Chrome Breaker - Actualité manga

Chrome Breaker : Critiques

Chrome Breaker

Critique de la série manga

Publiée le Lundi, 16 Avril 2012

Le Vatican met tout en œuvre pour protéger une frêle jeune fille qui s’avère être la réincarnation de Marie ! Bien évidemment elle représente un enjeu terriblement important : symbole de pouvoir et crédibilité pour l’église, elle intéresse également les démons…

Tout commence de la manière la plus classique qui soit : un pensionnant (rattaché au Vatican), avec des élèves en tenues traditionnelles…mais très vite on entre dans le vif du sujet avec une attaque de démons qui s’en prennent à Nagisa, « la fille de Marie » ce qui permet surtout d’introduire son protecteur, Chrome, dont la véritable identité sera révélé en fin de tome !
Au départ on se croirait presque dans un shojo, qu’il s’agisse du trait fin présentant des personnages masculins androgynes (qui se ressemblent tous beaucoup trop), des arrières plans assez vides dans l’ensemble ou encore du découpage et de la mise en page… et pourtant très vite les clichés (figures imposées ?) du shonen s’enchaînent ! On retrouve les classiques organisations d’un coté comme de l’autre : dans le coin bleu on trouve le Vatican (no comment) et dans le coin rouge l’organisation Tiamat, faisant référence à la déesse Mésopotamienne ! Ensuite on retrouve les différents corps d’armés de ces organisations, où les « généraux » portent un nom : « les couleurs » pour le Vatican et les « Numbers » pour Tiamat…toute ressemblance avec les mêmes « Numbers » de Black Cat n’est ici que pur hasard (ou pas…puisque à bien y regarder Saias, le leader de Tiamat ressemble un peu à Creed dans Black Cat).
Suivent alors des affrontements assez fouillis et bien trop vite expédiés pour qu’on y trouve un quelconque intérêt…du coup shonen ou pas ? Cela reste difficile à dire !

Même les pouvoirs des démons n’ont rien d’original : ils possèdent des ombres surpuissantes dont ils se servent pour se battre…on pense aux Stand de Jojo mais bien plus encore aux ombres de Blue Dragon…cela ressemble à du simple copier-coller !

Reste les nombreuses références bibliques qui parsèment la série et qui sont au centre du récit ; protéger une incarnation de la vierge Marie est quelque chose de bien trouvé, il ne restait qu’à exploiter l’idée correctement, mais malheureusement cela ne sera pas le cas. Au final on se demande si toute ces références ne sont pas que du tape à l’œil, surtout quand la véritable identité de Chrome, notre héros est dévoilée…qu’est ce qu’il vient faire ici si ce n’est la volonté de bluffer les jeunes lecteurs qui seront sans doute impressionnés…

Le dessin est assez quelconque, les personnages ne possèdent pas de charisme particulier mis à part peut être Chrome, c’est du déjà vu dans de multiples shojo (et pourtant c’est un shonen).

Au final on a une série courte en quatre tome qui ne marquera pas les esprits dont malheureusement les défauts sont plus nombreux que les qualités.


Erkael


Note de la rédaction
Note des lecteurs
15.5/20

Evolution des notes des volumes selon les chroniques:

11.00,9.00,10.00,11.00

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