Critique du volume manga
Publiée le Lundi, 22 Mars 2021
Voici déjà longtemps que Louis XVI préserve ce qu'il reste de Jeanne d'Arc, dans l'espoir de pouvoir un jour la ressusciter, afin qu'elle vienne à nouveau servir de messire, de sauveuse de la nation française. Et le jour est enfin arrivé: tout est réunit pour que la "pucelle" revienne enfin à la vie... mais pour quel résultat ? Non seulement Jeanne a des choses à dire sur le pouvoir incroyable qui est en elle, mais en plus certaines personnes, notamment un certain Napoléon, semblent avoir d'autres projets...
Nous voici donc enfin arrivé à l'étape de la résurrection de Jeanne d'Arc, pour un résultat qui aura de quoi laisser perplexe, tant il cristallise à lui seul ce qu'il peut y avoir d'à la fois sympathique et de décevant à la lecture de la série, ce qui implique également toute la suite du volume et les "rebondissements" amenés par Jeanne.
D'un côté, ce qui séduit le plus dans le récit reste sûrement cette volonté qu'a Kumiko Suekane de revisiter totalement à sa sauce différents éléments de l'Histoire de France pour en faire quelque chose d'assez barré, le tout dans une ambiance plutôt de série B. Cela donne lieu a quelques moments assez fun dans leur genre, surtout quand la mangaka détourne certains faits historiques ou légendaires comme la décapitation de Marie-Antoinette où l'appel divin de Jeanne d'Arc.
Mais d'un autre côté... mon dieu, à part cette idée de base, qu'est-ce que ça reste creux et bordélique. La confusion se voit particulièrement bien illustrée par la pointe d'action qu'il y a vers le début du tome: c'est certes assez esthétique dans le trait en lui-même, mais assez poussif dans les enjeux mal présentés et dans la clarté elle-même, à tel point qu'on ne comprend pas toujours ce qui arrive à certains personnages. Et un problème en entraînant un autre, on a, de ce fait, une accumulation de visages qui, bien souvent, semblent quasiment ne servir à rien, hormis offrir vite fait un clin d'oeil historique. De Napoléon à Sanson en passant par Fersen ou Cagliostro, aucun de ces personnages n'a d'impact significatif sur notre appréciation de l'intrigue, puisque chacun d'eux est rushé. Heureusement que certains visages, Bastien et "Marie-Antoinette" en tête, sauvent un peu les meubles.
Où Kumiko Suekane veut-elle en venir ? Quel est le but ? Que se passe-t-il parfois ? Quel est l'intérêt de plusieurs personnages ? Il est souvent difficile de le savoir, ce qui n'est pas rassurant quand on sait que le prochain tome sera le dernier. En attendant de voir si la mangaka saura réparer les pots cassés dans l'ultime volume, Versailles of the dead poursuit sa chute ici: l'idée de base aurait pu donner quelque chose de fun et d'ingénieux, mais le tout reste beaucoup trop creux et souvent brouillon.
Nous voici donc enfin arrivé à l'étape de la résurrection de Jeanne d'Arc, pour un résultat qui aura de quoi laisser perplexe, tant il cristallise à lui seul ce qu'il peut y avoir d'à la fois sympathique et de décevant à la lecture de la série, ce qui implique également toute la suite du volume et les "rebondissements" amenés par Jeanne.
D'un côté, ce qui séduit le plus dans le récit reste sûrement cette volonté qu'a Kumiko Suekane de revisiter totalement à sa sauce différents éléments de l'Histoire de France pour en faire quelque chose d'assez barré, le tout dans une ambiance plutôt de série B. Cela donne lieu a quelques moments assez fun dans leur genre, surtout quand la mangaka détourne certains faits historiques ou légendaires comme la décapitation de Marie-Antoinette où l'appel divin de Jeanne d'Arc.
Mais d'un autre côté... mon dieu, à part cette idée de base, qu'est-ce que ça reste creux et bordélique. La confusion se voit particulièrement bien illustrée par la pointe d'action qu'il y a vers le début du tome: c'est certes assez esthétique dans le trait en lui-même, mais assez poussif dans les enjeux mal présentés et dans la clarté elle-même, à tel point qu'on ne comprend pas toujours ce qui arrive à certains personnages. Et un problème en entraînant un autre, on a, de ce fait, une accumulation de visages qui, bien souvent, semblent quasiment ne servir à rien, hormis offrir vite fait un clin d'oeil historique. De Napoléon à Sanson en passant par Fersen ou Cagliostro, aucun de ces personnages n'a d'impact significatif sur notre appréciation de l'intrigue, puisque chacun d'eux est rushé. Heureusement que certains visages, Bastien et "Marie-Antoinette" en tête, sauvent un peu les meubles.
Où Kumiko Suekane veut-elle en venir ? Quel est le but ? Que se passe-t-il parfois ? Quel est l'intérêt de plusieurs personnages ? Il est souvent difficile de le savoir, ce qui n'est pas rassurant quand on sait que le prochain tome sera le dernier. En attendant de voir si la mangaka saura réparer les pots cassés dans l'ultime volume, Versailles of the dead poursuit sa chute ici: l'idée de base aurait pu donner quelque chose de fun et d'ingénieux, mais le tout reste beaucoup trop creux et souvent brouillon.
18/06/2021 