Critique du volume manga
Publiée le Lundi, 17 Juillet 2023
Tetsujiro et les autres Einherjars s'infiltrent dans le camp romain en vue de vaincre leurs ennemis, mais ils tombent rapidement dans une embuscade, en effet un traître se trouve dans leur rang! Mais au lieu d'être exécutés, ils sont invités à un banquet! Une fois la surprise passée, ils vont vite comprendre ce qui se cache derrière cette façade bienveillante...
Avec ce tome nous passons le cap de la moitié du titre...cela apparaît d'autant plus étrange qu'on a le sentiment qu'il y a encore tellement d'éléments à explorer, et encore d'autant plus que ce tome ne fait pas grandement avancer l'histoire!
Une fois les premières surprises passées, on va stagner un long moment pour revivre la même scène un grand nombre de fois!
Ici les compagnons d'infortune de Tetsujiro seront assez peu présents, tout le tome va reposer quasi exclusivement sur ses épaules...et celles de son adversaire!
Tombant dans une embuscade, et passé la fausse surprise de l'invitation à un banquet, notre héros va déposer les armes pour épargner la vie d'otages...il va alors devoir subir un supplice des plus horribles: subir en boucle une mort atroce et violente!
Pourtant cela ne semble pas inéluctable, il va affronter un adversaire qu'il croit pouvoir vaincre, mais rapidement il va être dépassé par ce monstre de puissance qui va le tuer encore et encore!
L'auteur va en profiter pour nous dévoiler quelques éléments concernant les einherjars, comme le fait qu'ils ne peuvent ressusciter qu'un nombre de fois limité, et que leur force et leur volonté diminue au fil des réveils!
Par contre malgré l'impression de ne pas avancer, le gros point fort de ce tome, totalement à l'opposé du principal défaut du tome précédent, c'est que l'auteur va invoquer une figure historique connue à travers le monde pour être l'adversaire invincible de Tetsujiro: Spartacus!
Cette figure a déjà été utilisé dans la licence "Fate" et il paraissait improbable, alors que dans ce titre notre héros affronte une horde de Romains, qu'il n'apparaisse pas! Ici sa représentation n'a plus grand chose d'humain, et justement pour le rattacher à cette humanité, l'auteur va également invoquer un autre gladiateur historique, qui ici pour l'occasion va devenir une femme : Crixos!
Pas de quoi être choqué par cette liberté, après tout dans Fate, Arthur Pendragon lui même devient une femme...je ne comprends pas trop ce délire qui semble tant plaire aux Japonais, mais pourquoi pas?
On a donc un tome qui répond partiellement à nos attentes, l'auteur joue enfin son propre jeu et invoque des personnages historiques...c'est le concept même de son titre, pourquoi ne pas en abuser? Malheureusement cette rencontre avec Spartacus, aussi plaisante soit elle va s'enliser sur une grosse partie du tome et va bloquer l'intrigue principale. Cela n'aurait pas été un problème si le titre avait été plus long...mais perdre un tome la dessus alors qu'il ne s'étend que sur six tomes pourrait être dommageable à l'ensemble.
Un bon tome mais rien de révolutionnaire pour autant!