Désir © MAX Vol.2 - Actualité manga

Désir © MAX Vol.2 : Critiques

Yokujo C Max

Critique du volume manga

Publiée le Vendredi, 07 Février 2014

Devenue en quelque sorte le jouet de Shoei (pouarf), Mio change toutefois d'avis sur lui dès lors qu'elle se rappelle enfin de leur passé commun. L'enfance commune des deux adolescents laisse entrevoir l'une des meurtrissures de Shoei et explique pourquoi celui-ci s'est éloigné de Mio après son enlèvement, mais dommage que tout soit si vite expédié. Quoi qu'il en soit, le rôle que la mère de Mio a eu auprès de Shoei trouve une explication et s'est ensuite répercuté sur le mental du garçon. Et tout ceci fait prendre conscience à Mio que... euh... elle est un peu amoureuse de Shoei. Ca sort de nulle part, ce n'est pas logique, mais bon. Quant à la mère de Mio, elle demande désormais à sa fille de... devenir la nouvelle nourrice de Shoei. Comme elle est gentille, la maman. Ah, et accessoirement, Shoei est adolescent, et comme il le dit lui-même, il n'a plus besoin d'une nourrice.

Après toutes ces choses insipides, voici Mio devenue néanmoins la "prof d'humanité" de Shoei. Le garçon, qui a été élevé comme un prince et n'a jamais eu de problèmes, va devoir subir les leçons de Mio afin de devenir un homme plus humain, plus proche des autres. Et entre les cours de cuisine du pauvre et le... euh... vol de légumes dans le potager de Hayato (c'est sûr qu'avec ça, Shoei va devenir plus humain), Ayane Ukyo va pouvoir enchaîner toutes sortes de... hem, "péripéties" pour faire découvrir au Prince la vie du peuple. Ou pas. Parce qu'en fait, les différentes étapes se résument quasiment à ce qui a été dit au-dessus, ce qui est maigre et ne fait, pour l'instant, pas changer Shoei. Au contraire, il continue de faire tourner en bourrique Mio (ce qui est assez drôle à quelques reprises), ou de la tripoter un peu quand il en a envie (ce qui est moins drôle... mais bon, Mio aime ça, donc ça justifie le truc, il paraît).

Bref, il y a un peu de mieux dans ce tome 2, car la perspective de voir Shoei devenir plus proche du commun des mortels pourrait être intéressante, et également parce que Hinata, le petit frère collégien de Mio, commet lui aussi des choses peu enviables pour rapporter de l'argent et intrigue pas mal. Mais c'est encore très laborieux, encore plus quand il y a des "le Prince" par-ci" "le Prince" par-là, ou quand Mio se fait tripoter sans raison (en début de tome Hayato s'y met aussi, comme ça, pour blaguer - ha ha ha, c'est tellement drôle de peloter les filles pour plaisanter... mais bon, de toute façon, par la suite Hayato est transparent).

Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Koiwai
11 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs