Critique du volume manga
Publiée le Mercredi, 04 Mars 2020
« Je voulais qu’elle la voie… »
Le moment de la révélation est enfin arrivé. Kujo tend la photo à Sara, ça y est, elle va tout comprendre… Et non ! Pas de chance, un grossier gribouillage masque leurs deux visages. Voilà qui retarde le grand final un peu plus. En revanche, rien de tel qu’une virée chez la grand-mère de Sara pour évoquer les souvenirs du passé.
Kujo est assez jaloux. Les tensions entre Sara et lui, renforcées par les doutes et les non-dits, vont bon train. Notre héroïne a toutefois bien évolué, elle n’est plus la naïve jeune fille qu’elle était au début. Finalement, la pseudo conspiration entre Aoi et Watanabe est très anecdotique et après une brève scène, on passe à autre chose. De la même façon, les déboires familiaux de Kujo sont traités de manière assez superficielle, même les sentiments éprouvés par Aoi à ce sujet, et on le regrette.
Finalement, après tant de temps passé à se demander comment va réagir Sara, si elle va se sentir trahie, etc., la fameuse révélation tombe un peu à plat. Plus encore, il n’en est pas fait grand cas et tout est dit et résolu en sept malheureuses pages. Là encore, beaucoup de bruit pour pas grand-chose…
De plus, on notera qu’en guise de transition entre ce dénouement très attendu et la suite des événements, Nojin Yuki instaure un changement radical très abrupte. L’utilisation d’une ellipse temporelle aurait pu être pertinente, toutefois, elle est ici mal amenée, surtout concernant les problèmes présentés entre nos deux héros. Sara est heureuse, elle trouve leur équilibre parfait, pourtant Kujo de son côté se sent délaissé car elle annule ou repousse plusieurs fois leurs moments en amoureux. Mais il ne dit rien, ce qui est peu cohérent avec son caractère. En bref, un dernier chapitre assez houleux et peu convainquant.
Pour conclure, cette série courte bien que sympathique manque d’aboutissement. De nombreux choix scénaristiques, notamment la mise en scène de certains personnages, n’ont pas l’impact espéré mais au contraire laissent perplexe et n’apportent que peu de valeur et de profondeur à l’histoire.
Le moment de la révélation est enfin arrivé. Kujo tend la photo à Sara, ça y est, elle va tout comprendre… Et non ! Pas de chance, un grossier gribouillage masque leurs deux visages. Voilà qui retarde le grand final un peu plus. En revanche, rien de tel qu’une virée chez la grand-mère de Sara pour évoquer les souvenirs du passé.
Kujo est assez jaloux. Les tensions entre Sara et lui, renforcées par les doutes et les non-dits, vont bon train. Notre héroïne a toutefois bien évolué, elle n’est plus la naïve jeune fille qu’elle était au début. Finalement, la pseudo conspiration entre Aoi et Watanabe est très anecdotique et après une brève scène, on passe à autre chose. De la même façon, les déboires familiaux de Kujo sont traités de manière assez superficielle, même les sentiments éprouvés par Aoi à ce sujet, et on le regrette.
Finalement, après tant de temps passé à se demander comment va réagir Sara, si elle va se sentir trahie, etc., la fameuse révélation tombe un peu à plat. Plus encore, il n’en est pas fait grand cas et tout est dit et résolu en sept malheureuses pages. Là encore, beaucoup de bruit pour pas grand-chose…
De plus, on notera qu’en guise de transition entre ce dénouement très attendu et la suite des événements, Nojin Yuki instaure un changement radical très abrupte. L’utilisation d’une ellipse temporelle aurait pu être pertinente, toutefois, elle est ici mal amenée, surtout concernant les problèmes présentés entre nos deux héros. Sara est heureuse, elle trouve leur équilibre parfait, pourtant Kujo de son côté se sent délaissé car elle annule ou repousse plusieurs fois leurs moments en amoureux. Mais il ne dit rien, ce qui est peu cohérent avec son caractère. En bref, un dernier chapitre assez houleux et peu convainquant.
Pour conclure, cette série courte bien que sympathique manque d’aboutissement. De nombreux choix scénaristiques, notamment la mise en scène de certains personnages, n’ont pas l’impact espéré mais au contraire laissent perplexe et n’apportent que peu de valeur et de profondeur à l’histoire.