Critique du dvd : Planète Pokémon Vol.12
Publiée le Mercredi, 03 Septembre 2014
Avec ce douzième DVD de la série de fascicules « Planète Pokémon », le périple de Sacha continue et les épisodes nous prouvent qu’ils se suivent et se ressemblent malheureusement bien souvent. Au programme, les épisodes 37 à 39 se penchent sur Evoli et ses évolutions, le cas Ronflex, ainsi que la rivalité entre deux potentielles arènes qui sèment la discorde dans leur village. Trois nouvelles aventures qui vont une nouvelle fois tenter de faire intervenir des Pokémon différents issus de la première génération.
Seulement, ces aventures ne proposent aucune véritable surprise et se contentent d’exposer un problème à régler pour Sacha et ses compagnons, ainsi que l’éternelle intervention de la Team Rocket. Aucun combat d’arène, aucun épisode centré sur l’une des créatures de Sacha ne viennent renouveler le panorama de l’adaptation animée principale Pokémon. Autant dire que le tout devient assez lassant étant donné qu’il existe davantage d’épisodes de meublage par rapport à ceux qui font véritablement avancer le scénario.
De quoi pouvons-nous donc nous contenter afin de passer un moment agréable ? D’abord, l’épisode 37 introduit un Pokémon très aimé des fans, le fameux Evoli dont les possibilités d’évolution sont multiples, le Pokémon pouvant s’imprégner de différents types selon ses nouvelles formes. Nous revenons alors sur le concept des pierres d’évolution qui aurait gagné à être expliqué, mais il n’en est rien.
Puis, l’épisode 38 adapte un élément assez mineur des versions Verte / Rouge / Bleu et Jaune, à savoir l’embêtant Ronflex bloquant le passage du joueur lors de son périple. Nous retrouvons ainsi la Pokéflute et sa mélodie et le caractère grincheux de Ronflex, deux éléments qui parleront sans nul doute aux fans des monstres de poche.
Si les premiers épisodes de l’anime Pokémon pouvaient laisser croire à une aventure écrite minutieusement, ces épisodes répétitifs confirment la dimension marketing de la série, faite pour appuyer les jeux vidéo et une flopée de produits marchandising. On ne s’ennuie pas vraiment, mais la formule étant désormais bien connue, aucune surprise ne vient ponctuer le visionnage. Ainsi, on ne saurait que trop conseiller ce volume aux grands fans de la franchise, ou alors au très jeune public qui aimerait voir une flopée de bestioles dans un univers gentillet.
