Veritas Vol.1 : Critiques

Savant mélange d'arts martiaux, fantastique et humour sous fond d'intrigue lycéenne, Veritas choque assez vite par sa ressemblance frappante avec "Enfer et Paradis": le héros est un castagneur qui cherche à devenir le plus fort, va débarquer comme par enchantement dans un lycée, dans lequel il se fera une multitude d'amis et rivaux.
Graphiquement, on ressent toute la "Korean touch", que ce soit dans la manière de dessiner les personnages ou la façon plutôt scolaire dont les pages sont découpées. Le tout reste néanmoins fluide et efficace et se lit avec plaisir.
Concernant le scénario, on ne peut bien évidemment pas prétendre qu'il soit révolutionnaire mais reste maîtrisé. Les séquences narratives s'enchainent avec beaucoup de logique et le lecteur amateur de baston suivra avec plaisir les aventures du héros, qui sont segmentées par des phases un peu plus légères, voire carrément drôles (notamment grâce au personnage de Gu Honsae)
J'ai quand même été très surpris de découvrir dès le premier chapitre la présence de techniques surnaturelles comme les projections d'énergie (un peu comme un Kamehameha).
Le héros est plutôt attachant et charismatique, comme la plupart des personnages secondaires.
L'adaptation de SEEBD est loin d'être parfaite. J'ai en effet relevé plusieurs coquilles tout au long de ma lecture, dont des fautes dignes de l'école élémentaire. C'est inexcusable. Il est également bien dommage que la couverture, loin d'être aguicheuse, n'attire pas plus que ça l'œil du potentiel acheteur... Car il faut le dire, Veritas est globalement une oeuvre agréable à lire (tout du moins pour ce premier volume) et représente un petit investissement (la série est terminée en 6 volumes).