Goldorak - One shot

Grâce à Black box, nous pouvons enfin lire les travaux de Nagai, cependant grâce à black box j'ai été plutôt dérouté par les différentes éditions de la série.
En effet, ni sur le site, ni sur le manga, l'éditeur ne nous informe de la nature de la série, est-ce un one shot stand alone, qui se lit à la marge de la série ? Est-ce un one shot qui fait suite à la série ? Une préquelle écrite plus tard ? Ou que sais-je. Là dessus Black Box déçoit un peu, quand on compare à un autre éditeur comme Isan avec la nouvelle île au trésor qui proposait des textes très intéressant en début et en fin de volume pour expliquer la nature du livre qu'ils publient, sans pour autant proposer un tel contenu, un petit texte explicatif aurait été bienvenue.

Je me plains de cela, car ce sont des informations importantes pour un acheteur. Je me fiche de Goldorak en tant que série de mon enfance, ce ne fut pas le cas pour moi, si j'ai acheté ce tome, c'était pour découvrir un titre marquant du genre mecha, et si je souhaitait prendre le one shot, c'est qu'il me paraissait plus adapté pour se faire une idée de la série, car il est bien entendu moins cher qu'une série de 4 tomes.

Alors au final, bien que cela soit Mazinger Z le titre de Go Nagai qui a vraiment fait bouger le mécha, et qu'il aurait été appréciable que Black box sorte la saga dans l'ordre (on espère maintenant que le reste suivra, Goldorak étant très populaire en France je peux comprendre ce choix éditorial), Grendizer reste un titre marquant du genre, et Go Nagai est toujours un auteur phare qu'il faut lire. Ainsi, mes attentes on été partiellement remplies avec ce titre, car il est moins cher et reste un des premier titre de super robot de son époque, cela dit ... Il ne s'agit pas d'une œuvre indépendante.

L'histoire est certes très simple, et d'ailleurs plus de complexité aurait vraiment été appréciable, certaines références à la série Grendizer de base (en 4 volumes) et aux précédentes séries de robot de l'auteur passent très mal, on nous jette dans l'action sans la moindre explication de qui est qui, qui fait quoi, qui est ou etc des personnages important apparaissent et disparaissent au fil de l'intrigue, les enjeux ne sont pas clairement définis etc etc. Par conséquent il est possible de suivre ce one shot sans connaitre l'univers, mais il faut soit même résoudre les problèmes qu'a le scénario (et spéculer sur le rôle de tel ou tel personnage, sur le nom de tel objet/robot etc) et c'est vraiment dommage de ne pas avoir eu plus de précision que ça de la part de l'éditeur (aucune en fait).

Côté dessin, on reconnait certaines caractéristiques de l'auteur, n'ayant lu que le Goldorak dessiné par Go Nagai j'y ai retrouvé certains points communs avec Devilman, comme l'utilisation d'un style plus crayonné pour représenter les scènes d'action/violentes.
On remarquera un style beaucoup plus cinématographique que celui de Devilman, sans pour autant aller jusqu'à celui de Tezuka ^^. De plus Nagai fait preuve à plusieurs moments d'une ingéniosité notable dans le découpage justement. Bien que certains pourrait trouver le dessin vieilli, il est toujours très lisible, assez fort (mais beaucoup plus lisse et précis que celui de Devilman) et ingénieux, en somme il est très bon !

Au final je ne sais pas si j'achèterais la série en 4 volumes, j'étais intéressé par Mazinger sans le savoir, or il s'agit ici de Goldorak, de plus, l'histoire est une suite (simpliste certes mais c'est comme lire X avant Tokyo Babylon) ce qui pose quelques problèmes de compréhension. Et enfin ... L'histoire est vraiment simpliste ... Si la série suit la même voie, je ne me la procurerais pas, cela dit, Devilman pouvait donner les mêmes impressions de prime abord (et comporte un tome similaire à ce One shot), alors on ne sais jamais, j'espère en tout cas que Goldorak saura se rattraper et mériter sa réputation :/ .

l auteur de la critique a précisé qu il ne connaissait rien à Goldorak ;-) par contre ton avis est très interessant, c est un avis de spécialiste

D'abord un leger detail, les auteurs de scritiques ne s'etant vraisemblablement pas renseignes... Cette version one shot n'a jamais ete cree avant la version de Gosaku Ota mais EN MEME TEMPS! La version Go Nagai demarre en Octobre 1975 dans le magasine de prepublication TV MAGAZINE tandis que celle de Gosaku Ota demarre le meme mois (Octobre 75) dans le magazine de prepublication Bouken Oh! Il existe une autre version signee Eiji Imamishi demarre dans Tv land egalement le meme mois!

Go Nagai realise 5 chapitres (qui, etrangement correspondent aux 3 premiers chapitres de ce one shot avec neanmoins de spages en moins par rapport a la version de prepublication). Puis, son confrere, Ken Ishikawa, realise deux crossovers pour des numeros speciaux de TV MAGAZINE et ces crossovers se retrouvent sur ce one shot sans pour autant que monsieur Ishikawa ne soit credite, laissant tout le volume signe Go Nagai.

Cette histoire ne s'arrete pas en fait au chapitre 5! Apres le depart de Go Nagai et Ken Ishikawa, cette version TV MAGAZINE de l'histoire  continue par un mangaka du nom de Yuu Okazaki, qui reprend l'histoire la ou les deux autres dessinateurs l'ont laissee pour 14 courts chapitres supplementaires allant jusqu'a la destruction de Vega! Recemment, l'editeur japonas Mangashop a edite cette version (publiant a nouveau les chapitres de Go Nagai puis ceux d'Okazaki sans reediter l'entre deux fait par Ken Ishikawa  et qui correspondent aux chapitres 4 et 5 du one shot)...

Cependant, Nagai refuse obstinement de laisser l'etranger editer les 14 chapitres finissant son histoire de meme qu'il a longtemps empeche leur reedition au Japon jusqu'a tres recemment!

Il faut dire que Okazaki fait le strict minimum (avec le meme design que Nagai cependant) : moins de sang et d eviolence, plus bon enfant, sceanrios un peu expedies sans s'attarder sur les personnalites des heros (c'est Vega prepare un coup, deux pages d evie de tous els jours(mais pas toujours), UN GOLGOTH, Goldorak go, Mettez ici le nom de l'arme utilisee et BOUM pour le golgoth! Fin du chapitre!

Cette osbtintion de ne quand meme pas reproduire cette fin  nous laisse la une oeuvre a moitie terminee...

Aussi etrange que cela puisse cependant paraitre, le Dragosaure, dessine par Gosaku Ota, est un chapitre special du TV MAGAZINE et non du BOUKEN OH ce qui fait que la chronologie de Ota ne s'applique pas dessus (Tetsuya Tsurugi, le heros de Great Mazinger, s'etant sacrifie en se fasaint exploser avec on robot au milieu de l'armada Mykenienne a la fin de Great Mazinger! Ce n'est meme pas un spoil: sa mort est confirmee dans le crossover sur les Mykeniens du Goldorak de Ota! Le personnage ne pouvait donc pas reapparaitre sauf... s'il appartient a une autre chronologie ou l est encore vivant (la version de go nagai du tv magazine ou le Dragosaure est publie ou la version TV land d'Eiji Imamiishi (qui a sa propre version du Dragosaure aussi!)

Cependant le volume de Go Nagai pour y revenir est excellent mais il est dommage que ses 3 premiers chapitres (les seuls qui soient d elui) soient si expedies! A peine l'histoire presentee, le mangaka quitte le titre et passe la main a Ken Ishikawa lequel livre deux episodes vraiment plus travailles avec cependant un gros defaut (comment Great Mazinger a t'il fini au musee des robots entre deux chapitres alors que son pilote s'en sert toujours et qu'on le voit au centre photonique au chapitre precedent?

Il faut aussi savoir comment Euphor (Fleed) a ete conquise: en s efaisant s ebattre entre eux les habitants comme le dit Actarus ou comme il le raconte dans le chapitre suivant ?

Les dessins sont proches de la serie televsee, plus que ceux de Gosaku Ota cependant, et rien n'est epargne a nos yeux! Il est cependant dommage que le mangaka ait passe la main et refuse obstinement la publication des chapitres suivants de cette version puisqu'ils ne sont plus de sa main!

autre chose a signaler: Go Nagai n'est le scenariste veritable que de ce one shot et seulement de spremiers chapitres! En effet, etant le createur du concept il est et veut etre credite au scenario de chque version ... meme si il n'en a pas ecrit une seule ligne! Il l'a lui meme avoue un jour: il n'a jamais ecrit une ligne de la version Gosaku Ota meme s'il est credite au scenario! Cette version one shot reflete donc la seule vision du createur sur son oeuvre...