Zettai Karen Children Vol.19 : Critiques

Le premier tiers de ce volume se consacre à la suite et fin de l'affrontement contre la fille de Black Phantom. Entre sens du rythme et notes d'humour, Takashi Shiina sait tirer de bonnes choses de ce nouveau petit combat, qui doit beaucoup à l'art de l'illusion de l'ennemie. C'est également l'occasion d'entrevoir à nouveau la solidité du lien de ns trois jeunes héroïnes avec Kôichi Minamoto, leur instructeur montrant encore et toujours toute sa détermination à préserver ces collégiennes qu'il ne laisse pas insensibles.

Mais à peine cette affaire est-elle bouclée qu'une autre d'un tout autre genre arrive : les examens au collège ! Un enjeu de taille puisque la tête du directeur pourrait bien en dépendre si Kaoru, Aoi et Shiho n'ont pas des bonnes notes. Mais tandis qu'Aoi et Shiho font des efforts, Kaoru, elle, ne semble pas du tout avoir la tête à travailler... L'affaire qui a précédé nous l'a bien fait comprendre : les sentiments de la jeune fille pour Minamoto sont encore en train d'évoluer, et ce qui jusqu'à présent apparaissait comme de l'amour enfantin et un peu taquin prend une tournure de plus en plus profonde, sur laquelle Kaoru peine elle-même à mettre des mots exacts. Et qui en profite ? Kyôsuke Hyôbu, bien sûr ! Venant chercher Kaoru, le jeune garçon lui propose une chose étonnante : l'emmener dans le repaire de P.A.N.D.R.A..

C'est bien cet aspect qui intéresse le plus, car en amenant Kaoru dans le repaire de l'organisation ennemie, Hyôbu poursuit doucement, mais sûrement de lui faire miroiter ce qui l'attendra le jour où elle deviendra peut-être sa Reine. On appréciera les images que l'on a de P.A.N.D.R.A. confirmant l'ambivalence de cette organisation pas forcément totalement mauvaise, à l'image du personnage de Seishirô Utsumi ou de l'amitié que Kaoru entretient avec Mio. P.A.N.D.R.A. a beau être l'ennemi, la jeune fille ne peut réellement en détester les membres... ce qui, forcément, continue d'intriguer tranquillement quant à son choix futur.

Pour le reste, l'humour typique de l'auteur est toujours bien présent. Et entre les gags plus loufoques que coquins autour du désir d'Aoi et de Shiho de profiter de l'absence de Kaoru pour mettre la main sur Kôichi, et d'autres petits détails amusants (comme le titre du livre que lit Utsumi), cela reste efficace.

En résulte un volume agréable une fois de plus, où mine de rien l'auteur continue tout doucement de faire bouger son scénario vers l'issue annoncée.