Winged Mermaids Vol.2 - Actualité manga
Winged Mermaids Vol.2 - Manga

Winged Mermaids Vol.2 : Critiques

Winged Mermaids

Critique du volume manga

Publiée le Vendredi, 02 Février 2018

Dans sa soif de vengeance, la princesse Nadarika a trahi le royaume d'Aizen, qui est désormais menacé d'invasion. Mais alors que Nadarika était sûre d'obtenir le pouvoir après avoir éliminé le prince héritier Asagito, elle tombe de haut : tout porte à croire qu'Asagito est encore en vie ! Mais nul ne sait qu'en réalité, c'est Ishito Suzuki qui, suivant les plans de sa soeur Misuzu, se fait passer pour le prince... Ayant trouvé refuge sur une île-académie où il s'occupe partiellement de la formation de jeunes filles, Ishito a annoncé la formation d'un gouvernement d'exil, mais pour obtenir l'aide des autres nations de la ligue des royaumes il a besoin du sceau royal, qu'un émissaire doit venir lui remettre. Ayant vent de cela, Nadarika envoie ses hommes à la poursuite de l'émissaire...


Après un premier volume plutôt plaisant, car il posait assez bien un petit univers immersif et un scénario bien rythmé, ce deuxième tome pèche un petit peu dans l'accumulation de personnages. Ici, de nouvelles têtes seront amenées à fréquenter le faux Asagito, et on en retient surtout deux. Tout d'abord, il y a le vice-amiral Walter Osric qui a juré fidélité au défunt prince et qui remarque très vite l'imposture d'Ishito... Ce dernier saura-t-il assumer son rôle et se faire un allié du vice-amiral ? Ensuite, il a Rin Aguni, jeune pilote maladroite, qui ne sait ni atterrir ni amerrir, mais qui est portée par sa volonté de faire honneur à son défunt père, qui était une véritable légende de l'aviation. Vouant un sentiment de dédain un peu puéril envers Ishito dont on dit qu'il est plus grand aviateur que son père, la jeune fille deviendra-t-elle une alliée ? Bien qu'assez intéressants sur le papier, ces deux personnages restent traités de façon un peu superficielle, et leur impact dans l'intrigue reste pour l'instant moindre. Et pendant qu'Etorouji Shiono amène ces nouveaux visages, il a tendance à laisser un peu trop de côté plusieurs autres, notamment du côté des jeunes filles de l'académie dont le rôle reste finalement, là aussi, moindre.


La principale limite du récit vient de cette galerie de personnages, qui sont déjà assez nombreux, mais qui ont pour la plupart un rôle pas franchement marquant. Pourtant, si on fait fi de cette petite lacune, l'auteur a le mérite de ne jamais s'égarer : avec la menace Nadarika, la quête du sceau royal ou les alliances avec les autres nations, la lecture reste ici bien rythmée, car elle va à l'essentiel avec clarté. On cerne bien les principaux enjeux, en tête desquels le destin qu'Ishito va désormais devoir assumer en tant qu'Asagito : soit il deviendra roi jusqu'à la fin de sa vie, soit il sera démasqué et exécuté. Apparemment, il ne lui reste que ces deux voies possibles...


Et pour porter le tout, Shiono continue de livrer une copie tout à fait honnête sur le plan visuel. On aimera ou non le design des personnages humains parfois d'allure trop enfantine et un peu inexpressif par moments, en revanche il y a une certaine recherche sur le design des autres espèces (comme celle d'Osric). Les passages d'aviation, eux, restent clairs, ont le mérite de ne pas se rallonger, offrent des angles de vue assez variés, tirent bien parti des trames (par exemple pour représenter la mer et les vagues d'eau quand un avion amerrit), et montrent que l'auteur aime décidément les machines volantes (il l'a déjà souvent montré dans ses autres séries, Übel Blatt et Zelphy).


Pas de quoi bouder son plaisir, en somme. Shiono livre un divertissement parfois un peu lisse dans l'exploitation de l'univers et des personnages, mais l'ensemble est amplement suffisant pour offrir un bon petit divertissement qui ne s'égare pas. Espérons que la suite et fin sera à la hauteur dans le troisième et dernier volume !


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Koiwai
14 20
Note de la rédaction