Critique de la série manga
Publiée le Mercredi, 18 Avril 2012
La deuxième série de Rie Takada est fidèle à sa réputation : Un scénario pas extraordinaire ni très singulier, mais qui se remarque par le caractère de ses personnages et son humour apprécié des plus jeunes. Au fil des 5 tomes, il est facile et presque inévitable de s’attacher à Hanabi et sa maladroite entrée dans la vie, ainsi qu’au ténébreux Yasuaki. Il est toutefois important de noter que la mangaka a bien fait de terminer sa série en 5 volumes : ni trop court, les personnages sont dans l’ensemble assez travaillés avec de nouvelles idées à chaque fois, ni trop long : pas de « tournage en rond » dans le scénario ni de lourdeurs, toute la série se déroule de manière énergique et intensive, tout comme son personnage principal. De plus, le cinquième tome se termine sur une note que je trouve particulièrement touchante et bien mise en scène : La fête, les déguisement, tout cela nous amène délicatement vers la fin, comme si le passage était une transition entre le caractère peu singulier du reste de l’histoire et une fin qui, par conséquent, marque les esprits.
Le gros reproche que je me permettrais … Je ne sais pas, ne lisant pas le japonais, si cela est volontaire ou si ce n’est que la traduction, mais le vocabulaire employé fait parfois un peu trop exagéré dans le côté « jeun’s » et « branché » … Après, cela convient bien au caractère d’Hanabi, mais dans certains dialogues, c’est un peu de trop ^^’ Malgré cela, on s’amuse bien en lisant cette série qui, même pour ceux qui ne l’aimeront pas, ne peux être qualifiée d’ennuyeuse. Les deux personnages principaux sont intéressants, on a un aperçu global de leur situation, par contre je regrette que Kuon n’ait pas eu une place plus intégrée dans le manga. Aïdo a eu droit à tout un chapitre sur sa volonté de conquérir Hanabi, mais Kuon reste tel que l’on le voit pour la première fois : mystérieux, intriguant et irrésistiblement perturbant.
Le dessin a été très stable depuis le début de l’histoire, avec des personnages masculins très attrayant, des poussins vraiment drôles et mignons, et des SD (personnages déformés à outrance) totalement intégrés dans la série. Les décors sont, quant à eux, quasiment absents dans la plupart des cas, ce qui est un peu dommage mais courant dans ce type de série, légère et simplement rafraîchissante. Une très bonne du genre, néanmoins ! Au final, si vous cherchez un shojo court, sympa, drôle et divertissant, assez bien rythmé, je vous conseille "H3 School". Cependant, ce conseil s'adresse plus à un public plus jeune, cela reste un shojo à caractère au moins aussi "gamin" que sa héroïne. Mais un bon moment à passer pour tous !
"Grâce à notre rencontre, j'ai pu devenir vraiment féminine."
