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Manga Japan Expo - Interview Tonkam

Lundi, 27 Juillet 2009 à 11h18

Manga-news vous propose aujourd'hui une interview de Sebastien Moricard et Sebastien Agogué, respectivement directeur marketing et responsable des relations presse au sein des éditions Tonkam.



Manga-news: Pourriez-vous vous présenter et nous expliquer votre rôle au sein de Tonkam?
Sébastien Moricard: Je suis directeur marketing et mon rôle est de promouvoir les ouvrages. Pascal Lafine, l’éditeur, sélectionne les titres qui vont intégrer les collections pour nourrir le catalogue, et à partir de là mon rôle est de mettre en relation une série avec son public, voir de tenter de faire découvrir une série à un nouveau public.
 
   
Vous proposez un très large choix de genres dans votre catalogue. Comment définiriez-vous votre politique éditoriale, et comment s’oriente le choix des titres?
Tonkam a toujours voulu se faire le reflet du panel éditorial que l’on peut trouver au Japon, mais en y emmenant quelque chose de plus. Au Japon, le manga est depuis toujours très sectorisé. Il y a des mangas pour tous les âges, pour tous les sexes, pour tous les centres d’intérêts... C’est un peu déroutant du point de vue de l’étranger, car si on veut faire découvrir cette culture il faut très rapidement se structurer. Nous avons fait le choix de se calquer sur le modèle de la maison d’édition japonaise, en adoptant les mêmes «cases», ce qui n’était pas le choix de tous les éditeurs à la base, car il n’y avait pas vraiment de segmentation au début. Celle qui s’est imposée aujourd’hui, c’est la triple nomenclature shonen, shojo, seinen, qui est unanimement reprise par tous les éditeurs en France.
Dès le début nous avons fait des collections qui s’adressent peut-être un petit peu plus à ceux qui connaissent déjà le manga. Ainsi nous avons été le premier éditeur à publier du Yaoi en France.
Donc pour résumer, la politique éditoriale de Tonkam est de se faire l’ambassadeur de ce qui se passe au Japon. Plus particulièrement, nous sommes davantage spécialisés dans le « Young Seinen », un type de seinen dynamique qui s’adresse à de jeunes adultes, mais avec une réminiscence de shonen, comme Gantz, Vagabond, Zetman, Free Fight… Notre ligne éditoriale shôjo fantastique est très complète, notamment grâce à la publication de toutes les œuvres de Kaori Yuki, dont nous venons justement d’acquérir d'autres licences. Nous avons eu un rôle important dans la démocratisation de Clamp, dont la première publication en France à été RG Veda. Enfin, nous avons une ligne shojo et shonen un peu plus classique avec Kare Kano, Parmi eux, Special A, et pour le shonen: Dragon Quest, Jojo's Bizarre adventure: Golden Wind.
   

       
                    
Vous parliez de Clamp, qui fête ses 20 ans au Japan Expo et qui est à l’honneur dans votre catalogue. Actuellement, vous rééditez Tokyo Babylon, RG Veda, X en format double, vous aller sortir Code Geass également. Parlez-nous de ce rapport privilégié.
Nous avons effectivement eu la chance de prendre connaissance des œuvres de Clamp avant tout le monde. Clamp est tout à fait unique et extraordinaire, c’est un univers à part, on pourrait presque utiliser l’adjectif « Clampesque ». Il y a une rigueur dans leurs séries.
Nous avons notamment X, racontant l’histoire de Kamui et Fuma, qui ont une amitié sincère, mais la force du destin va les obliger à se polariser l’un contre l’autre, il vont devoir choisir, et pour eux choisir c’est mourir. Tout ceci, sous fond d‘apocalypse selon Saint Jean revisitée, avec une esthétique incroyable. Nous avons ouvert une voie vers un shôjo qui ne sera pas lu que par un public féminin, mais qui sera également accepté par le public masculin. Notons que les héros ont une apparence androgyne, alors qu’à l’époque, le héros classique était doté d'une virilité marquée. Voilà pourquoi il a été très intéressant de publier X. De plus, la lecture de Tokyo Babylon, qui est un prémice à X, change notre vision des choses sur ce dernier titre et nous permet de réfléchir davantage, ce qui fait de ces deux séries des moments forts.
Code Geass est un projet très ambitieux, c’est un peu un mélange des genres avec du Death Note, le geass étant un pouvoir utilisé pour faire le bien ou le mal, du Gundam et du X, puisqu’on retrouve deux héros que le destin va monter l’un contre l’autre. C’est une série très prestigieuse, publiée chez Kadokawa au Japon. C’est le studio d'animation Sunrise qui s'occupe de l'anime. Toute la crème du Japon a produit cette série et nous trouvions donc logique de l’intégrer au catalogue Tonkam.


             
                 
Certains éditeurs ont décidé de se consacrer, parfois quasi exclusivement, au shôjo. Est ce que cela vous fait défaut?
Directement non, dans la mesure où la vraie force de Tonkam est d’avoir des relations avec les éditeurs Japonais, qui ont très vite été basées sur le principe de la logique éditoriale. Il existe une politique d’auteurs également, mais la cohérence éditoriale avec les Japonais est notre réel point fort. C'est de cette façon que nous suivons, entre autres, Masakazu Katsura, Mitsuru Adachi, Yuu Watase. Beaucoup se tournent vers le shôjo, le yaoi intéresse de plus en plus les éditeurs. Nous, nous restons fidèle à notre politique éditoriale en publiant les titres qui nous paraissent pertinents.
               
              
Vous avez été le tout premier éditeur à publier du yaoï en France en 2000, avec Zetsuai 1989. Quel est votre point de vue sur l’émergence du yaoï en France?
Sebastien Moricard: Les fans de Yaoi ont une particularité: celle d’être très actifs. Le terme « yaoï » a d'ailleurs été déposé en France par eux-mêmes. Mais je ne pense pas que ce genre représente la plus grosse part des ventes shôjos. Ca n’est pas une nouvelle tendance, mais davantage une prise de conscience d'un phénomène qui existait déjà.
                         
                   
Sebastien Agogué nous rejoint et répond également à la question.
                  
                           
Sébastien Agogué: Regardez  le nombre de pages concernant la pétition pour les nouveaux titres yaoï, située est sur notre forum. Elle doit en compter une cinquantaine. Pourtant, c'est ici la seconde version du forum, qui est bien en-dessous de la toute première version. Cela nous montre clairement que les fans de yaoï existent depuis longtemps, et réclament de la lecture. Le phénomène est lancé seulement aujourd'hui, car les éditeurs n'étaient pas certains de réussir dans cette voie. Maintenant, présenter de nouvelles choses aux lecteurs est de plus en plus indispensable, c'est ainsi que ce genre a pu être développé.
                  
                       
Vous êtes un des rares éditeurs à rééditer vos propres séries,  en bunko ou deluxe. Comment fonctionne cette politique commercialement, là où d’autres éditeurs se contentent de voir s’épuiser les stocks?
Sébastien Moricard:  La réponse est un peu technique, elle est liée à l’histoire de Tonkam.
Tonkam est une société familiale, de passionnés. Quatre ou cinq personnes tenaient une librairie. Ils vendaient des palettes entières de mangas en version originale, et se sont dits qu’il était dommage de ne voir le manga qu’à travers une fenêtre restreinte.  Nous voulions nous faire ambassadeur d’une culture et apporter tout ce qu’elle pouvait amener. C’est aussi pour ça que Tonkam est lié au cosplay et à la J-pop. Nous avons été le premier éditeur à publier dans le sens de lecture Japonais, à ajouter la jaquette qui était à l’époque réservée aux éditions deluxe. Le principe était bel et bien d’amener une culture et pas uniquement de traduire un livre. Le marché à pris de l’essor, nous ne pouvions alors plus fonctionner à petite échelle. Nous avons eu l’opportunité, en rejoignant Delcourt, de bénéficier de leurs outils de diffusion et de distribution. Aujourd'hui, nous avons accès à la distribution la plus performante, puisque nous travaillons avec Hachette qui est numéro un,. Delsol est quant à lui le diffuseur qui a le catalogue manga le plus important.
Rééditer des œuvres majeures de notre catalogue est un moyen de faire connaître davantage l‘univers du manga à un nouveau public, qui ne les connait pas encore. De plus, pour nous, rééditer ne veux pas seulement dire réimprimer: nous avons pour coutume d'ajouter du contenu et de se faire plaisir.

             
Sebastien Moricard s’en va. Nous continuons l’interview avec Sebastien Agogué.
                 
                 
Évoquons Jojo’s bizarre adventure, un titre que beaucoup considéraient comme mort commercialement. Il représentait un véritable risque pour vous, notamment en commençant à la cinquième partie. Qu'avez-vous à nous dire sur ce sujet?
Le cas de Golden Wind est intéressant. C’est un choix éditorial pur, comme on l’avait fait précédemment avec la reprise de I’ll. Ces deux titres ont eu une première chance sur le marché, sans avoir eu le succès escompté. Cela s’est conclu par un arrêt de publication. Chez Tonkam, nous apprécions réellement ces titres et pensions à l’époqueque leur arrêt allait créer un réel manque au paysage du manga en France. C'est pour cela que nous avons décidé de les reprendre. Ce qui est intéressant avec Jojo, c’est que cette série est  fragmentée en saisons. On peut alors limiter le risque, comme c’est le cas ici, en se concentrant sur la cinquième saison. Etant donné que J’ai Lu a arrêté de publier la série à la fin de la quatrième saison, cela nous a permis de reprendre les choses proprement.
           

    
    
Comptez-vous publier les autres saisons qui suivent Golden Wind?
Oui, nous allons continuer après Golden Wind, en publiant Stone Ocean (la sixième saison, ndlr), publier Steel Ball Run (septième saison, ndlr). Pour tout vous dire, l’œuvre d’Araki nous intéresse dans son ensemble. Pour le moment il est un peu tôt pour déterminer quelle forme cela va prendre, à savoir si les deux séries vont s’alterner ou se suivre et quel sera leur rythme de parution. Mais une chose est sûre: tout cela ne débutera pas avant 2010. Pour l'instant, on accélère la publication de Golden Wind sur le deuxième semestre 2009, de façon mensuelle, ce qui nous permettra de commencer très tôt la suite.
                   
                     
Peut-on attendre un retour prochain des « Short series » d’Adachi? Qu’en est-il de la reprise de Kimagure Orange Road?
C’est assez compliqué… Nous travaillons sur Short program depuis pas mal de mois. C’est un sujet complexe. Il y a quelques années, l’édition japonaise était présentée comme complète en deux tomes. Nous avions à l’époque sorti cette dernière en trois volumes, pour des raisons économiques. Depuis, un troisième tome est sorti au Japon et un quatrième opus serait en préparation. Face à ces éléments, nous travaillons beaucoup avec l’éditeur Japonais afin de trouver une solution car nous mettons tout en oeuvre pour publier une véritable édition “pour les fans”.
Pour Kimagure, c’est un peu différent. L’auteur avait des problèmes de santé, il y a eu des difficultés administratives. Maintenant que tout cela est réglé, il faut trouver le bon moment pour ajouter dans notre planning une série dont on n'ignore pas la qualité, au public présent et clairement identifié, mais assez limité en nombre du fait du statut de réédition.
          

              
              
Suite à l’émergence du yaoï, ne pensez-vous pas que tous les genres ont été exploités à leur maximum?
Pas du tout. Le manga est un reflet de la société au Japon, qui est elle-même en constante évolution. Par conséquent, il y a toujours de nouveaux genres qui émergent, ou d’anciens qui mutent pour donner de nouvelles choses. Nous avons sans doute fait le tour du pôle des œuvres très commerciales qui rapportent énormément, mais il y a encore des foules de genres qui n’ont pas été essayées.
              
                          
Quel regard portez-vous sur le marché du manga en France? Celui-ci arrive peut-être à saturation?
Plutôt que saturation, je parlerai de maturité. J’ai un regard plutôt positif sur le marché, où l’on a vu tout un écosystème se mettre en place, se structurer et s’équilibrer. A coté des très gros éditeurs se trouvent des structures plus modestes... Le marché français est tout de même divers, et parfois surprenant: un éditeur a publié des mangas en langue bretonne. Que voilà une chose remarquable !
        
                      
Vous avez une publication très diversifiée, avec six labels et une quinzaine de sorties par mois. Comment vous projetez-vous dans l’avenir?
Nous allons continuer sur la même lancée. S'il y a un événement qui rythmera le second semestre, c’est bien Code Geass, un gros lancement: on prévoit le manga, ainsi que l’art book, et bien d'autres choses encore. Notre rythme a toujours été un fleuve sur lequel on glisse, il s’adapte en fonction de nos besoins,  nous ne faisons pas notre planning sur le nombre de titres, mais l’inverse: nous essayons d’être réguliers, et dans le cas où le nombre de titres se bouscule, nous élargissons le planning dans la limite de nos possibilités.
              
                   
Vous évoquiez Code Geass. Plus récemment, il y a eu la sortie en grandes pompes de Special A. Avez-vous d’autres titres à nous annoncer?
Ce n’est pas une révélation, le gros titre à venir est Sakura Gari, qui n’est pas un enjeu commercial comme Code Geass ou Special A, mais qui reste important pour nous à plusieurs degrés. En premier lieu, parce que c’est une œuvre de Yuu Watase, un de nos auteurs fétiches. Ensuite, parce que c’est un titre différent de ce que cette auteure nous a proposé jusqu'à aujourd’hui: c’est une œuvre dans la plus pure tradition de la litterature romantique, avec ce que cela comporte de tragique, de dramatique, et dans laquelle on trouve des personnages contrastés qui luttent avec leurs démons intérieurs.
       

             
                               
Merci beaucoup!
Merci!
     
     
Interview réalisée par Erkael

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commentaires

itachiraiden

De itachiraiden [88 Pts], le 01 Octobre 2009 à 23h58

allez tonkam un petit effort publier une réedition de jojo bizarre avec les 4 premiéres saisons!!!

hana

De hana [236 Pts], le 21 Septembre 2009 à 01h35

a quant bronze??ils disent qu'ils sortent des oeuvres un peu differente franchement si bronze c'est pas assez different je vois pas se qui leur faut!! c'est deja un titre yaoi a part dans le milieu et puis c'est tellement sublime que ca depasse le contexte du manga je dirais que bronze est plus une oeuvre d auteur! sinon, je vois bien des yaoi genre yattareneeze chez eux encore un titre qui se demarque largement du genre vassillant entre yaoi shonen ai et shojo c est simple on dirait kare firl live version gay c est un manga tres touchant on aura surment la suite de fake voila un autre titre que je kiss grave!!!

kk

De kk, le 21 Septembre 2009 à 01h30

putain à part f yuugi je detestais ses manga enfin surtout ses heroines -__-mais si elle fait du shonen ai je sens que je vais à nouveau l'appressier!!!x________________x

ll

De ll, le 21 Septembre 2009 à 01h27

super vous savez quoi yu watase se lance dans le shonen ai x__x avec son dernier titre!! elle se renouvelle adiot l 'heroine greluche!! de toute maniere j ai toujours reve d'un truc tamahome/nakago deja qu'il etait louche parfois ioi!

Natth

De Natth [2582 Pts], le 04 Août 2009 à 14h52

@Shuichi >> Selon Tonkam, Sakuragari est classé shôjo pour conserver la cohérence éditoriale des titres de Yuu Watase en France. Jusqu'à maintenant, elle n'avait sorti que des shôjos, donc...

layleen

De layleen [3598 Pts], le 03 Août 2009 à 14h30

Rien a ajouté! Tonkam a été, est et sera toujours mon éditeur préféré!!!!! ^____^

Minkunette

De Minkunette [6811 Pts], le 28 Juillet 2009 à 17h46

j'aime bien tonkam comme editeur ils font des bons mangas

shakka

De shakka, le 27 Juillet 2009 à 19h40

En parlant de Zetsuaï 1989, à quand la sortie de Bronze ?

Blacksheep

De Blacksheep [535 Pts], le 27 Juillet 2009 à 19h35

@Shuichi : le yaoi est un sous genre du shojo donc...

Conanaptx

De Conanaptx, le 27 Juillet 2009 à 19h20

SakuraGari doit étre super j'ai hate de l'avoir ! beaucoup d'autres manga m'intéresse chez eux comme code geass , X .. mais sa serait bien qu'ils sortent des nouveau titres yaoi *pense trés fort à junjou romantica* >__<

hades

De hades [1085 Pts], le 27 Juillet 2009 à 18h13

Ils disent qu'ils suivent Masakazu Katsura ok c'est cool mais vu que tonkam pocede presque toutes les oeuvres de cet auteur se serait bien meme tres bien que l'éditeur édite une série phare de l'auteur qui est WINGMAN!!!Ca ferait plaisir à de nombreux fans de Masakazu Katsura surtout à ceux qui avaient et pocede toujours les 6 volumes parus chez Manga player.En plus il y a une édition deluxe de cette série au Japon.Vidéo girl ai et I"s ont eu droit à une édition deluxe alors pourquoi pas Wingman...

Robert

De Robert [502 Pts], le 27 Juillet 2009 à 16h53

"Directement non, dans la mesure où la vraie force de Tonkam est d’avoir des relations avec les éditeurs Japonais, qui ont très vite été basées sur le principe de la logique éditoriale. Il existe une politique d’auteurs également, mais la cohérence éditoriale avec les Japonais est notre réel point fort. C'est de cette façon que nous suivons, entre autres, Masakazu Katsura, Mitsuru Adachi, Yuu Watase."

Et Obata, et Asada... Oups ! J'ai dis une counerie ? XD

"mais il y a encore des foules de genres qui n’ont pas été essayées."

Je suis curieux de connaître cette longue liste (LOOOOOL)

Ryo-kun

De Ryo-kun, le 27 Juillet 2009 à 15h18

J'ajouterai merci Tonkam de publier la meilleure série de l'Univers : GANTZ.

Ryo-kun

De Ryo-kun, le 27 Juillet 2009 à 15h16

Clamp, Watase et le Yaoi, très peu d'intérêt à mes yeux mais Kimagure Orange Road, ça le ferait bien avec une version deluxe si ça existe.

Tianjun

De Tianjun [5049 Pts], le 27 Juillet 2009 à 13h25

"Sebastien Moricard: Les fans de Yaoi ont une particularité: celle d’être très actifs. Le terme « yaoï » a d'ailleurs été déposé en France par eux-mêmes."

Même les éditeurs craignent le pouvoir de la secte yaouilliste ! Au secours !!!

Blague à part, ITW très intéressante. J'aime le fait qu'ils veuillent s'essayer à d'autres genres, ayant fait le tour de leur mannes commerciales. ^^

 

Shuichii

De Shuichii, le 27 Juillet 2009 à 13h10

De la façon dont ils en parlent, si ! Et même sur le site il est catalogué en tant que Shôjo...

shinob

De shinob [127 Pts], le 27 Juillet 2009 à 13h02

@ Suichi: personne n'a dit le contraire...

FlooDAce

De FlooDAce [235 Pts], le 27 Juillet 2009 à 12h45

Content d'apprendre qu'ils continueront JoJo's, surtout pour Steel Ball Run !!!! Peut-être que si les ventes continue de bien ce porter ils opteront pour une réedition des premiers tomes.

Shuichi

De Shuichi [490 Pts], le 27 Juillet 2009 à 12h30

SakuraGari c'est très clairement un yaoi... pas un shôjo ><

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