Critique du volume manga
Publiée le Jeudi, 05 Décembre 2019
Chronique 2
Nariyuki continue d'endosser son rôle de professeur particulier, tant bien que mal. Uruka, qui est amoureuse de lui, redouble d'effort pour être remarqué par l'élue de son cœur. Seulement, une rumeur se propage au sein du lycée : l'information du baiser accidentel entre le garçon et Rizu a partiellement fuitée, beaucoup croyant désormais Nariyuki en couple ! Forcément, ça ne sera pas sans conséquence sur le moral d'Uruka et Rizu, et même Fumino en fera les frais à sa manière...
Si We Never Learn confirme sa formule épisodique, chaque chapitre racontant plus ou moins une péripétie autour du héros et de ses élèves, Taishi Tsutsui continue d'explorer une thématique par opus, entre autre. Ainsi, il utilise ici habilement le fameux baiser accidentel entre Nariyuki et Rizu pour créer différents quiproquos, et logiquement développer certains personnages.
L'idée est simple, mais permet au mangaka de creuser efficacement les sentiments et psychologies des trois élèves du protagoniste. Et c'est plus globalement un atout que confirme la série : l'équilibre entre les trois demoiselles est particulièrement bien entretenu, toutes étant mises à l'honneur à tour de rôle sans qu'on puisse véritablement distinguer de fille centrale, comme c'est souvent le cas dans les comédies romantiques shônen du genre. Si les sentiments d'Uruka sont connus depuis le premier tome, ceux de Rizu se confirment tout doucement, tandis que Fumino va aussi évoluer à ce sujet. On saluera, d'ailleurs, le rôle original de la demoiselle : celle-ci est très présente mais a surtout un rôle d'appui pour ses deux amies, amoureuses de leur professeur particulier.
Une alchimie toujours aussi bien maniée, et ce à travers des chapitres qui continuent d'aller à cent à l'heure, et garantissent ainsi le divertissement. Ca peut paraître simple, mais il n'en faut pas plus pour rendre We Never Learn toujours aussi agréable à lire, notamment parce que la bonne humeur globale du titre et les bonnes idées de gags s'enchainent particulièrement bien.
Aussi, Taishi Tsutsui n'oublie pas ses personnages plus secondaires, qui progressent dans ce troisième volume. On retient notamment la petite mise en avant de Sawako Sekijô qui, si l'auteur assume le personnage à fond, pourrait apporter une belle originalité et une certaine audace pour une série du Jump, ainsi mlle Kirisu, la CPE qui se dévoile davantage et continue d'exploiter la thématique phare de la série à travers son dilemme. Les idées de rêve et de désillusions restent ainsi légèrement présentes, bien qu'exploitées uniquement à travers le personnage pour l'instant.
Pour toutes ces raisons, ce troisième volume de We Never Learn séduit sans mal. C'est rythmé, drôle, plein de bonnes intentions, malin dans certaines idées et porté par des personnages toujours aussi attachant. La série constitue toujours une comédie romantique classique, mais vraiment bien dirigée.
Chronique 1
Une rumeur s’installe au lycée, Nariyuki a embrassé une fille et cela perturbe grandement la concentration d’Uruka et de Rizu qui ne savent plus quoi faire concernant leurs sentiments pour leur tuteur.
Dans l’effervescence de cette rumeur ; Fumino comprend que ses collègues ressentent une passion pour Nariyuki, naissante chez Rizu et débordante chez Uruka, mais rapidement elle se trouvera débordée, qui soutenir ? Se donnant alors un rôle de médiatrice, elle donne à Nariyuki les clés pour comprendre « le cœur des filles », mais comédie/romance oblige, notre tuteur va raisonner complètement à l’envers et va essayer de prendre ses distances. Et à force d’être attentif aux petits tics de ses élèves, Uruka en tête, il comprendra petit à petit qu’elles ressentent de l’amour pour un garçon, sans se douter une seule seconde que ce soit lui la cible de leurs sentiments.
Au fil des histoires de ce volume, Nariyuki va commettre quiproquo sur quiproquo par une parole malheureuse et il fera naître, malgré lui, des rumeurs persistantes sur la nature de sa relation avec tel ou tel personnage. Fumino ne sait plus où donner de la tête avec ses conseils à son tuteur sans lui révéler la douce vérité et surtout sans tomber elle même amoureuse et faire de l’ombre à ses amies. La part de romance augmente donc mais ne gâche en rien l’ambiance « étude » de volume. En effet le tuteur et les génies continuent leurs pérégrinations de révisions en tout lieu et à toute heure, bien que la majeure partie du temps cela se termine en un quiproquo malheureux.
Egalement nous retrouverons Madame Kirisu qui a le droit à son chapitre dédié, ce qui permet non seulement à Nariyuki de trouver une pédagogue lui facilitant la compréhension de certains points de ses cours, mais aussi découvrir une face cachée de ce personnage. Notre cher tuteur ne souhaite pas baisser les bras pour ses élèves ; il efface à chaque reprise les doutes de ces dernières quant à leurs études, l’empreinte de Kirisu est encore bien marquée chez elles et ne veut en aucuns cas les pousser dans une vision méritocratique de leur capacité intellectuelle mais bien les pousser sur la voie qu’elles choisiront de leur propre chef.
Nariyuki continue d'endosser son rôle de professeur particulier, tant bien que mal. Uruka, qui est amoureuse de lui, redouble d'effort pour être remarqué par l'élue de son cœur. Seulement, une rumeur se propage au sein du lycée : l'information du baiser accidentel entre le garçon et Rizu a partiellement fuitée, beaucoup croyant désormais Nariyuki en couple ! Forcément, ça ne sera pas sans conséquence sur le moral d'Uruka et Rizu, et même Fumino en fera les frais à sa manière...
Si We Never Learn confirme sa formule épisodique, chaque chapitre racontant plus ou moins une péripétie autour du héros et de ses élèves, Taishi Tsutsui continue d'explorer une thématique par opus, entre autre. Ainsi, il utilise ici habilement le fameux baiser accidentel entre Nariyuki et Rizu pour créer différents quiproquos, et logiquement développer certains personnages.
L'idée est simple, mais permet au mangaka de creuser efficacement les sentiments et psychologies des trois élèves du protagoniste. Et c'est plus globalement un atout que confirme la série : l'équilibre entre les trois demoiselles est particulièrement bien entretenu, toutes étant mises à l'honneur à tour de rôle sans qu'on puisse véritablement distinguer de fille centrale, comme c'est souvent le cas dans les comédies romantiques shônen du genre. Si les sentiments d'Uruka sont connus depuis le premier tome, ceux de Rizu se confirment tout doucement, tandis que Fumino va aussi évoluer à ce sujet. On saluera, d'ailleurs, le rôle original de la demoiselle : celle-ci est très présente mais a surtout un rôle d'appui pour ses deux amies, amoureuses de leur professeur particulier.
Une alchimie toujours aussi bien maniée, et ce à travers des chapitres qui continuent d'aller à cent à l'heure, et garantissent ainsi le divertissement. Ca peut paraître simple, mais il n'en faut pas plus pour rendre We Never Learn toujours aussi agréable à lire, notamment parce que la bonne humeur globale du titre et les bonnes idées de gags s'enchainent particulièrement bien.
Aussi, Taishi Tsutsui n'oublie pas ses personnages plus secondaires, qui progressent dans ce troisième volume. On retient notamment la petite mise en avant de Sawako Sekijô qui, si l'auteur assume le personnage à fond, pourrait apporter une belle originalité et une certaine audace pour une série du Jump, ainsi mlle Kirisu, la CPE qui se dévoile davantage et continue d'exploiter la thématique phare de la série à travers son dilemme. Les idées de rêve et de désillusions restent ainsi légèrement présentes, bien qu'exploitées uniquement à travers le personnage pour l'instant.
Pour toutes ces raisons, ce troisième volume de We Never Learn séduit sans mal. C'est rythmé, drôle, plein de bonnes intentions, malin dans certaines idées et porté par des personnages toujours aussi attachant. La série constitue toujours une comédie romantique classique, mais vraiment bien dirigée.
Chronique 1
Une rumeur s’installe au lycée, Nariyuki a embrassé une fille et cela perturbe grandement la concentration d’Uruka et de Rizu qui ne savent plus quoi faire concernant leurs sentiments pour leur tuteur.
Dans l’effervescence de cette rumeur ; Fumino comprend que ses collègues ressentent une passion pour Nariyuki, naissante chez Rizu et débordante chez Uruka, mais rapidement elle se trouvera débordée, qui soutenir ? Se donnant alors un rôle de médiatrice, elle donne à Nariyuki les clés pour comprendre « le cœur des filles », mais comédie/romance oblige, notre tuteur va raisonner complètement à l’envers et va essayer de prendre ses distances. Et à force d’être attentif aux petits tics de ses élèves, Uruka en tête, il comprendra petit à petit qu’elles ressentent de l’amour pour un garçon, sans se douter une seule seconde que ce soit lui la cible de leurs sentiments.
Au fil des histoires de ce volume, Nariyuki va commettre quiproquo sur quiproquo par une parole malheureuse et il fera naître, malgré lui, des rumeurs persistantes sur la nature de sa relation avec tel ou tel personnage. Fumino ne sait plus où donner de la tête avec ses conseils à son tuteur sans lui révéler la douce vérité et surtout sans tomber elle même amoureuse et faire de l’ombre à ses amies. La part de romance augmente donc mais ne gâche en rien l’ambiance « étude » de volume. En effet le tuteur et les génies continuent leurs pérégrinations de révisions en tout lieu et à toute heure, bien que la majeure partie du temps cela se termine en un quiproquo malheureux.
Egalement nous retrouverons Madame Kirisu qui a le droit à son chapitre dédié, ce qui permet non seulement à Nariyuki de trouver une pédagogue lui facilitant la compréhension de certains points de ses cours, mais aussi découvrir une face cachée de ce personnage. Notre cher tuteur ne souhaite pas baisser les bras pour ses élèves ; il efface à chaque reprise les doutes de ces dernières quant à leurs études, l’empreinte de Kirisu est encore bien marquée chez elles et ne veut en aucuns cas les pousser dans une vision méritocratique de leur capacité intellectuelle mais bien les pousser sur la voie qu’elles choisiront de leur propre chef.
Ainsi, les romances prennent véritablement leurs essors, en particulier celle d’Uruka, qui malgré sa timidité à avouer frontalement ses sentiments, montre un intérêt certain pour des détails et ainsi montrer à Nariyuki ce qu’elle ressent pour lui. La narration suit encore à chaque chapitre l’une des génies ou bien les trois dans un tout souvent empreint de révélation subtiles sur les sentiments de chacune d’entre elles ; le tout dans un canevas toujours propice à l’humour et à un léger fan-service. Nul doute que les prochains volumes vont démystifier l’ignorance de Nariyuki sur les réels sentiments de ses élèves et de ses choix quant à la bonne entreprise de son tutorat sans froisser le cœur des filles qui l’accompagne.
05/01/2022 