Critique du volume manga
Publiée le Jeudi, 24 Juillet 2025
Suite à ses prouesses face à Aomori Seiran, Ashita s’est vue offrir une occasion en or par le coach Garulla : participer à un entraînement de trois jours aux côtés de l’équipe du Tokyo City Esperion. Pour le garçon, c’est l’occasion rêvée de faire ses preuves et de passer professionnel. Mais, rapidement, il est contraint de constater le fossé qui le sépare des pros, si bien qu’il est complètement dépassé sur le terrain. Au contact de vétérans tels qu’Akitaka Shiba, Ashito redouble d’efforts et compte bien trouver ce qui lui manque pour s’intégrer à un tel niveau.
Après le match contre Aomori qui symbolisait une vraie fin de cycle pour Ashito et les siens, cet entraînement aux côtés des pros mène le héros vers de nouvelles difficultés légitimes. Car après avoir dominé son univers par ses talents, il est logique de voir le héros se confronter au milieu de ses rêves, celui des joueurs professionnels. Rien de forcé, donc, dans l’écart de niveau qui le sépare de ces nouveaux personnages. D’abord déroutant par l’introduction de nouvelles figures bien plus adultes, cet arc parvient justement à donner une place à ces joueurs et à les développer. Plus globalement, avec le personnage de Shiba notamment, l’auteur donne une dimension humaine au football professionnel où la confrontation entre les rêves et les impératifs d’adultes se confrontent pour donner lieu à des issues parfois loin d’un idéal footballistique. L’histoire de Shiba ne prend que peu de place dans cet opus, mais elle est particulièrement belle.
Le cœur de l’ouvrage vient néanmoins de la place que se trouve Ashito au sein des joueurs du Tokyo City Esperion. Sa réponse, elle est digne du personnage, culottée, mais en phase avec toutes les leçons apprises par le héros précédemment. On apprécie donc le voir se frotter au niveau des pros et ainsi toucher son objectif du bout des doigts. Mieux encore : les grands moments d’éclat d’Ashito nous galvanisent toujours autant, ce grâce à l’énergie du personnage et à la manière qu’a Yûgo Kobayashi de le faire resplendir sur le terrain.
À côté, la série confirme son orientation nouvelle en abordant la carrière pro des personnages en tant que sujet à part entière, et non plus comme un rêve juste bon à donner la niaque aux protagonistes. Puisque Ashito commence à frôler cet objectif, l’auteur questionne ce dernier sur les formes que peut prendre le football professionnel. Il ne semble clairement pas cacher son amour pour les équipes espagnoles, ce qui lui permet de créer de nouvelles possibilités pour ses différents personnages. Ao Ashi est résolument tourné vers l’avenir, à juste titre puisque la série s’achèvera dans 11 volumes. Et en ce qui nous concerne, on est toujours autant charmés par les aventures sportives d’Ashito, et on en redemande volontiers !
Après le match contre Aomori qui symbolisait une vraie fin de cycle pour Ashito et les siens, cet entraînement aux côtés des pros mène le héros vers de nouvelles difficultés légitimes. Car après avoir dominé son univers par ses talents, il est logique de voir le héros se confronter au milieu de ses rêves, celui des joueurs professionnels. Rien de forcé, donc, dans l’écart de niveau qui le sépare de ces nouveaux personnages. D’abord déroutant par l’introduction de nouvelles figures bien plus adultes, cet arc parvient justement à donner une place à ces joueurs et à les développer. Plus globalement, avec le personnage de Shiba notamment, l’auteur donne une dimension humaine au football professionnel où la confrontation entre les rêves et les impératifs d’adultes se confrontent pour donner lieu à des issues parfois loin d’un idéal footballistique. L’histoire de Shiba ne prend que peu de place dans cet opus, mais elle est particulièrement belle.
Le cœur de l’ouvrage vient néanmoins de la place que se trouve Ashito au sein des joueurs du Tokyo City Esperion. Sa réponse, elle est digne du personnage, culottée, mais en phase avec toutes les leçons apprises par le héros précédemment. On apprécie donc le voir se frotter au niveau des pros et ainsi toucher son objectif du bout des doigts. Mieux encore : les grands moments d’éclat d’Ashito nous galvanisent toujours autant, ce grâce à l’énergie du personnage et à la manière qu’a Yûgo Kobayashi de le faire resplendir sur le terrain.
À côté, la série confirme son orientation nouvelle en abordant la carrière pro des personnages en tant que sujet à part entière, et non plus comme un rêve juste bon à donner la niaque aux protagonistes. Puisque Ashito commence à frôler cet objectif, l’auteur questionne ce dernier sur les formes que peut prendre le football professionnel. Il ne semble clairement pas cacher son amour pour les équipes espagnoles, ce qui lui permet de créer de nouvelles possibilités pour ses différents personnages. Ao Ashi est résolument tourné vers l’avenir, à juste titre puisque la série s’achèvera dans 11 volumes. Et en ce qui nous concerne, on est toujours autant charmés par les aventures sportives d’Ashito, et on en redemande volontiers !
02/07/2025 
17/09/2025 
