Il s’agit d’un manga de niche à cause de son aspect narratif, à la différence de la plupart des mangas on ne va pas suivre une narration habituelle avec un narrateur, des présentations, des dialogues d’exposition … L’auteur pour diverses raisons à voulu d’un côté mettre des dialogues à visée réaliste et aussi suivre une narration par non-dits, ce qui fait qu’il y’a un côté narration environnementale. Ainsi si vous n’êtes pas familier avec ces codes ça pourra être compliqué et très opaque comme histoire.
Les points forts de la franchise est son aspect architectural, le style gothique (voir cybergoth) et l’aspect Sisyphe de la quête du héros.
Il faut savoir que l’histoire à 3 sens de lecture générale :
1/ dans le premier sens en la lisant de manière linéaire du 1er au dernier chapitre qui se termine par un happy end.
2/ si vous le relisez et que vous vous posez des questions surtout par rapport à la fille avec le chien qui vous hantera après la première lecture car il y’a une incohérence, et que vous avez vu les OAV alors vous verrez qu’il y’a une fin partielle et que le début ne commence pas là où vous vous y attendiez, mais cette lecture à des incohérences dont avec les suites.
3/ si vous lisez les interviews qui disent que le public n’a pas compris la franchise et que l’auteur n’aime pas les happy end, les notes d’univers de l’artbook et l’épilogue NSE original de sa première diffusion qui dit qu’aucune des finalités de l’histoire de Blame dans les deux premiers sens n’est ok, alors à partir de la deuxième lecture et en cherchant où commence l’histoire et ce qu’on voit entre le LOG 1 et le LOG 8, vous verrez qu’il y’a encore une autre histoire qui fait raccord avec ce qu’on voit dans les deux épilogues, cachée sous une boucle de souvenirs encapsulés sous deux niveaux (soit une relecture obligatoire du début qui est à lire au début et à la fin), qui finalement ne met pas en évidence le sauvetage de la Netsphere mais la raison de sa fin dans les épilogues.
Si vous avez échoué et que vous cherchez des clefs de compréhension, j’ai écrit sur le reddit de blame, le livre pdf : Blame wiki.
En conclusion, Blame! n’est pas un manga ordinaire qui va narrer uniquement une histoire, il en narre en fait 3 possibles, Blame c’est la narration d’un univers qui donnera des références métas dans les autres mangas de l’auteur, si vous n’êtes pas adeptes des chasses aux trésors, à une certaine forme d’intellectualisme, ça va pas le faire, dans le cas contraire c’est fait pour vous et vous devriez alors enchaîner vers le jeu Signalis qui à le même genre de narration cachée. Néanmoins ce n’est pas un 20/20 car pour trouver les sens de lecture il faut lire et faire des recherches extérieures, ainsi il y’a un problème que l’auteur a bien perçu car ça le navre de ne pas avoir été compris, donc je lui enlèverais 2 points pour ça.
J'ai été bluffé. Je me suis dit après le tome 1 de la réedition qu'il faudrait montrer ça en école de dessein. C'est impressionnant, je suis rarement resté bouche bée devant des doubles pages comme celles de ce Blame. L'histoire est nébuleuse mais on s'attache quand même a Killy et Cibo dans leur épopée vers je-ne-sais-ou. Les unités de Contre-mesure sont badass. Le problème c'est la fin... Pour moi ce n'en est pas une mais bon. Des fois il en faut pas ?
Bon ben merci à glenat d avoir fait une édition deluxe le format s y prête mieux pour accompagner le héros dans ses pérégrinations, et d avoir re travaillé la traduction qui rend le récit légèrement moins cryptique ! Perso j ai adoré, et je comprends que ce style ne plaise pas à tout le monde.
Dommage que l'éditeur (ou le traducteur) ait ajouté un E au titre . Ce n'est pas le verbe anglais blame (d'ailleurs il n'y a rien à blâmer dans cette œuvre extraordinaire) mais tout simplement l'onomatopée du bruit de l'arme du héros : blam! , avec ses variantes vlam ou brrm (japonais "buramu").
Grande qualité du graphisme (architectures à la Piranèse, structures labyrinthiques à la Giger), univers fascinant, créatures inquiétantes: on est au niveau de Miura pour le dessin, avec plus de cohérence dans le scénario et moins d'étalage gratuit de culture (oui Kentaro, tu connais Goya, Escher, Bosch, la mythologie grecque et l'Europe médiévale, mais tu ne pourrais pas te concentrer plus sur ton univers personnel ?).
La rareté bienvenue des textes (les dialogues niveau bébé ou mal traduits de la plupart des mangas, non merci) renforce la solitude du héros et permet de se concentrer sur les images. Les personnages sont inexpressifs mais cela augmente leur pouvoir de fascination : ils ne sont pas humains. L'intrigue est hermétique c'est vrai , mais la déambulation mystérieuse du héros parmi ces architectures post-apocalyptiques n'en est que plus intéressante et intriguante.
Il faut attendre la moitié du tome 1 pour enfin trouver une bulle de dialogue... Trop particulier à mon goût sur beaucoup de choses (dessins, dialogue, personnages, contexte de l'histoire ...etc), j'ai clairement détesté !
Glénat qui au lieu de sortir une version grand format de Berserk, réédite ça ... Totalement incompréhensible !
C'est faux en plus on trouve une bulle bien avant, c'est pas moi qui le dit c'est Fly mon pote, c'est un expert de Nihei, il dit même que dès la troisième page on en trouve donc tu as pas passer 3 pages ? Bizarre...
Ce style cyberpunk, ou l'on avance dans un monde complètement fou, ou l'on sens que rien de bon ne peu survivre dans ce monde post apocalytique est phénoménale, graphiste particulier mais que je trouve séduisant. Si vous aimer ce genre avec de grande inconnu, un monde sombre, à la hellriser, gunm, armitage 3 et j'en passe... Préparé a avoir le cerveau qui chauffe de question :d
Mon avis ne sera pas complet ... Ayant eu, merci glénat, une période d'un an ou deux entre le tome 8 et le tome 9 (le temps de le trouver en occas, pas de le réimprimer chez glénat bien sur, ça serait trop beau), je n'ai pas forcément les meilleurs souvenirs du monde au sujet de cette série ... Ce qui n'est pas tellement important d'ailleurs.
Car Blame! est un titre atypique sur bien des points, mais qui brille particulièrement grâce à sa narration, presque dénuée de dialogues (dans quelques tomes centraux, mais il faut attendre la moitié du 1er volume pour que la 1ere bulle apparaisse), ce qui nous laisse en tant que lecteur nous débrouiller pour déduire ce qu'il peut bien se passer sous nos yeux. Et ce n'est pas plus mal, car au final, l'ampleur de la cité, et le vide qui la caractérise est d'une part grandement renforcé par ce silence déroutant, et d'autre part ne gagnerais pas à être constamment expliqué et rationalisé. Blame! étant avant tout une série sensorielle, une expérience atypique, qui est justement prenante grâce à cette narration étrange.
On reste toujours dans l'atypique lorsque l'on se confronte aux dessins, qui paraissent, et qui d'ailleurs sont, assez brouillon, créant toujours ce sentiment de malaise, voulu ou non pas l'auteur, qui renforce l'atmosphère pesante du titre. Atmosphère encore renforcée par la maitrise de Nihei lorsqu'il s'agit de dessiner d'immense étendues mécaniques et/ou technologiques, on est littéralement écrasé par le grandeur et la majesté de ses décors.
Avec de tels atouts, difficile de reprocher quoi que ce soit à l'histoire du titre, qui s'efface presque complétement au profit de l’expérience proposée ... Se souvenir précisément du scénario est donc vain, bien que celui ci soit assez haletant dans l'ensemble, globalement il n'a pas d'importance !
Amateurs de cyberpunk, je n'ai qu'a vous conseiller de foncer. Par contre si vous n'aimez pas ce sous-genre, honte à vous, mais passez votre chemin !
De Wizzy, le 03 Novembre 2024 à 15h53
Il s’agit d’un manga de niche à cause de son aspect narratif, à la différence de la plupart des mangas on ne va pas suivre une narration habituelle avec un narrateur, des présentations, des dialogues d’exposition … L’auteur pour diverses raisons à voulu d’un côté mettre des dialogues à visée réaliste et aussi suivre une narration par non-dits, ce qui fait qu’il y’a un côté narration environnementale. Ainsi si vous n’êtes pas familier avec ces codes ça pourra être compliqué et très opaque comme histoire.
Les points forts de la franchise est son aspect architectural, le style gothique (voir cybergoth) et l’aspect Sisyphe de la quête du héros.
Il faut savoir que l’histoire à 3 sens de lecture générale :
1/ dans le premier sens en la lisant de manière linéaire du 1er au dernier chapitre qui se termine par un happy end.
2/ si vous le relisez et que vous vous posez des questions surtout par rapport à la fille avec le chien qui vous hantera après la première lecture car il y’a une incohérence, et que vous avez vu les OAV alors vous verrez qu’il y’a une fin partielle et que le début ne commence pas là où vous vous y attendiez, mais cette lecture à des incohérences dont avec les suites.
3/ si vous lisez les interviews qui disent que le public n’a pas compris la franchise et que l’auteur n’aime pas les happy end, les notes d’univers de l’artbook et l’épilogue NSE original de sa première diffusion qui dit qu’aucune des finalités de l’histoire de Blame dans les deux premiers sens n’est ok, alors à partir de la deuxième lecture et en cherchant où commence l’histoire et ce qu’on voit entre le LOG 1 et le LOG 8, vous verrez qu’il y’a encore une autre histoire qui fait raccord avec ce qu’on voit dans les deux épilogues, cachée sous une boucle de souvenirs encapsulés sous deux niveaux (soit une relecture obligatoire du début qui est à lire au début et à la fin), qui finalement ne met pas en évidence le sauvetage de la Netsphere mais la raison de sa fin dans les épilogues.
Si vous avez échoué et que vous cherchez des clefs de compréhension, j’ai écrit sur le reddit de blame, le livre pdf : Blame wiki.
En conclusion, Blame! n’est pas un manga ordinaire qui va narrer uniquement une histoire, il en narre en fait 3 possibles, Blame c’est la narration d’un univers qui donnera des références métas dans les autres mangas de l’auteur, si vous n’êtes pas adeptes des chasses aux trésors, à une certaine forme d’intellectualisme, ça va pas le faire, dans le cas contraire c’est fait pour vous et vous devriez alors enchaîner vers le jeu Signalis qui à le même genre de narration cachée. Néanmoins ce n’est pas un 20/20 car pour trouver les sens de lecture il faut lire et faire des recherches extérieures, ainsi il y’a un problème que l’auteur a bien perçu car ça le navre de ne pas avoir été compris, donc je lui enlèverais 2 points pour ça.
De LoloMarley1, le 19 Octobre 2023 à 23h32
J'ai été bluffé.
Je me suis dit après le tome 1 de la réedition qu'il faudrait montrer ça en école de dessein.
C'est impressionnant, je suis rarement resté bouche bée devant des doubles pages comme celles de ce Blame. L'histoire est nébuleuse mais on s'attache quand même a Killy et Cibo dans leur épopée vers je-ne-sais-ou. Les unités de Contre-mesure sont badass.
Le problème c'est la fin... Pour moi ce n'en est pas une mais bon.
Des fois il en faut pas ?
De Kqr0 [122 Pts], le 25 Août 2023 à 16h17
Bon ben merci à glenat d avoir fait une édition deluxe le format s y prête mieux pour accompagner le héros dans ses pérégrinations, et d avoir re travaillé la traduction qui rend le récit légèrement moins cryptique ! Perso j ai adoré, et je comprends que ce style ne plaise pas à tout le monde.
De Omiya2, le 21 Février 2023 à 16h02
Dommage que l'éditeur (ou le traducteur) ait ajouté un E au titre . Ce n'est pas le verbe anglais blame (d'ailleurs il n'y a rien à blâmer dans cette œuvre extraordinaire) mais tout simplement l'onomatopée du bruit de l'arme du héros : blam! , avec ses variantes vlam ou brrm (japonais "buramu").
Grande qualité du graphisme (architectures à la Piranèse, structures labyrinthiques à la Giger), univers fascinant, créatures inquiétantes: on est au niveau de Miura pour le dessin, avec plus de cohérence dans le scénario et moins d'étalage gratuit de culture (oui Kentaro, tu connais Goya, Escher, Bosch, la mythologie grecque et l'Europe médiévale, mais tu ne pourrais pas te concentrer plus sur ton univers personnel ?).
La rareté bienvenue des textes (les dialogues niveau bébé ou mal traduits de la plupart des mangas, non merci) renforce la solitude du héros et permet de se concentrer sur les images. Les personnages sont inexpressifs mais cela augmente leur pouvoir de fascination : ils ne sont pas humains. L'intrigue est hermétique c'est vrai , mais la déambulation mystérieuse du héros parmi ces architectures post-apocalyptiques n'en est que plus intéressante et intriguante.
Le meilleur manga ? En tout cas le plus original.
De PeaceMaKeR38 [381 Pts], le 10 Janvier 2023 à 17h41
Il faut attendre la moitié du tome 1 pour enfin trouver une bulle de dialogue...
Trop particulier à mon goût sur beaucoup de choses (dessins, dialogue, personnages, contexte de l'histoire ...etc), j'ai clairement détesté !
Glénat qui au lieu de sortir une version grand format de Berserk, réédite ça ... Totalement incompréhensible !
De BeignetCacs5082, le 21 Juin 2023 à 10h34
C'est faux en plus on trouve une bulle bien avant, c'est pas moi qui le dit c'est Fly mon pote, c'est un expert de Nihei, il dit même que dès la troisième page on en trouve donc tu as pas passer 3 pages ? Bizarre...
à bon entendeur,
BeignetCacs5082
De Korom [495 Pts], le 09 Mars 2019 à 14h38
un manga et un auteur encore trop peu connu en france!
Une vraie déclaration d'amour pour le cyberpunk et en soit une oeuvre grandiose!
si vous vous y intéressez autant que moi, ALT236 a fait une vidéo sublime sur le sujet!
De ParagusduBardock [152 Pts], le 20 Janvier 2018 à 15h16
Très bon !
De Velenas [286 Pts], le 06 Juin 2017 à 09h15
Ce style cyberpunk, ou l'on avance dans un monde complètement fou, ou l'on sens que rien de bon ne peu survivre dans ce monde post apocalytique est phénoménale, graphiste particulier mais que je trouve séduisant. Si vous aimer ce genre avec de grande inconnu, un monde sombre, à la hellriser, gunm, armitage 3 et j'en passe... Préparé a avoir le cerveau qui chauffe de question :d
De Baloo [498 Pts], le 03 Avril 2016 à 19h28
monde post-apocalyptique graphique très particulier histoire simpliste remplie d'obstacle .
De DemiCercle, le 07 Octobre 2015 à 16h27
Mon avis ne sera pas complet ... Ayant eu, merci glénat, une période d'un an ou deux entre le tome 8 et le tome 9 (le temps de le trouver en occas, pas de le réimprimer chez glénat bien sur, ça serait trop beau), je n'ai pas forcément les meilleurs souvenirs du monde au sujet de cette série ... Ce qui n'est pas tellement important d'ailleurs.
Car Blame! est un titre atypique sur bien des points, mais qui brille particulièrement grâce à sa narration, presque dénuée de dialogues (dans quelques tomes centraux, mais il faut attendre la moitié du 1er volume pour que la 1ere bulle apparaisse), ce qui nous laisse en tant que lecteur nous débrouiller pour déduire ce qu'il peut bien se passer sous nos yeux.
Et ce n'est pas plus mal, car au final, l'ampleur de la cité, et le vide qui la caractérise est d'une part grandement renforcé par ce silence déroutant, et d'autre part ne gagnerais pas à être constamment expliqué et rationalisé. Blame! étant avant tout une série sensorielle, une expérience atypique, qui est justement prenante grâce à cette narration étrange.
On reste toujours dans l'atypique lorsque l'on se confronte aux dessins, qui paraissent, et qui d'ailleurs sont, assez brouillon, créant toujours ce sentiment de malaise, voulu ou non pas l'auteur, qui renforce l'atmosphère pesante du titre.
Atmosphère encore renforcée par la maitrise de Nihei lorsqu'il s'agit de dessiner d'immense étendues mécaniques et/ou technologiques, on est littéralement écrasé par le grandeur et la majesté de ses décors.
Avec de tels atouts, difficile de reprocher quoi que ce soit à l'histoire du titre, qui s'efface presque complétement au profit de l’expérience proposée ... Se souvenir précisément du scénario est donc vain, bien que celui ci soit assez haletant dans l'ensemble, globalement il n'a pas d'importance !
Amateurs de cyberpunk, je n'ai qu'a vous conseiller de foncer. Par contre si vous n'aimez pas ce sous-genre, honte à vous, mais passez votre chemin !