Dvd Chronique - Digimon Coffret 2
La chronique du second coffret de Digimon - Digital Monsters est désormais en ligne... Bonne lecture !
Au cours de la bataille contre Etemon, Tai et Agumon ont été aspirés dans une faille les ramenant dans le monde des humains. Notre héros y découvre alors un lieu perturbé où les Digimon apparaissent de manière éphémère. De retour dans le Digimonde, tous se sont séparés, et Tai va devoir réunit la troupe en vue du dangereux combat qui les attend face à un ennemi bien plus redoutable que les précédent : Myotismon.
Après un premier coffret des plus plaisant qui permettait de replonger dans cette série qui a marqué l'enfance de certains, il est grand temps d'attaquer l'arc le plus palpitant et le plus mature de cette saison : celui de la bataille contre Myotismon. L'arc occupe d'ailleurs 19 épisodes sur la vingtaine de ce coffret, et il s'agit de la partie la plus longue de cette première série, mais aussi la meilleure ! A chaque arc son ennemi, et le nouvel antagoniste présenté est Myostismon qui écrase les précédents adversaires de par son charisme. Influent, puissant et mystérieux, il est présenté d'entrée de jeu comme un Digimon mégalo au design réussi, faisant de lui l'adversaire le plus apprécié de cette saison par une grande partie des fans. Mais cet ennemi réussi n'est qu'un élément de la recette de cet arc efficace. Celui-ci étant plus long que les précédents, les développements son nombreux, tant scénaristiques que psychologiques. L'intrigue, découpée en deux parties distinctes se déroulant dans le Digimonde puis le monde réel, se veut plus complexe, mature et truffée de retournements de situations mais aussi de révélations. La vérité sur la nature des "Digisauveurs" se dessine petit à petit, de même que l'identité du huitième enfant qui ne surprendra personne mais saura apporter un intérêt à l'arc. Plus intéressant encore que cela, cet arc est celui de l'avancée psychologique de chacun des héros de la série. Jusqu'ici, les enfants avaient su dévoiler leurs personnalités, intégrant leurs qualités et leurs défauts, mais n'avaient pas eu vraiment le temps d'évoluer, juste de tisser des liens entre eux. C'est en particulier dans ce début d'arc que chacun va se découvrir petit à petit, cette évolution étant liée aux symboles, et la bataille contre Myotismon ne sera qu'un outil pour permettre à chacun de s'affirmer. L'exemple le plus flagrant concerne Joe, ancien trouillard de la série qui ne cessera de gagner en assurance jusqu'à devenir vaillant ! Mais les scénaristes ne s'arrêtent pas aux personnalités de chaque individus et quelques uns des enfants, notamment Sora et Izzy, auront droit à un background plus étoffé, surtout en ce qui concerne leurs situations familiales. Voici tant d'éléments qui permettent de placer cet arc au rang de meilleur de la série, un titre qu'il n'aura pas usurpé ! Cependant, la frustration provient de la fin du coffret : Le dernier épisode de celui-ci amorce à peine l'ultime partie de la série, celle des maîtres de l'ombre, et laissera sans nul doutes le spectateur sur sa fin, vieux fan comme novice...
Techniquement, la série est très honnête pour son époque et n'a pas trop mal vieilli. L'animation n'égale pas certaines séries d'action actuelles mais ne dérange pas plus que ça. A vrai dire, le gros point noir de notre édition est qu'elle soit reprise du remontage américain de 4kids qui, rappelons-le, avait pris soin de censurer, modifier les dialogues et créer une nouvelle bande sonore plutôt fade, tant de changements qui dénaturèrent la série pour la rendre plus jeune public. On apprécie néanmoins toujours une version française de qualité et des comédiens de doublage qui ont su s'investir dans leurs personnages, permettant d'apprécier ceux-ci. Notion spéciale à Michel Prud'homme qui incarne Myotismon. Son jeu était déjà remarquable pour Devimon mais ici, il sait rendre son personnage encore plus terrifiant !
Du côté de l'édition, le constat est le même que pour le premier coffret. Le digipack est des plus réussis, mais on regrettera que l'illustration principale corresponde à la seconde saison et non la première, mais c'est un mal qui suivra cette édition jusqu'à sa fin... Seule la VF est au rendez-vous, et le spectateur devra se contenter du massacre de 4kids au lieu d'apprécier pleinement cette série. Néanmoins, grâce à une VF réussie malgré des dialogues parfois douteux et un scénario prenant, mature et travaillé, chacun y trouvera son compte. Digimon, un simple anime pour enfants ? Pas si sûr...
Takato
Au cours de la bataille contre Etemon, Tai et Agumon ont été aspirés dans une faille les ramenant dans le monde des humains. Notre héros y découvre alors un lieu perturbé où les Digimon apparaissent de manière éphémère. De retour dans le Digimonde, tous se sont séparés, et Tai va devoir réunit la troupe en vue du dangereux combat qui les attend face à un ennemi bien plus redoutable que les précédent : Myotismon.
Après un premier coffret des plus plaisant qui permettait de replonger dans cette série qui a marqué l'enfance de certains, il est grand temps d'attaquer l'arc le plus palpitant et le plus mature de cette saison : celui de la bataille contre Myotismon. L'arc occupe d'ailleurs 19 épisodes sur la vingtaine de ce coffret, et il s'agit de la partie la plus longue de cette première série, mais aussi la meilleure ! A chaque arc son ennemi, et le nouvel antagoniste présenté est Myostismon qui écrase les précédents adversaires de par son charisme. Influent, puissant et mystérieux, il est présenté d'entrée de jeu comme un Digimon mégalo au design réussi, faisant de lui l'adversaire le plus apprécié de cette saison par une grande partie des fans. Mais cet ennemi réussi n'est qu'un élément de la recette de cet arc efficace. Celui-ci étant plus long que les précédents, les développements son nombreux, tant scénaristiques que psychologiques. L'intrigue, découpée en deux parties distinctes se déroulant dans le Digimonde puis le monde réel, se veut plus complexe, mature et truffée de retournements de situations mais aussi de révélations. La vérité sur la nature des "Digisauveurs" se dessine petit à petit, de même que l'identité du huitième enfant qui ne surprendra personne mais saura apporter un intérêt à l'arc. Plus intéressant encore que cela, cet arc est celui de l'avancée psychologique de chacun des héros de la série. Jusqu'ici, les enfants avaient su dévoiler leurs personnalités, intégrant leurs qualités et leurs défauts, mais n'avaient pas eu vraiment le temps d'évoluer, juste de tisser des liens entre eux. C'est en particulier dans ce début d'arc que chacun va se découvrir petit à petit, cette évolution étant liée aux symboles, et la bataille contre Myotismon ne sera qu'un outil pour permettre à chacun de s'affirmer. L'exemple le plus flagrant concerne Joe, ancien trouillard de la série qui ne cessera de gagner en assurance jusqu'à devenir vaillant ! Mais les scénaristes ne s'arrêtent pas aux personnalités de chaque individus et quelques uns des enfants, notamment Sora et Izzy, auront droit à un background plus étoffé, surtout en ce qui concerne leurs situations familiales. Voici tant d'éléments qui permettent de placer cet arc au rang de meilleur de la série, un titre qu'il n'aura pas usurpé ! Cependant, la frustration provient de la fin du coffret : Le dernier épisode de celui-ci amorce à peine l'ultime partie de la série, celle des maîtres de l'ombre, et laissera sans nul doutes le spectateur sur sa fin, vieux fan comme novice...
Techniquement, la série est très honnête pour son époque et n'a pas trop mal vieilli. L'animation n'égale pas certaines séries d'action actuelles mais ne dérange pas plus que ça. A vrai dire, le gros point noir de notre édition est qu'elle soit reprise du remontage américain de 4kids qui, rappelons-le, avait pris soin de censurer, modifier les dialogues et créer une nouvelle bande sonore plutôt fade, tant de changements qui dénaturèrent la série pour la rendre plus jeune public. On apprécie néanmoins toujours une version française de qualité et des comédiens de doublage qui ont su s'investir dans leurs personnages, permettant d'apprécier ceux-ci. Notion spéciale à Michel Prud'homme qui incarne Myotismon. Son jeu était déjà remarquable pour Devimon mais ici, il sait rendre son personnage encore plus terrifiant !
Du côté de l'édition, le constat est le même que pour le premier coffret. Le digipack est des plus réussis, mais on regrettera que l'illustration principale corresponde à la seconde saison et non la première, mais c'est un mal qui suivra cette édition jusqu'à sa fin... Seule la VF est au rendez-vous, et le spectateur devra se contenter du massacre de 4kids au lieu d'apprécier pleinement cette série. Néanmoins, grâce à une VF réussie malgré des dialogues parfois douteux et un scénario prenant, mature et travaillé, chacun y trouvera son compte. Digimon, un simple anime pour enfants ? Pas si sûr...
Takato