We Never Learn Vol.5 - Actualité manga
We Never Learn Vol.5 - Manga

We Never Learn Vol.5 : Critiques

Bokutachi wa Benkyô ga Dekinai

Critique du volume manga

Publiée le Jeudi, 12 Décembre 2019

Chronique 2

Uruka a menti à Nariyuki en prétendant en aimer un autre, mais voilà qu'elle regrette en partie son mensonge. Alors, sur les conseils de Fumino, celle-ci tente de briser la glace avec l'élu de son cœur... Mais Fumino, elle, semble avoir des sentiments naissants pour le jeune professeur particulier, mais les assumera-t-elle ?

Avec ce cinquième tome, Taishi Tsutsui continue d'explorer ses différents personnages ainsi que les relations au sein de la série, toujours à travers des histoires développées sur un seul chapitre d'une manière générale. Et si l'auteur était parvenu, plus ou moins, à éviter les gros clichés de la comédie sentimentale shônen jusqu'à présent, cet opus en apporte quelques uns tels que le festival estival, ou l'inévitable dilemme de l'auberge.

Mais ce n'est pas parce que le mangaka se laisse aller à des idées classiques que le tome en est fade pour autant. La force de Taishi Tsutsui, celle de donner du temps à chacun des personnages de la série, est toujours présente dans ce cinquième volume. Et si le précédent s'intéressait énormément à Asumi du fait qu'elle venait d'être introduite, celui-ci se démarque avec un personnage tout particulier : Fumino. Si la demoiselle faisait surtout office de soutien jusqu'à présent, elle dévoile inévitablement des sentiments pour Nariyuki. Mais toujours avec une grande pudeur, l'auteur préférant même parfois simplement développer le personnage, son triste passé par exemple, à travers des séquences bien menée, et même touchantes à quelques instants.

Les autres personnages ne sont évidemment par en reste, et on apprécie que le récit ne se laisse pas forcément aller vers la facilité des quiproquos en tous genres. Seule Mademoiselle Kirisu voit ses chapitres marqués par ce genre de mécanique, ce qui est parfois un peu dommage, même si on sent que l'auteur cherche à développer doucement le personnage. De même, Asumi n'est peut-être pas encore exploitée comme elle le devrait, là où un personnage comme Uruka se révèle plus creusé et n'est pas systématiquement montré par son amour pour Nariyuki. Finalement, c'est surtout Rizu, très présente dans les quatre premiers volumes, qui est un peu mise en retrait, preuve que Taishi Tsutsui cherche à s'intéresser à l'ensemble de son casting.

La formule de We Never Learn ne change donc pas, mais les chapitres se succèdent assez bien du fait du jonglage entre les personnages, mais aussi entre les tonalités. On passe de chapitres marqués par de purs quiproquos à d'autres un peu plus touchants et intimistes, une variété qu'on apprécie et qui, associée à toute la bonne humeur du titre, contribue à lui donner une belle couleur.

Un cinquième bon tome, donc. Et même si on aimerait bien voir l'auteur porter au-delà certains personnages comme Mademoiselle Kirisu, force est de reconnaître que sa série continue de fonctionner, malgré un schéma très classique, et qu'on en redemande à chaque fois.


Chronique 1

Notre cher Nariyuki a bien du mal à se concentrer à cause de ses élèves bien trop occupées à ressasser leurs sentiments balbutiants. Mais il n’est pas au bout de ses surprises puisqu’il va devoir gérer l’ensemble de ses connaissances féminines dans ce volume consacré aux romances.

Et oui, ce n’est pas une, ce n’est pas deux mais c’est bien toutes les romances qui ont le droit à leurs chapitres dédiés ici. Chacune des « génies » ainsi que Mlle Kirisu et la nouvelle arrivée Asumi ont leurs moments de gloire qui raviront leurs fans respectifs. Et la première chose qui saute aux yeux c’est la mise en avant de Fumino qui était restée depuis le début en arrière-plan. Par la force des choses elle va s’impliquer plus profondément dans la vie privée de Nariyuki, ce qui a pour conséquence directe d’établir un petit quiproquo au cours d’un festival d’été tout en nous faisant découvrir sa raison viscérale d’étudier les étoiles. Mais Rizu n’est pas en reste et Nariyuki devra la consoler après un appel au secours.

Autrement dit, ce volume respire la mignonnerie, l’accent est mis sur le relationnel et autant dire que les romances sont passées au niveau supérieur ici. Notamment avec Uruka dont on parvient à résoudre le froid survenu dans le volume avec Nariyuki. Le reste des planches transpirent la bonne humeur et nous lâchent un sourire, chaque personnage mis en avant nous donnent le meilleur de lui-même en offrant des mimiques touchantes, Rizu en tête de liste. On retrouve également Asumi et ses déclarations ambigües à l’égard du « gamin » qui lui sert de professeur particulier, mais aussi et surtout Mlle Kirisu qui va de nouveau être malmenée par sa maladresse jusqu’au moment où Nariyuki lui sauve la face.

Cependant on peut commencer à se poser la question de la direction que va prendre la suite de la série, si nous allons tomber dans une romance/slice-of-life classique. Car avec l’intensité relationnelle de ce volume, peu de places étaient réservées pour les études et le tutorat de Nariyuki. Après on peut légitimement penser que l’auteur nous réserve de bonnes surprises dans l’avenir cependant on perd un peu le sujet initial de la série. Mais à y regarder de plus près on remarque que l’auteur a subtilement introduit une morale au cours du chapitre dédié à Asumi et celle-ci est bien forte dans son énonciation en ce qui concerne la réussite d’études. Déjà qu’il est précisé dans ce volume de l’utilité de bien se relire avant de rendre sa copie d’examens, un réflexe méthodologique bienheureux pour chaque élève. Mais le conseil qui fait mouche c’est qu’il ne faut pas se morfondre après un échec et au contraire, utiliser cet échec comme un tremplin, comme la possibilité de se remettre en question pour les épreuves futures.

Ainsi la licence offre son plein potentiel en donnant de l’envergure à chaque romance proposée tout en gardant en arrière-plan son objectif principal qui est de nous présenter des astuces et autres moralités en rapport avec les études.
  

Critique 2 : L'avis du chroniqueur
Takato

14 20
Critique 1 : L'avis du chroniqueur

16 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs