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Manga Tsukasa Hojo en conférence publique

Mercredi, 11 Août 2010 à 14h00

Après les Clamp l'année dernière, Japan Expo accueillait en cette année 2010 un nouvel invité d'honneur manga de haute volée, touchant lui aussi un large public: le célèbre Tsukasa Hôjô, tout autant apprécié des nostalgiques pour les trois belles voleuses de Cat's Eye ou encore pour son cultissime City Hunter, que de la nouvelle génération pour son succès Angel Heart.

   

A travers, notamment, des séances de dédicaces et une exposition fixe qui était dédiée à ses œuvres, il paraissait difficile de passer à côté du phénomène Hojo pendant les quatre premiers jours de juillet au Parc des Expositions de Villepinte. Mais le clou du spectacle, pour le public fan du mangaka, restait bien évidemment la conférence publique, qui se tenait le dimanche après-midi sur la scène principale, pour clore en beauté le salon. C'était également là une bien belle manière pour Hôjô de fêter dignement ses 30 ans de carrière, et ce malgré des questions rétrospectives qui restaient trop limitées et superficielles (nous y reviendrons).

Mais qu'on ne s'y trompe pas: c'est sous un tonnerre d'applaudissements que le public accueillit l'auteur lors de son arrivée sur la scène, d'autant que celui-ci était accompagné de Kenji Kodama, réalisateur des versions animées de Cat's Eye et de City Hunter: de quoi conquérir définitivement la foule ! Par ailleurs, il suffisait de jeter un coup d'oeil aux alentours pour confirmer ce à quoi on s'attendait: le public était composé d'hommes, de femmes et d'enfants de tous âges, preuve qu'après trente années de bons et loyaux services, le mangaka continue sur la voie du succès sans que celui-ci n'ait jamais vraiment connu de baisse de régime.

Car c'est bel et bien un auteur incontournable dans le milieu du manga qui était présent à Paris début juillet, comme en témoignait la réponse de Monsieur Kodama à la toute dernière question de la conférence, lorsqu'on lui demandait d'adresser un message au public français: "City Hunter est une oeuvre qui peut être acceptée et comprise à toute époque."

City Hunter, une oeuvre devenue incontournable, toujours aussi populaire après des années (et qui l'a encore prouvé en gagnant il y a quelques mois notre tournoi nostalgie), et qui restera l'oeuvre au centre de la conférence. Mais Cat's Eye n'était pas oublié, au travers de questions posées exclusivement par le présentateur, auxquelles les deux invités se sont fait un plaisir de répondre, mais qui se révélaient plus ou moins pertinentes. A vous de juger.



A l'heure actuelle, le générique de la deuxième saison de Cat's Eye reste sans doute l'un des plus sexy de toute l'animation japonaise. Qu'avez-vous pensé de ce générique, diffusé à l'époque dans tout le pays et peut-être également vu par un jeune public ?
Kenji Kodama: Quand ils ont créé ce générique, je ne faisais pas encore partie du staff de la série animée, et quand je suis arrivé, il était déjà prêt. Toutefois, je me suis quand me^me demandé s'ils avaient le droit de faire quelque chose d'aussi sexy (rires).


Il paraît même qu'il existe une version du générique encore plus sexy, mais qui a été censurée par l'équipe de production...
Tsukasa Hôjô: Oui, c'est vrai ! (rires). Dans la version diffusée, il y a une scène où Hitomi relève ses cheveux en arrière et laisse paraître un maillot. Or, dans l'autre version, elle n'avait même pas de maillot (rires).
Kenji Kodama: De mon côté, à l'époque de la censure, je n'étais même pas au courant que cette version existait ! Mais aujourd'hui, je suppose que l'on peut trouver cette version où Hitomi ne porte pas de maillot en guise de bonus dans des coffrets DVD...


Non ! Nous l'avons demandé, et malheureusement la société TMS refuse de nous le montrer (rires)...
Kenji Kodama: Moi non plus je ne l'ai pas vue (rires).


Le ton était donc donné dès le début: impossible de se tromper, nous étions bel et bien en face des créateurs de City Hunter versions papier et animée, des papas de ce pervers de Ryô Saeba, et qui étaient à l'image de l'oeuvre en question: capables de parler de choses frippones avec beaucoup d'humour et sans jamais tomber dans le vulgaire. La suite de la conférence n'allait pas démentir cette impression, et les questions suivantes allaient continuer d'aborder principalement les adaptations animées.


Quelles ont été vos premières impressions en voyant le résultat du prmeier épisode de City Hunter ? Etait-ce ce que que vous attendiez, ou était-ce encore mieux ?
Kenji Kodama: Pour Cat's Eye et City Hunter, la maison de production n'était pas la même: pour le première il s'agissait de Tokyo Movie Shinsha (TMS), et pour le deuxième de Sunrise. Je me suis dit que, comme la maison de production changeait, l'image et les couleurs allaient peut-être changer un peu elles aussi. Mais finalement, quand j'ai vu le premier épisode de City Hunter, j'ai été étonné de voir que tout ceci se révélait assez identique au résultat de Cat's Eye. On m'a expliqué après qu'une grande partie du staff présent sur City Hunter avait déjà travaillé sur Cat's Eye.


Justement, en parlant de City Hunter, le personnage de Ryô Saeba est un homme qui a toujours une... particularité physique quand il voit une jolie fille (rires et ovation du public). Comment avez-vous discuté entre vous pour trouver une entente quant à la manière de représenter le célèbre "mokkori" de Ryô dans la série animée ?
Kenji Kodama: A vrai dire, on n'en a pas vraiment parlé. Mais nous avions en effet conscience que ça pouvait être vu par des enfants et par un public de n'importe quel âge. Donc au lieu de représenter de la même manière que dans le manga le "mokkori", nous avons essayé de l'adapter de manière un peu plus soft. Dans la version animée, le personnage de Ryô est interprété par Akira Kamiya (également la voix de Ken le Survivant, de Muscleman, etc... précise le présentateur de la conférence), qui a une capacité d'expression très forte. On a donc essayé d'exprimer ce mokkori plus par les sons et les intonations que visuellement.
Tsukasa Hôjô: Et là, je vais vous dévoiler une anecdote que même Monsieur Kodama ne connaît pas. Au départ, quand il a fallu adapter ce personnage en animé, les producteurs voulaient absolument représenter physiquement le "mokkori". Mais les éditeurs et moi-même voulions quand même freiner cette représentation. Et après avoir discuté longuement, nous avons finalement pu trouver cet autre moyen d'expression.
 



Ryô Saeba, personnage-phare de l'oeuvre de Hôjô, difficile à adapter en animé ? Il semblerait que oui, ce qui se se confirmera un peu plus loin, au fil de questions qui s'enchaîneront de manière un peu plus décousue que précédemment.


Quelle a été votre réaction quand le studio "My City" est devenu "Lumine Est" ? (ndlr: dans le manga, "My City", situé face à la sortie Est de la gare de Shinjuku, servait de repère aux personnes voulant faire appel à Ryô, qui y laissaient le fameux "XYZ" sur le tableau de rendez-vous)
Tsukasa Hôjô: J'ai été étonné et vraiment déçu.


Il est vrai que ce lieu a beaucoup marqué puisque chaque jour, les employés de la gare devaient y effacer des "XYZ" (rires)
Tsukasa Hôjô: Oui, au vu du succès du manga et de l'anime, j'imagine que l'on devait voir des "XYZ" sur tous les tableaux.


Après avoir dessiné trois héroïnes dans Cat's Eye, vous êtes passé à un héros masculin avec City Hunter, mais les femmes ont conservé un rôle très important. N'est-ce pas trop difficile de ne dessiner que des jolies filles ? (rires)
Tsukasa Hôjô: Cela me fait plaisir que vous les trouviez jolies ! Mais les goûts peuvent être différents d'une personne à l'autre, et je pense qu'il y en a qui doivent trouver que les femmes que je dessine ne sont pas spécialement jolies. Qu'en pense le public ici présent ? (celui-ci ne se gêne pas pour offrir alors une véritable ovation à Hôjô)


Ryô est un personnage capable de changer très souvent de tête, d'humeur. Monsieur Kodama, n'avez-vous pas eu peur de mourir d'épuisement en adaptant ce personnage pour la version animée ?
Kenji Kodama: Il est vrai que les dessins de Monsieur Hôjô sont vraiment très réalistes et cinématographiques, et on s'est demandé si l'on pouvait vraiment faire quelque chose de drôle avec un trait si réaliste, d'autant que Ryô est incapable de rester sérieux plus de 2 minutes. Nous nous sommes donc vraiment posé la question. Mais finalement, j'ai pris beaucoup de plaisir à travailler dessus, et en plus ça a eu beaucoup de succès. Je suis très content d'avoir fait ce travail.
City Hunter est un anime qui a beaucoup rompu avec ce qui se faisait avant, notamment à travers ses musiques, qui correspondent bien à l'univers de la série, et notamment "Get Wild". Quand cette chanson du groupe TMN a été choisie, qu'en a pensé Monsieur Hôjô ?
Tsukasa Hôjô: La première fois que je l'ai entendue en générique, c'est la maison de production qui me l'a envoyée en cassette chez moi, et je me suis dit que c'était bizarre, que ça ressemblait à une chanson que je connaissais, que la mélodie avait peut-être été volée à quelqu'un d'autre... J'étais un peu sceptique. Puis quand j'ai vu que la chanson que j'avais en tête et que le générique était composés par le même groupe, je me suis dit "ouf, tout va bien !"

En fait, le groupe TMN a travaillé sur 3 chansons, dont une sous le nom du membre Komuro: Running To Horizon, générique de City Hunter 3ème saison, qui est aussi une très bonne chanson.

Messieurs Hôjô et Kodama se mettent alors à discuter entre eux des différents génériques de City Hunter, en essayant difficilement de se les remémorer, laissant le présentateur de la conférence légèrement pris au dépourvu pendant un instant. Les rires fusent, puis la conférence continue dans son ambiance bon enfant.

Kenji Kodama: Je me rappelle qu'après le premier générique de TMN, on voulait qu'ils nous en créent un deuxième. Mais étant donné qu'ils étaient devenus vraiment connus après le premier générique, on se demandait s'ils allaient accepter. Finalement, ils nous ont dit que le premier générique était clairement la source de leur succès et qu'ils acceptaient de recommencer avec plaisir. Tout ceci me fait penser que ce sont encore les mêmes compositeurs qui ont écrit la musique du film live avec Jackie Chan.

Exactement, puisqu'il s'agissait de Takashi Utsunomiya, l'un des membres de TMN. Justement, puisqu'on parle de ce film, qu'avez-vous ressenti quand Jackie Chan lui-même est venu vous demander de faire l'adaptation de City Hunter ?

Tsukasa Hôjô: Personnellement, je considère que l'œuvre principale reste le manga, que l'anime reste l'anime,et que le film live est encore autre chose. J'en suis très détaché. Je me suis dit qu'une adaptation au cinéma de City Hunter pourrait faire plaisir aux fans, d'autant plus avec un acteur renommé comme Jackie Chan. Mais quand je suis allé sur le tournage du film à Hong Kong, les fans m'ont demandé pourquoi j'avais choisi Jackie Chan, qui, d'après eux, n'était pas terrible et pas très beau, et là je me suis dit "zut, je n'aurais peut-être pas dû accepter" (rires et applaudissements du public).


Vous êtes également l'un des rares auteurs à avoir vu deux de ses manga adaptés en live, puisque Cat's Eye a lui aussi connu une adaptation en live.
Tsukasa Hôjô: oui, c'est vrai.

(le présentateur relance la conférence en meublant la question) Ça a surtout permis de découvrir l'actrice Norika Fujiwara dans l'un de ses premiers films, et qui est assez populaire au Japon actuellement. Aviez-vous le temps de regarder les épisodes de City Hunter à la télévision ?
Hôjo et Kodama: Oui, nous les regardions.


Y a-t-il des éléments de la version animée qui ne sont pas dans le manga, et dont vous auriez aimé avoir l'idée ?
Tsukasa Hôjô: J'ai surtout pris conscience du décalage, de la différence de timing entre manga et anime. Je suis beaucoup influencé par le cinéma, et je prends plaisir à dessiner comme si je réalisais un film. Mes plans sont donc travaillés et changeants, comme on plaçait une caméra pour filmer. Les maisons d'édition m'ont souvent dit que faire une succession de tel ou tel plan n'était pas crédible ou pas très intéressant, et j'ai souvent eu du mal à m'adapter à ces critiques. Mais en regardant les animes, je me suis rendu compte que c'est quelque chose qui s'écoule dans le temps, qu'il y a un mouvement et qu'on peut changer de plan à chaque instant, et j'ai repris conscience de la différence entre le manga fixe et l'anime.


Pourquoi une Mini Cooper ?
Tsukasa Hôjô: Conduire en Mercedes dans une ville comme Tokyo, où il y a beaucoup d'embouteillages, semblait un peu compliqué, tandis qu'avec une Mini qui on peut se faufiler dans les petites rues. Et je trouvais amusant de mettre, Ryo qui est très grand et costaud, dans une toute petite voiture... La Mini de l'anime bouge bien, vous ne trouvez pas ? (rires)
Kenji Kodama: Personnellement j'aime beaucoup les voitures, et c'est le rôle du réalisateur d'associer le personnage de Ryô et sa Mini et de les faire rouler à toute vitesse.
Tsukasa Hôjô: A la télé, je regardais la Mini courir dans tous les sens. Mais après coup, je me suis rendu compte qu'elle ne roulait pas tant que ça dans les derniers épisodes !


Et Kaori, où cache-t-elle tout ses marteaux ? (rires et applaudissements du public)
Tsukasa Hôjô: on me pose souvent cette question (rires). Dans les manga, dessiner la réalité n'est pas vraiment intéressant, et il peut être difficile de transmettre certaines choses de manière réaliste. Evidemment, ces fameux marteaux n'existent pas, mais la colère de Kaori est proportionnelle au poids qui est indiqué dessus ! Une fois, j'ai vu dans l'anime que Kaori sortait le marteau de son petit sac à main et ça m'a fait beaucoup rire ! (rires et applaudissements du public)


La conférence touche malheureusement à sa fin. Pour conclure, si vous aviez un message à transmettre au public ici présent, lequel serait-il ?
Kenji Kodama: Il y avait une chose que j'avais anticipée dès le départ lorsque j'ai commencé à travailler sur City Hunter: c'est une oeuvre qui peut être acceptée et comprise à toute époque. A présent, cela fait plusieurs années que l'anime est terminé, et même si je savais que c'était une oeuvre qui ne vieillissait pas, je suis étonné de voir aujourd'hui autant de monde, et un public aussi jeune qui aime toujours autant City Hunter. Ca me touche énormément et je vous remercie. (applaudissements du public)
Tsukasa Hôjô: Je me sens un peu bizarre face à tant de fans, avec un accueil si chaleureux, et je ne comprends pas vraiment pourquoi je suis là, aujourd'hui, assis sur une chaise avec un micro devant tant de personnes, sachant que j'ai commencé à travailler sur City Hunter il y a plus de 20 ans. À cette époque je n'aurais jamais pensé que je me retrouverais à Paris aujourd'hui devant tant de gens. J'ai un peu de mal à le réaliser et j'ai encore un peu l'impression que c'est un rêve. Mais ça doit être la réalité, et donc, je vous remercie pour cet accueil et pour m'avoir suivi pendant tant d'années, et j'espère que vous continuerez à me lire.
 



Après un tonnerre d'applaudissements pour cet auteur de grand talent visiblement très ému d'être là, l'heure arriva pour Hôjô de devoir réaliser un dessins sous les yeux d'ores et déjà conquis du public. Le choix était donné entre un dessin de Cat's Eye et un de City Hunter, et finalement, les trois belles panthères durent s'incliner face au plus célèbre et apprécié des nettoyeurs. Pendant que le maître dessinait le visage de Ryô, quelques questions supplémentaires furent posées à Kenji Kodama.


Vous-mêmes, Monsieur Kodama, quelle voiture possédez-vous ?
Kenji Kodama: Une Lexus, et il s'agit toujours du premier modèle sorti il y a 20 ans !


Vous êtes un grand fan du travail de Monsieur Hôjô...
Kenji Kodama: Je suis un de ses grands fans, et même si je ne peux pas affirmer être le plus grand, je me dis que je suis au moins dans les 5 premiers (rires). En tout cas, dans les 5 premiers, je suis sûrement le seul à pouvoir créer une animation et à l'adapter en anime.Et comme je suis un fan de Monsieur Hôjô, je me suis dit que je ne devais surtout pas décevoir ses autres fans. Donc dans la première saison de l'anime, je me suis appliqué à m'approcher le plus possible de l'oeuvre originale,puis par la suite je me suis permis de prendre quelques libertés


Qu'est-ce qui vous a plu dans l'univers de Monsieur Hôjô ? Le dramatique ? Le comique ? Les femmes ? Les hommes ?
Kenji Kodama: Évidemment, j'aime dans l'oeuvre de Monsieur Hôjô le fait qu'il y ait des femmes très jolies (rires). Dans chaque épisode, il y a une nouvelle guest féminine, et j'étais à chaque fois très heureux d'accueillir une nouvelle actrice pour faire la voix de ces demoiselles (rires). Mais vers la fin il n'y avait quasiment plus d'actrices pour faire les voix, donc on était de plus en plus obligés de prendre des femmes un peu plus mûres et j'étais un petit peu déçu quand même (rires).


Ryô est un sex symbol...
Kenji Kodama: C'est le personnage que j'aime le plus. On peut dire que c'est un sex symbol, oui, ou un beau gosse. Et même s'il y a des choses de beau gosse que je voudrais faire, je ne peux pas vraiment me le permettre, et je demande donc à Ryô de faire à l'écran ce que moi je ne peux pas faire, comme draguer les femmes, être un héros et tuer les méchants, et c'est pour ça que j'étais assez content et que je me sentais assez bien quand je travaillais sur City Hunter (rires).


Qu'est-ce qui a été le plus difficile à rendre dans l'anime ?
Kenji Kodama: A cause de son trait très réaliste, faire vivre les personnages qu'il crée est très éprouvant !


Après cette dernière question, l'heure fut venue d'admirer le résultat final de Monsieur Hôjô, au sujet duquel il osa déclarer qu'il s'est raté ! A vous de vous faire une idée... Perfectionniste, Monsieur Hôjô ?
 



Suite à cela, le présentateur déclara que l'heure des photos était arrivée, et invita les presses à se rapprocher dans ce but. C'était sans compter sur les fans, qui, après les ovations, se précipitèrent pour flasher à côté de son dessins l'auteur, dont l'émotion lui fit monter les larmes au bord des yeux.

Cette conférence fut indéniablement un beau moment pour l'auteur et ses fans. Néanmoins, on pourra regretter le choix des questions, souvent tournées sur les anecdotes (bien que la plupart soient sympathiques, notamment parce que le présentateur avait bien révisé, et parce que Hôjô et Kodama étaient bavards) et sur l'humour, au détriment d'interrogations plus pertinentes sur la carrière en elle-même du mangaka. Et quid d'Angel Heart, de Family Compo et des œuvres courtes de l'auteur ? Dommage de se limiter à des questions anecdotiques pour la venue d'un auteur célèbrant ses 30 ans de carrière! Réaliser au moins un mélange de questions amusantes et d'autres plus pertinentes aurait sans doute été plus intéressant et suffisant pour conserver l'ambiance bon enfant.

Au final, le contenu de la conférence semblait avant tout destiné aux fans purs des deux séries de l'auteur ayant connu leurs heures de gloire dans le Club Dorothée. Un parti pris limitant l'intérêt des questions, mais assurant une bonne ambiance, et c'était apparemment là l'essentiel pour le public, absolument ravi de voir le maître Hôjô en chair et en os.

commentaires

manga78

De manga78 [2146 Pts], le 26 Août 2010 à 13h26

Merci pour l'interview ! ^^

dkrevenge

De dkrevenge [2696 Pts], le 12 Août 2010 à 09h38

bon compte rendu en toutcas

furuba412

De furuba412 [531 Pts], le 12 Août 2010 à 02h44

Cette conférence était extra ! C'était génial de voir un si grand personnage du monde du manga si près ! En plus, ils étaient sympa et il y avait une bonne ambiance :)

charliely

De charliely [163 Pts], le 11 Août 2010 à 21h05

Je suis retournée exprès le dimanche pour la conférence et je ne le regrette aucunement ^__ ^ ! Avoir l'un de ses mangaka préférés sur le sol français est tellement rare donc il faut en profiter et même si je n'ai pas eu sa dédicace, j'ai au moins pu le voir !

SawajiriVSAmane

De SawajiriVSAmane [386 Pts], le 11 Août 2010 à 20h26

Une bonne interview ou il y a la transpositio mangas/anime d'une même oeuvre en même temps .

jojo81

De jojo81 [7203 Pts], le 11 Août 2010 à 19h27

Vraiment sympa la conférence.

Damsgoug

De Damsgoug [1412 Pts], le 11 Août 2010 à 14h17

Superbe interview!!

AddictedManga

De AddictedManga [933 Pts], le 11 Août 2010 à 14h13

'faut que j'luiachète sesoeuvres à c'lui là :D

Hitsuji

De Hitsuji [5883 Pts], le 11 Août 2010 à 13h51

Cette conférence devait être très chouette, le comte-rendu est vraiment sympa à lire ! =)

mangashojo

De mangashojo [2558 Pts], le 11 Août 2010 à 13h26

on connaitre mieux city hunter et cat' s eye un peu plus .j'aime beaucoup city hunter il y avait plein de question que je me pose j'ai les reponse .merci pour les infos ; c'est vraiment dommage que je ne suis pas venu a l'exposition japon . j'aime beaucoup l'image de fin de city hunter

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