Yozakura Quartet Vol.18 - Actualité manga

Yozakura Quartet Vol.18 : Critiques

Yozakura Shijuusou

Critique du volume manga

Publiée le Jeudi, 29 Février 2024

La tension est à son comble en vue de l'arrivée imminente du décisif mois sans dieux, plus encore après ce que Tomoe a dit sur le fait qu'un des quatre disparaîtra... C'est, en tout cas, ce que l'on aurait aimé pouvoir affirmer encore à l'issue de ce 18e volume de Yozakura Quartet, mais étrangement Suzuhito Yasuda semble vouloir rallonger la sauce avant son moment décisif évoqué depuis si longtemps, et cette fois-ci ça ne fonctionne que moyennement, la faute à des petites histoires plus ou moins intéressantes.

Ici, tandis qu'une femme des sables s'installe à Sakura et est rapidement sommée de se rendre au sixième pilier si elle ne veut pas voir son secret dévoilé, Kyôsuke doit aller chercher à Hokkaidô une femme des neiges, mais sur place celle-ci semble avoir disparu, alors où est-elle passée ? A vrai dire, la réponse n'est guère surprenante.
Là, certaines de nos héroïnes se rendent à un sanctuaire qui n'est étrangement dédié à aucun dieu, pour un résultat anecdotique mais ayant quand même le mérite d'offrir un tout petit peu plus de présence à Mizuki.
Puis Iruka part à Takarazuka quelques jours, Lila fait une espèce de défilé de mode avec sa soeur adorée en vedette, nos héros font une virée à Umihotaru dans la baie de Tokyo, Enjin vient dire bonjour sans que ça ait d'impact particulier hormis une petite information, Kotoha s'entraîne au tir... Soit plein de petites choses éparses qui sont souvent trop rapides et trop secondaires, au point de faire retomber un peu trop l'intensité qui s'était petit à petit suffisamment installée au fil des quelques volumes précédents. Et ça retombe d'autant plus que l'auteur se montre toujours aussi maladroit dans ses notes de fan-service, trop insistantes et mal balancées.

Pourtant, en filigranes, il y a différentes petites choses à retenir, même si Yasuda ne les met pas toujours assez en avant: quelques infos sur l'impact du Conseil sur le pays, l'énigme persistante sur la disparition de Shitare, le risque que le monde entier se retourne contre le quartier en cas de pépin, l'inquiétude concernant Ao qui émet des ondes yôkai en permanence sans s'en rendre compte, et surtout l'information finale du tome au sujet des dieux. Mais ces éléments intéressants sont trop noyés dans le superflu.

Soulignons, enfin, que la traduction n'aide pas toujours à se plonger au mieux dans le récit puisque, une nouvelle fois, Vincent Zouzoulkovsky fait n'importe quoi avec certains noms: Shidare qui devient désormais Shitare après 18 tomes, Nadesiko qui redevient Nadeshiko comme au départ...


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Koiwai
10.5 20
Note de la rédaction