Shintaro Kago est un maitre du format court qui tricote un sujet par petites touches pou créer un propos dense par accumulation d'idées drôles et dingues. Harem End est sur la même recette mais fait partie de ses oeuvres qui ont un fil conducteur + limpide. Un groupe de femmes cherchent à se venger d'hommes au comportement dangereux en créant un harem de tueuse. En parallèle on découvre une équipe de prod d'animes qui anime des cadavres de femmes qu'ils ont tués et désirés pour créer une nouvelle forme d'animation. Ce thriller humoristique va faire ce rencontrer ces deux groupes par un scénario que j'ai trouvé plutôt très bien construit et qui n'oublie par tout le talent d'écriture de la forme courte de Kago (chaque chapitre est une expérience en soi). On est chez Kago alors c'est toujours aussi inventif en terme de narration et de mise en scène (ultraviolente). C'est comme souvent chez l'auteur une réflexion sur un médium (ici l'animation). Cela passe par une inventive morbide assez dingue qui arrive à faire frémir tout en rendant hommage à l'art de l'animation. Harem End parle du travail d'animateur mais aussi de la chosification du corps des femmes qui amène des hommes à vouloir le posséder, le contrôler, le violer pour mieux le fantasmer. Une fois l'histoire principale terminée, le livre se cloture par quelques histoires courtes complétement délirantes et drôles dans lesquels Shintaro Kago fait encore preuve d'une imagination sans limite. Harem End est donc à mes yeux un excellent one shot de Shintaro Kago (même si j'aime tout chez lui). Une oeuvre qui offre un moment de lecture assez dingue en terme d'expérience narrative, visuelle et humoristique tout en ayant un propos fort et intéressant. (pour public averti)
De nolhane [7030 Pts], le 24 Avril 2025 à 23h33
Shintaro Kago est un maitre du format court qui tricote un sujet par petites touches pou créer un propos dense par accumulation d'idées drôles et dingues.
Harem End est sur la même recette mais fait partie de ses oeuvres qui ont un fil conducteur + limpide.
Un groupe de femmes cherchent à se venger d'hommes au comportement dangereux en créant un harem de tueuse.
En parallèle on découvre une équipe de prod d'animes qui anime des cadavres de femmes qu'ils ont tués et désirés pour créer une nouvelle forme d'animation.
Ce thriller humoristique va faire ce rencontrer ces deux groupes par un scénario que j'ai trouvé plutôt très bien construit et qui n'oublie par tout le talent d'écriture de la forme courte de Kago (chaque chapitre est une expérience en soi).
On est chez Kago alors c'est toujours aussi inventif en terme de narration et de mise en scène (ultraviolente). C'est comme souvent chez l'auteur une réflexion sur un médium (ici l'animation).
Cela passe par une inventive morbide assez dingue qui arrive à faire frémir tout en rendant hommage à l'art de l'animation.
Harem End parle du travail d'animateur mais aussi de la chosification du corps des femmes qui amène des hommes à vouloir le posséder, le contrôler, le violer pour mieux le fantasmer.
Une fois l'histoire principale terminée, le livre se cloture par quelques histoires courtes complétement délirantes et drôles dans lesquels Shintaro Kago fait encore preuve d'une imagination sans limite.
Harem End est donc à mes yeux un excellent one shot de Shintaro Kago (même si j'aime tout chez lui).
Une oeuvre qui offre un moment de lecture assez dingue en terme d'expérience narrative, visuelle et humoristique tout en ayant un propos fort et intéressant.
(pour public averti)