Critique du volume manga
Publiée le Vendredi, 02 Août 2013
Assistant à l'assassinat de Monsieur Oyabu, Ichigohara se retrouve totalement désemparé,... mais pour perpétrer l'œuvre meurtrière de son mentor, le jeune homme décide de plonger totalement dans le monde de l'ombre. Le briseur de nuques court toujours ! Pendant ce temps, tandis qu'ils avaient conclu un pacte temporaire de non-agression avec le Tic-Tac, Iwanishi et La Cigale se retrouvent pris à parti par un autre clan de tueurs...
Eh oui, apparemment, ce n'était pas déjà assez compliqué comme ça ! En incorporant Miss, les auteurs offrent un nouveau clin d'œil un peu grossier au Prince des Ténèbres. Notre pauvre duo n'a décidément pas de chance, même si Iwanishi parviendra à tirer parti de la situation. La Cigale devra alors se débrouiller à nouveau par lui-même, se rendant bien compte que quelque chose a changé depuis l'époque où il tuait en solitaire. C'est là l'occasion pour les auteurs d'appuyer sur la relation unissant mentor et apprenti, pour le plus grand bonheur des lectrices... s'il en reste encore après les hectolitres d'hémoglobine versés jusqu'alors !
En parallèle, le volume s'intéresse à un autre chien sans maître : le jeune Ichigohara, renonçant peu à peu à son humanité, mais au sens de la justice toujours aiguisé. Hélas, la narration patine avec un rebond scénaristique assez mal exploité, au point qu'on passera outre à la première lecture. Mais au final, et contrairement à ce que l'incursion de Miss aurait pu laisser croire, Waltz semble sur le chemin de la dernière danse, posant les bases qui nous manquaient encore pour comprendre ses enjeux. Il en ressort un volume bancal, entre débauche d'action gratuite et investigations hésitantes, mais qui suscite encore un minimum d'intérêt pour pousser le vice un peu plus loin.
Tianjun