Big X

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Titre VO: ビッグX
Titre traduit: Big X
Dessin: Osamu TEZUKA
Scénario : Osamu TEZUKA
Traducteur: PUJOL Nicolas
Editeur VF : Fuji Manga
Collection: Classiques
Type: Shonen
Genre: Aventure, Science-fiction
Editeur VO: Shûeisha
Prépublication: Shônen Book
Illustration: n&b
Origine: Japon - 1963

Age conseillé

Résumé

1942. L'Allemagne nazie poursuit son invasion de l'Europe. Hitler décide de mettre au point de nouvelles technologies pour imposer la domination du Troisième Reich dans le monde et ordonne au professeur Asagumo, un scientifique japonais, de participer aux recherches sur la création d'un mystérieux sérum nommé "Big X" , devant leur permettre de prendre un ascendant définitif sur les Forces Alliées. Asagumo se plie tant bien que mal à ses ordres mais décide de cacher le fruit de ses recherches dans une puce qu'il insère à l'intérieur du corps de son fils Shigeru à la fin de la guerre. Vingt ans plus tard, ce dernier découvre sa présence à la suite d'une intervention chirurgicale. L'organisation secrète de l'Alliance nazie mondiale sort alors de l'ombre pour s'en emparer. Akira, le fils de Shigeru, s'infiltre dans leur repaire pour tenter de leur reprendre mais se fait capturer par les nazis qui décident de lui injecter une dose de Big X pour en expérimenter les effets sur les humains...

Les points forts de la série:

Big X est une lecture originale des mythes de super-héros par Tezuka. Le maître y règle ses comptes avec la Guerre et les régimes totalitaires, tout en nous proposant une série de science-fiction ludique, à l’ambiance irrésistiblement 60’s.

Big X a surfé sur la vague de popularité de Astro Boy prépublié en 1963, comme W3 ou Ambassador Magma. Big X est aussi un pionnier des histoires de héros qui se transforment en géants (dans la lignée d’Ultraman un peu plus tard), ce qui confirme son succès auprès du public. Prépublié dans le Shônen Book des éditions Shûeisha entre novembre 1963 et février 1966, Big X est destiné à un public jeune mais qui reste dans la thématique de la seconde Guerre Mondiale. Osamu Tezuka y dénonce l’usage incontrôlé de la science ainsi que des atrocités de la guerre. Néanmoins, Akira incarnant le progrès scientifique, avec son grand cœur nous permet de placer cette œuvre dans la catégorie des œuvre humanistes et pacifiques.