Manga hors normes. Ce manga vous emmène dans un univers complètement barré. L'autrice et dessinatrice a un talent magique, les personnages sont attachants. Comment lié le gore à l'humour avec un scénario solide qui vous tient en haleine, un dessin inouï.
Un manga malheureusement méconnu malgrè une richesse graphique extraordinaire, un univers dense et parfaitement travaillé, et un scénario au top. L'autrice/dessinatrice Q Hayashida qui exécute seule l'entière réalisation du manga, sans assistant (rarissime dans le milieu du manga), nous entraine dans un univers complètement tarantinesque ou le gore succède à l'humour absurde avec des personnages parfaitement loufoques et attachants.
Les deux gorilles par exemple me rapellent les personnages incarnés par Travolta et Samuel L. Jackson dans Pulp Fiction.
Ensuite graphiquement l'univers mêle influences des années 80 avec MadMax etc, et cyber punk c'est épatant.
Dorohedoro. Un manga brillant pour ce côté complètement barré à travers un univers de taré mais bizarrement vraiment cohérent!! Remarquable dans le traitement de ses personnages et de son monde grâce à un coup de crayon singulier, le statut du manga n'est clairement pas usurpé. L'humour est de plus très bien géré!
Cependant ! Le scénario est le point qui m'a gêné, car, ce dernier est vraiment complexe, et, va même par moment à devenir carrément incompréhensible (c'est mon point de vu sur ce que j'ai ressenti) tant l'histoire part dans tous les sens pour moi. Ce qui durant la lecture n'est pas un défaut, mais c'est après que ça pèche.
Je tiens à dire que la lecture est vraiment agréable, j'ai dévoré les tomes, et bien que les réponses apportés ne m'aient clairement pas convaincu, il y'a un vrai plaisir à lire Dorohedoro, le sentiment d'être perdu dans la lecture est normal voire même obligatoire (le problème c'est que je le suis encore même en ayant fini... bordel!!). La fin ne m'a pas transcendé bien que je l'ai apprécié, j'ai refermé le dernier tome avec un léger gout d'amertume.
Bref, Dorohedoro est remarquable dans le traitement de son univers déjanté, dans le développement de ses personnages aussi badass que drôles, et leur relations, cependant quand j'y repense (et c'est peut être voulu) c'est aussi un bon gros bordel scénaristique! (trop complexe pour moi peut-être !)
Pour l'édition, les tomes sont sublimes, bien qu'assez inégaux en terme de pages! ces derniers valent quand même un bras malgré la présence de sublimes pages couleurs à chaque tomes !
Au premier abord, « Dorohedoro » est un manga qui n’attire pas l’oeil, de par ses couvertures particulières et ses dessins qui peuvent paraîtrent brouillons. Mais se serait juger trop vite !
Caïman est un homme amnésique avec une tête de reptile. Son seul souvenir est d’avoir été transformé par un mage. Il traquera et partira à la recherche de celui-ci, et de son passé, avec l’aide son amie Nikaïdo.
La particularité de « Dorohedoro » est son univers. Le récit nous happe dans un monde cyberpunk, où la violence est normale et sans tabous. Ce dernier, vaste et scindé en deux, comporte des règles toutes plus étranges les unes que les autres. Le premier monde est celui des humains, incluant les exclus et les criminels qui servent régulièrement de cobaye aux mages : hommes qui possèdent des pouvoirs. Le second monde abrite les mages, hierarchisés par la puissance de leur magie, et pouvant passer d’un monde à l’autre. Sans oublier les diables qui font ce qu’ils leur plaisent ! Chaque personnage est habillé de façon contemporaine et est charismatique. L’histoire de départ avec Caïman n’est qu’une introduction dans un univers étonnamment logique et cohérent. L’auteure nous entraine dans un mode mystérieux, gore, sombre et particulièrement fascinant. Les révélations sont maîtrisées, parfaitement distillées au fur et à mesure de l’histoire. Chaque personnage et lieu sont exploités, rien n’est laissé au hasard. Une autre particularité de l’oeuvre, l’humour noir omniprésent. Presque chaque chapitre fini par une punch line, et chaque volume par une histoire qui explique un point de l’univers, de façon drôle et grotesque. Un vrai bonheur.
Le dessin, très chargé, renforce ce côté noir, parfois brouillon, parfois sublime. L’esthétique de l’oeuvre est atypique, les masques des mages et personnages de l’univers se reconnaissent au premier coup d’oeil. Les scènes de violences, les corps découpés, sont détaillés et ne sont pas gratuits.
Côté édition, le manga a commencé chez « Végétal » puis est repris chez « Soleil Manga ». Elle intègre des pages couleurs en grand format. Le matériel d’origine des deux premiers volumes de « Végétal » est insuffisant et les dessins ressortent flous. « Soleil » travaillera rapidement avec un meilleur matériel qui met en valeur le dessin. Toutefois, l’impression comporte de nombreuses pages grises pâles. « Dorohedoro » mérite largement une version deluxe. Concernant la réédition de « Soleil » (Juin 2014), les pages couleurs ont été imprimées en noir et blanc, et un logo « seinen » est présent sur le dos/tranche de la couverture.
Parfaitement maitrisée et ayant une esthétique sublime, « Dorohedoro » est une oeuvre mature. Elle n’est pas à mettre entre toutes les mains par sa violence ou quelques scènes de nudité. Ce manga est intelligemment scénarisé et cela se ressent dans la lecture. Ne passez pas à coté de ce titre qui se doit d’être dans votre collection.
De Verdur [53 Pts], le 28 Avril 2025 à 08h47
Manga hors normes. Ce manga vous emmène dans un univers complètement barré. L'autrice et dessinatrice a un talent magique, les personnages sont attachants. Comment lié le gore à l'humour avec un scénario solide qui vous tient en haleine, un dessin inouï.
De cookiemonsteur, le 04 Août 2022 à 21h22
Juste incroyable je m'en lasse pas
De AlexBibliothecaire [1 Pts], le 09 Juin 2022 à 23h26
Un manga malheureusement méconnu malgrè une richesse graphique extraordinaire, un univers dense et parfaitement travaillé, et un scénario au top. L'autrice/dessinatrice Q Hayashida qui exécute seule l'entière réalisation du manga, sans assistant (rarissime dans le milieu du manga), nous entraine dans un univers complètement tarantinesque ou le gore succède à l'humour absurde avec des personnages parfaitement loufoques et attachants.
Les deux gorilles par exemple me rapellent les personnages incarnés par Travolta et Samuel L. Jackson dans Pulp Fiction.
Ensuite graphiquement l'univers mêle influences des années 80 avec MadMax etc, et cyber punk c'est épatant.
De smallboyc [170 Pts], le 27 Août 2021 à 19h07
Dorohedoro. Un manga brillant pour ce côté complètement barré à travers un univers de taré mais bizarrement vraiment cohérent!! Remarquable dans le traitement de ses personnages et de son monde grâce à un coup de crayon singulier, le statut du manga n'est clairement pas usurpé. L'humour est de plus très bien géré!
Cependant ! Le scénario est le point qui m'a gêné, car, ce dernier est vraiment complexe, et, va même par moment à devenir carrément incompréhensible (c'est mon point de vu sur ce que j'ai ressenti) tant l'histoire part dans tous les sens pour moi. Ce qui durant la lecture n'est pas un défaut, mais c'est après que ça pèche.
Je tiens à dire que la lecture est vraiment agréable, j'ai dévoré les tomes, et bien que les réponses apportés ne m'aient clairement pas convaincu, il y'a un vrai plaisir à lire Dorohedoro, le sentiment d'être perdu dans la lecture est normal voire même obligatoire (le problème c'est que je le suis encore même en ayant fini... bordel!!). La fin ne m'a pas transcendé bien que je l'ai apprécié, j'ai refermé le dernier tome avec un léger gout d'amertume.
Bref, Dorohedoro est remarquable dans le traitement de son univers déjanté, dans le développement de ses personnages aussi badass que drôles, et leur relations, cependant quand j'y repense (et c'est peut être voulu) c'est aussi un bon gros bordel scénaristique! (trop complexe pour moi peut-être !)
Pour l'édition, les tomes sont sublimes, bien qu'assez inégaux en terme de pages! ces derniers valent quand même un bras malgré la présence de sublimes pages couleurs à chaque tomes !
De Acheter Dorohedoro, le 22 Mai 2019 à 14h00
Tous les tomes sont disponibles. Ils viennent d’etre Réimprimer !!!!
n’hesitez pas.
De Dharma [1877 Pts], le 22 Mai 2019 à 13h45
J'attends toujours une réimpression des tomes pour commencer la série...
De Meifu, le 07 Décembre 2018 à 20h45
Création d'une mangaka très discrete,Cette séries est Unique.
Sombre,glauque mais avec un sacré humour et des personnages mytiques!
De Zoke [60 Pts], le 31 Juillet 2018 à 17h58
Manga qui mériterait d'être plus connu ! il est si bon.
De Tuy, le 31 Juillet 2018 à 17h57
Juste génial ! dans le top seinen !
De BUNSHICHIyNEL [114 Pts], le 26 Mars 2016 à 17h18
cette serie doit être dans votre collection !!!!
De ZazouLaBisou [306 Pts], le 20 Février 2016 à 01h51
Tout simplement un chef d'oeuvre !!!
De darkjuju [67 Pts], le 26 Décembre 2014 à 13h55
Critique du volume 1 à 19
Au premier abord, « Dorohedoro » est un manga qui n’attire pas l’oeil, de par ses couvertures particulières et ses dessins qui peuvent paraîtrent brouillons. Mais se serait juger trop vite !
Caïman est un homme amnésique avec une tête de reptile. Son seul souvenir est d’avoir été transformé par un mage. Il traquera et partira à la recherche de celui-ci, et de son passé, avec l’aide son amie Nikaïdo.
La particularité de « Dorohedoro » est son univers. Le récit nous happe dans un monde cyberpunk, où la violence est normale et sans tabous. Ce dernier, vaste et scindé en deux, comporte des règles toutes plus étranges les unes que les autres. Le premier monde est celui des humains, incluant les exclus et les criminels qui servent régulièrement de cobaye aux mages : hommes qui possèdent des pouvoirs. Le second monde abrite les mages, hierarchisés par la puissance de leur magie, et pouvant passer d’un monde à l’autre. Sans oublier les diables qui font ce qu’ils leur plaisent ! Chaque personnage est habillé de façon contemporaine et est charismatique. L’histoire de départ avec Caïman n’est qu’une introduction dans un univers étonnamment logique et cohérent. L’auteure nous entraine dans un mode mystérieux, gore, sombre et particulièrement fascinant. Les révélations sont maîtrisées, parfaitement distillées au fur et à mesure de l’histoire. Chaque personnage et lieu sont exploités, rien n’est laissé au hasard. Une autre particularité de l’oeuvre, l’humour noir omniprésent. Presque chaque chapitre fini par une punch line, et chaque volume par une histoire qui explique un point de l’univers, de façon drôle et grotesque. Un vrai bonheur.
Le dessin, très chargé, renforce ce côté noir, parfois brouillon, parfois sublime. L’esthétique de l’oeuvre est atypique, les masques des mages et personnages de l’univers se reconnaissent au premier coup d’oeil. Les scènes de violences, les corps découpés, sont détaillés et ne sont pas gratuits.
Côté édition, le manga a commencé chez « Végétal » puis est repris chez « Soleil Manga ». Elle intègre des pages couleurs en grand format. Le matériel d’origine des deux premiers volumes de « Végétal » est insuffisant et les dessins ressortent flous. « Soleil » travaillera rapidement avec un meilleur matériel qui met en valeur le dessin. Toutefois, l’impression comporte de nombreuses pages grises pâles. « Dorohedoro » mérite largement une version deluxe. Concernant la réédition de « Soleil » (Juin 2014), les pages couleurs ont été imprimées en noir et blanc, et un logo « seinen » est présent sur le dos/tranche de la couverture.
Parfaitement maitrisée et ayant une esthétique sublime, « Dorohedoro » est une oeuvre mature. Elle n’est pas à mettre entre toutes les mains par sa violence ou quelques scènes de nudité. Ce manga est intelligemment scénarisé et cela se ressent dans la lecture. Ne passez pas à coté de ce titre qui se doit d’être dans votre collection.