveau. Ce plan est sous la direction de Shunak (ou Shunack, le livret explicatif n’est pas d’accord avec lui-même sur ce plan là), un homme qui vient lui aussi du passé, et qui veut que le monde retrouve son état d’entant. Ce à quoi s’oppose la cité neutre, qui elle, prône l’harmonie avec la nature, malgré le fait que celle-ci l’empêche d’avoir un accès permanent à l’eau courante.
À ce stade de l’histoire, le spectateur est noyé sous les termes spécifiques, les lieux, les personnages, il se retrouve face à un monde qui semble énorme, ce qui n’est dans un premier temps pas désagréable, on est curieux d’en savoir plus sur cet univers. Premier problème à déplorer et non des moindres : cet univers qui semblait avoir un potentiel incroyable restera à l’état embryonnaire. Que ce soit au niveau des personnages, des évènements ou de l’histoire, tous souffre d’un manque de développement flagrant. Les personnages sont plats, on se limite à une facette de leur personnalité, elle-même stéréotypante : Le héros aux nobles idéaux, la fille au destin exceptionnel, le méchant qui croit bien faire… Par ailleurs, le monde tel qu’il est devenu est finalement à peine esquissé (uniquement à travers la cité neutre et Ragna, la cité militaire).
Au fil de l’histoire, la déception va grandissante. L’histoire est tantôt bâclée, tantôt tournée en longueur, les retournements de situations se font de plus en plus prévisibles et banals, les facilités scénaristiques se multiplient... Le côté écolo du film ? Parlons-en puisqu’il est si bien étalé sur le boitier. On peut très bien le résumer de la manière suivante : il faut être gentil avec la nature parce que sinon elle vous le fera payer, il vaut mieux vivre en harmonie avec elle. En d’autres termes une morale simpliste plus qu’une réelle réflexion sur la question.
Au niveau de la réalisation, le bilan est là aussi très mitigé, c’est le studio Gonzo qui s’en charge, bien que celui-ci se contente en général de la production. Les graphismes sont agréables voire très beaux au niveau des paysages mais malheureusement pas toujours soignés sur les personnages (déformations des visages, détails irréguliers…). L’utilisation de la 3D est également défectueuse, jurant avec les images en 2D, le mélange des deux n’est pas fluide, on est bien loin d’Appleseed, sortit 2 ans plus tôt. En revanche, la bande son est très belle, tantôt celtique, lyrique ou épique, elle colle très bien avec l’action et nous vient en partie de la célèbre chanteuse KOKIA. On déplorera enfin des doublages français peu convaincants.
L’édition est quant à elle un pur plaisir, un livret contenant de nombreux bonus est livré avec le DVD, lui-même inséré dans un joli boitier cartonné, superbement illustré.
Mais pourquoi ce film a-t-il été sélectionné pour concourir au festival d’Annecy 2006 ? Parce qu’il possède une histoire sympathique et agréable à suivre pour quiconque ne recherche rien d’autre qu’un divertissement sans prétention. Les idéaux exposés sont louables et puis l’écologie, c’est la mode. Origine aurait finalement énormément gagné à être une série de plusieurs épisodes, développée, plutôt qu’un long métrage aux défauts trop nombreux. On peut donc prendre du plaisir à regarder ce film, mais c’est loin d’être un chef d’œuvre, en définitif (voici venu l’inévitable comparaison avec Ghibli) une pâle copie d’un Nausicaä.
De mngascool, le 17 Janvier 2013 à 12h20
il est trop bien kokia t'est une star
De Alixa90 [584 Pts], le 28 Juin 2012 à 19h31
Un film a voir !! il est merveilleux et la chanson de kokia est trop belle
De Mimoza [2010 Pts], le 20 Juin 2012 à 07h53
C'est un film vraiment merveilleux et en plus, la musique de Kokia rajoute encore plus de magie !
De Shiemi [443 Pts], le 19 Juin 2012 à 20h31
ce qui m'a le plus marqué dans ce film c'est la chanson de Kokia qui est enchantresse :)
De shawurai [851 Pts], le 19 Juin 2012 à 12h36
Moyen comme film. J’attendais plus de celui-ci quand il est sorti.
De bestShikamaru [1205 Pts], le 19 Juin 2012 à 11h28
Kokia à la bande son... un peu plaisir auditif, c'est ce film qui m'a fait découvrir la chanteuse ! j'ai des frissons à chaque écoute de l'"opening" (enfin je me souviens plus trop mais c'est le moment ou elle il y a une suite de nombre dans la chanson) ! Sinon je l'ai trouvé agréable à regarder dans mes souvenir, je n'ai plus la même culture de l'animation qu'à l'époque, il faudrai que je le regarde à nouveau pour le juger.
De kowazoe, le 19 Juin 2012 à 11h03
Pour ma part je garde un souvenir éphémère... Comme le dit la critique, il aurait pu être bien mieux, malheureusement on se dit que ce n'est pas un film que l'on regardera plusieurs fois.
De sheena [1230 Pts], le 19 Juin 2012 à 10h00
J'ai adoré ce film, l'histoire est originale et la bande son est vraiment magnifique *.*