Ciné-Asie Critique - Detective Dee
Nouvelle critique ciné aujourd'hui avec l'avis de Rogue sur le film Detective Dee !
A la fin du VII° siècle, Wu Zetian (Carina Lau), veuve du dernier souverain chinois, va devenir la première femme impératrice de Chine. Véritable tyran, elle voit néanmoins son accession au pouvoir compromise par une malédiction touchant des notables : exposés à la lumière du soleil, ces hommes se retrouvent comme consumés de l'intérieur, et il n'en reste qu'un tas de cendres. Afin de résoudre cette affaire, l'impératrice fait sortir de prison le juge Ti (Andy Lau), un opposant au régime. Cet étrange personnage se voit proposer par l'impératrice de retrouver son rang en résolvant ce mystère. Mais il sera maintenu sous surveillance par l'impératrice, qui le fera accompagner par deux de ses plus fidèles serviteurs, Bei Donglai (Deng Chao) et Jing (Li Bingbing).
Sorti en septembre 2010 en Chine et à Hong Kong, puis en avril 2011 en France, Détective Dee : le mystère de la flamme fantôme est le nouveau film de Tsui Hark, un réalisateur ayant acquis une grande renommée en Occident grâce notamment aux deux premiers Il était une fois en Chine, ainsi que The Blade, Time and tide et Seven swords. Le scénario est tiré d'un roman de Lin Qian-yu et le personnage du juge Ti est le héros de nombreux romans policiers chinois ou écrits par des Occidentaux, dont le plus connu, Robert Van Gulik (un diplomate néerlandais sinophile) a consacré au personnage plus d'une vingtaine de romans.
Tsui Hark est un réalisateur extrêmement apprécié en Chine, tous ses films ne faisant pas l'objet d'une distribution chez nous. Mais Détective Dee était particulièrement attendu par la critique et les fans occidentaux car, depuis The Blade au milieu des années 1990, aucune de ses productions n'avait vraiment réussi à briller. Contrat rempli avec ce Détective Dee ? C'est le cas en grande partie ! Et voici pourquoi.
La nouvelle oeuvre de Tsui Hark est une alliance improbable, mais ô combien charmeuse, de plusieurs genres : du wu xia pan et du thriller politique, avec une petite dose de fantastique savamment intégrée. Qui dit wu xia pan dit arts martiaux, qui dit thriller dit personnages travaillés, qui dit fantastique dit effets spéciaux : tous les ingrédients pour faire un bon blockbuster sont là. Cette hybridation des genres ne peut d'ailleurs être la source d'aucune moquerie, car Détective Dee évite de trop tendre vers la série B. Ce grand spectacle nous change de l'uniformisation hollywoodienne ou de certains réalisateurs hongkongais, mais fait quand même la course derrière des blockbusters américains, ne parvenant pas à les égaler en termes de technique pure. Là où, par exemple, la Cité interdite de Zhang Yimou n'était qu'un catalogue d'effets destinés à époustoufler, un film boursouflé où les acteurs étaient maltraités (si ce n'est Gong Li, qui sauvait tout le film), Zhang Yimou ayant vraisemblablement confondu organisation des Jeux Olympiques et cinéma, ce Détective Dee est une fresque à la mise en scène beaucoup plus soignée et cohérente qui tire profit du mélange des genres au lieu d'en souffrir, et ne négligeant jamais les autres aspects qui font un film. Cependant, Détective Dee est imparfait car pas complètement maîtrisé, à cause d'une ligne narrative pas encore assez claire (l'un des personnages notamment, instaure un flou préjudiciable au reste du scénario). C'est habituel chez Tsui Hark, qui a souvent gâché ses films, notamment Seven Swords ainsi que Time and Tide, en s'égarant un peu dans tous les sens.
Tout débute comme une belle « enquête-aventure ». Le juge Ti est accompagné par deux autres personnages pour le moins excentriques : le juge Bei Donglai, un albinos violent combattant à l'aide d'une hache, ainsi que Jing, experte dans le maniement du fouet et confidente de la reine. La mise en scène se trouve très vite enrichie par la manière dont l'enquête est menée. Dans des décors baroques inspirés de la mythologie chinoise, l'enquête est narrée avec une maîtrise et une inventivité certaine, remplie de rebondissements et de faux-semblants, loin de la caricature des situations prévisibles que l'on pouvait trouver dans Seven Swords. L'esthétisme de Détective Dee est impressionnant, sachant nouer imaginaire chinois et pragmatisme, car il faut aussi que ces décors médiévaux-fantastiques permettent des combats virtuoses ! On retient surtout un marché noir troglodyte où des parias côtoient des monstres, ou encore les entrailles d'un Bouddha géant qui aura pour fonction de détruire le palais impérial. On s'arrêtera là pour sauvegarder les nombreuses autres surprises ! L'esthétique du film se permet d'ailleurs d'être métaphorique, les couleurs et la sophistication du mobilier et de la garde-robe de l'impératrice semblant représenter les rouages politiques, tandis que la masse qui sert d'arme au juge Ti fait office de sentence impartiale, rendue par la justice. Et ne parlons même pas du fameux Bouddha gigantesque, apologie de la mégalomanie du pouvoir. L'imagerie et la signification sont donc ici assez riches. Détective Dee piochant aussi dans le wu xia pan, et Tsui Hark étant l'un des réalisateurs les plus talentueux du genre, cette esthétique se retrouve en plus augmentée de scènes d'arts martiaux excellentes.
Au final, tout dans la mise en scène est vraiment réussi. On a d'ailleurs pu s'apercevoir de la maîtrise de Tsui Hark en la matière en comparant Détective Dee à deux autres films de réalisateurs bien connus sortis à la même période, le Reign of Assassins de John Woo et The Return of Chen Zhen d'Andrew Lau : autant vous dire que Détective Dee les a littéralement enterrés.
La mise en scène profite également du talent d'acteurs qui n'ont plus rien à prouver, tenant le rôle de personnages aux relations complexes, faites de jeu sur les apparences, la vérité, la traîtrise. Les trois plus connus sont impeccables : Andy Lau en juge Ti, Carina Lau en impératrice et Tony Leung Ka-Fai sont d'excellents choix, on ne pouvait pas trouver mieux. Les autres se débrouillent bien : Li Bingbing vu dans le dispensable Royaume interdit et dans le prochain (sans doute dispensable aussi, quel risque prends-je à m'avancer...) Resident Evil dans le rôle d'Ada Wong est efficace ; la star télé Deng Chao est très bon (jolie idée pour les cosplayers que son personnage, soit dit en passant).
Toutes les réussites vues ne sauraient pourtant éclipser trois points qui fâchent. D'abord, les effets spéciaux, vraiment cheap (bon marché, et donc peu crédibles). Détective Dee se prend la fessée par la plupart des films hollywoodiens. Après, c'est aussi une affaire de goûts. Beaucoup de films subissent maintes railleries à cause d'effets spéciaux soi-disant ratés (voir Prince of Persia, récemment) alors que d'autres les trouvent tout à fait réussis. Mais dans le cas du film de Tsui Hark, les images de synthèse sont mauvaises, si bien qu'on se retrouve avec un certain nombre de séquences globalement ratées : il en est ainsi de la métropole et son Bouddha géant, filmés depuis le ciel, ou du combat entre Dee et les cerfs, peu réaliste, ou de celui qui suit, avec des traînées colorées-floutées médiocres. Ensuite, il y a la narration, qui souffre en fait du rôle tenu par un personnage en particulier (on ne vous dira pas lequel). L'ambiguïté de celui-ci et les explications vagues sur ses motivations gâchent une narration qui aurait pu être parfaitement maîtrisée (on se demande d'ailleurs si la traduction a été bien faite...). Dommage. Dernier défaut de Détective Dee : son apparente accessibilité contraste avec une critique politique sous-jacente, et une morale douteuse en fin de film sachant conjuguer patriotisme et révolution. Le dissident Dee retourne sa veste et comprend l'importance de gouverner en autocratie : la reine le dit elle-même, celui qui l'a dénoncée le plus est aussi celui qui la comprend le mieux... mouais. Les ambiguïtés et les faux-semblants sont donc globalement la force et la faiblesse de ce nouveau Tsui Hark, qui est très loin d'avoir l'engagement et l'impulsivité d'un The Blade.
Détective Dee est par ailleurs le prototype du film à suites, mais je n'y suis pas favorable, étant donné la qualité décroissante de celles-ci dans le cinéma hongkongais (...à part peut-être Il était une fois en Chine 2 de Tsui Hark, justement !). Une suite parviendrait-elle à mobiliser autant de moyens financiers ? J'en doute.
Au niveau des bonus DVD, ceux-ci sont peu nombreux mais intéressants. On trouve notamment un entretien d'environ vingt minutes, intitulé « À l'ombre du Juge Ti », avec Jean-Claude Zylberstein, qui est l'éditeur des romans du Néerlandais Van Gulik (« Les aventures du Juge Ti »), et qui nous donne donc pas mal de détails sur le personnage principal du film.
Détective Dee est la preuve que la Chine et Hong Kong peuvent aussi proposer du grand spectacle (toujours un peu trop propagandiste) basé sur un récit travaillé. Détective Dee est du vrai grand divertissement, dans un univers médiéval-fantastique qui tient franchement la route, ce qui n'est pas le cas de tous ses concurrents parfois distribués chez nous. Le film n'oublie cependant pas que la richesse est compatible avec l'accessibilité, le film étant rempli de symboles et de relations ambiguës entre les personnages. Maintenant que Tsui Hark a signé un très bon retour, on se prend à rêver d'un film qui saurait conjuguer l'excellente mise en scène de Détective Dee à la violence sans concessions de The Blade.
A la fin du VII° siècle, Wu Zetian (Carina Lau), veuve du dernier souverain chinois, va devenir la première femme impératrice de Chine. Véritable tyran, elle voit néanmoins son accession au pouvoir compromise par une malédiction touchant des notables : exposés à la lumière du soleil, ces hommes se retrouvent comme consumés de l'intérieur, et il n'en reste qu'un tas de cendres. Afin de résoudre cette affaire, l'impératrice fait sortir de prison le juge Ti (Andy Lau), un opposant au régime. Cet étrange personnage se voit proposer par l'impératrice de retrouver son rang en résolvant ce mystère. Mais il sera maintenu sous surveillance par l'impératrice, qui le fera accompagner par deux de ses plus fidèles serviteurs, Bei Donglai (Deng Chao) et Jing (Li Bingbing).
Sorti en septembre 2010 en Chine et à Hong Kong, puis en avril 2011 en France, Détective Dee : le mystère de la flamme fantôme est le nouveau film de Tsui Hark, un réalisateur ayant acquis une grande renommée en Occident grâce notamment aux deux premiers Il était une fois en Chine, ainsi que The Blade, Time and tide et Seven swords. Le scénario est tiré d'un roman de Lin Qian-yu et le personnage du juge Ti est le héros de nombreux romans policiers chinois ou écrits par des Occidentaux, dont le plus connu, Robert Van Gulik (un diplomate néerlandais sinophile) a consacré au personnage plus d'une vingtaine de romans.
Tsui Hark est un réalisateur extrêmement apprécié en Chine, tous ses films ne faisant pas l'objet d'une distribution chez nous. Mais Détective Dee était particulièrement attendu par la critique et les fans occidentaux car, depuis The Blade au milieu des années 1990, aucune de ses productions n'avait vraiment réussi à briller. Contrat rempli avec ce Détective Dee ? C'est le cas en grande partie ! Et voici pourquoi.
La nouvelle oeuvre de Tsui Hark est une alliance improbable, mais ô combien charmeuse, de plusieurs genres : du wu xia pan et du thriller politique, avec une petite dose de fantastique savamment intégrée. Qui dit wu xia pan dit arts martiaux, qui dit thriller dit personnages travaillés, qui dit fantastique dit effets spéciaux : tous les ingrédients pour faire un bon blockbuster sont là. Cette hybridation des genres ne peut d'ailleurs être la source d'aucune moquerie, car Détective Dee évite de trop tendre vers la série B. Ce grand spectacle nous change de l'uniformisation hollywoodienne ou de certains réalisateurs hongkongais, mais fait quand même la course derrière des blockbusters américains, ne parvenant pas à les égaler en termes de technique pure. Là où, par exemple, la Cité interdite de Zhang Yimou n'était qu'un catalogue d'effets destinés à époustoufler, un film boursouflé où les acteurs étaient maltraités (si ce n'est Gong Li, qui sauvait tout le film), Zhang Yimou ayant vraisemblablement confondu organisation des Jeux Olympiques et cinéma, ce Détective Dee est une fresque à la mise en scène beaucoup plus soignée et cohérente qui tire profit du mélange des genres au lieu d'en souffrir, et ne négligeant jamais les autres aspects qui font un film. Cependant, Détective Dee est imparfait car pas complètement maîtrisé, à cause d'une ligne narrative pas encore assez claire (l'un des personnages notamment, instaure un flou préjudiciable au reste du scénario). C'est habituel chez Tsui Hark, qui a souvent gâché ses films, notamment Seven Swords ainsi que Time and Tide, en s'égarant un peu dans tous les sens.
Tout débute comme une belle « enquête-aventure ». Le juge Ti est accompagné par deux autres personnages pour le moins excentriques : le juge Bei Donglai, un albinos violent combattant à l'aide d'une hache, ainsi que Jing, experte dans le maniement du fouet et confidente de la reine. La mise en scène se trouve très vite enrichie par la manière dont l'enquête est menée. Dans des décors baroques inspirés de la mythologie chinoise, l'enquête est narrée avec une maîtrise et une inventivité certaine, remplie de rebondissements et de faux-semblants, loin de la caricature des situations prévisibles que l'on pouvait trouver dans Seven Swords. L'esthétisme de Détective Dee est impressionnant, sachant nouer imaginaire chinois et pragmatisme, car il faut aussi que ces décors médiévaux-fantastiques permettent des combats virtuoses ! On retient surtout un marché noir troglodyte où des parias côtoient des monstres, ou encore les entrailles d'un Bouddha géant qui aura pour fonction de détruire le palais impérial. On s'arrêtera là pour sauvegarder les nombreuses autres surprises ! L'esthétique du film se permet d'ailleurs d'être métaphorique, les couleurs et la sophistication du mobilier et de la garde-robe de l'impératrice semblant représenter les rouages politiques, tandis que la masse qui sert d'arme au juge Ti fait office de sentence impartiale, rendue par la justice. Et ne parlons même pas du fameux Bouddha gigantesque, apologie de la mégalomanie du pouvoir. L'imagerie et la signification sont donc ici assez riches. Détective Dee piochant aussi dans le wu xia pan, et Tsui Hark étant l'un des réalisateurs les plus talentueux du genre, cette esthétique se retrouve en plus augmentée de scènes d'arts martiaux excellentes.
Au final, tout dans la mise en scène est vraiment réussi. On a d'ailleurs pu s'apercevoir de la maîtrise de Tsui Hark en la matière en comparant Détective Dee à deux autres films de réalisateurs bien connus sortis à la même période, le Reign of Assassins de John Woo et The Return of Chen Zhen d'Andrew Lau : autant vous dire que Détective Dee les a littéralement enterrés.
La mise en scène profite également du talent d'acteurs qui n'ont plus rien à prouver, tenant le rôle de personnages aux relations complexes, faites de jeu sur les apparences, la vérité, la traîtrise. Les trois plus connus sont impeccables : Andy Lau en juge Ti, Carina Lau en impératrice et Tony Leung Ka-Fai sont d'excellents choix, on ne pouvait pas trouver mieux. Les autres se débrouillent bien : Li Bingbing vu dans le dispensable Royaume interdit et dans le prochain (sans doute dispensable aussi, quel risque prends-je à m'avancer...) Resident Evil dans le rôle d'Ada Wong est efficace ; la star télé Deng Chao est très bon (jolie idée pour les cosplayers que son personnage, soit dit en passant).
Toutes les réussites vues ne sauraient pourtant éclipser trois points qui fâchent. D'abord, les effets spéciaux, vraiment cheap (bon marché, et donc peu crédibles). Détective Dee se prend la fessée par la plupart des films hollywoodiens. Après, c'est aussi une affaire de goûts. Beaucoup de films subissent maintes railleries à cause d'effets spéciaux soi-disant ratés (voir Prince of Persia, récemment) alors que d'autres les trouvent tout à fait réussis. Mais dans le cas du film de Tsui Hark, les images de synthèse sont mauvaises, si bien qu'on se retrouve avec un certain nombre de séquences globalement ratées : il en est ainsi de la métropole et son Bouddha géant, filmés depuis le ciel, ou du combat entre Dee et les cerfs, peu réaliste, ou de celui qui suit, avec des traînées colorées-floutées médiocres. Ensuite, il y a la narration, qui souffre en fait du rôle tenu par un personnage en particulier (on ne vous dira pas lequel). L'ambiguïté de celui-ci et les explications vagues sur ses motivations gâchent une narration qui aurait pu être parfaitement maîtrisée (on se demande d'ailleurs si la traduction a été bien faite...). Dommage. Dernier défaut de Détective Dee : son apparente accessibilité contraste avec une critique politique sous-jacente, et une morale douteuse en fin de film sachant conjuguer patriotisme et révolution. Le dissident Dee retourne sa veste et comprend l'importance de gouverner en autocratie : la reine le dit elle-même, celui qui l'a dénoncée le plus est aussi celui qui la comprend le mieux... mouais. Les ambiguïtés et les faux-semblants sont donc globalement la force et la faiblesse de ce nouveau Tsui Hark, qui est très loin d'avoir l'engagement et l'impulsivité d'un The Blade.
Détective Dee est par ailleurs le prototype du film à suites, mais je n'y suis pas favorable, étant donné la qualité décroissante de celles-ci dans le cinéma hongkongais (...à part peut-être Il était une fois en Chine 2 de Tsui Hark, justement !). Une suite parviendrait-elle à mobiliser autant de moyens financiers ? J'en doute.
Au niveau des bonus DVD, ceux-ci sont peu nombreux mais intéressants. On trouve notamment un entretien d'environ vingt minutes, intitulé « À l'ombre du Juge Ti », avec Jean-Claude Zylberstein, qui est l'éditeur des romans du Néerlandais Van Gulik (« Les aventures du Juge Ti »), et qui nous donne donc pas mal de détails sur le personnage principal du film.
Détective Dee est la preuve que la Chine et Hong Kong peuvent aussi proposer du grand spectacle (toujours un peu trop propagandiste) basé sur un récit travaillé. Détective Dee est du vrai grand divertissement, dans un univers médiéval-fantastique qui tient franchement la route, ce qui n'est pas le cas de tous ses concurrents parfois distribués chez nous. Le film n'oublie cependant pas que la richesse est compatible avec l'accessibilité, le film étant rempli de symboles et de relations ambiguës entre les personnages. Maintenant que Tsui Hark a signé un très bon retour, on se prend à rêver d'un film qui saurait conjuguer l'excellente mise en scène de Détective Dee à la violence sans concessions de The Blade.
De AngelMercury [1746 Pts], le 30 Avril 2012 à 10h40
Je me tâtais pour le voir, mais là la chronique m'a plutôt bien convaincue, je vais donc tâcher de le regarder^^ Merci pour cette chronique !
De IchigoSan [998 Pts], le 23 Avril 2012 à 17h41
Un bon film ^^
De Kimi [3391 Pts], le 21 Avril 2012 à 23h28
Une très bonne chronique pour un très bon film! ^___^