The Swordsman (Booken) Vol.9 - Actualité manga

The Swordsman (Booken) Vol.9 : Critiques

Musa Baek Dong Soo

Critique du volume manga

Publiée le Mardi, 29 Avril 2014

La fin du huitième volume de The Swordsman nous laissait dans l'espoir d'un affrontement épique, et celui-ci arrive bien dans les premières pages de ce neuvième et déjà dernier tome de la série. Face à leurs adversaires, Hwang Jinki et ses compagnons doivent tout donner... mais tout se passera-t-il comme prévu ? La réponse arrive très vite, et la tournure des événements, faite de quelques surprises et de grands sacrifices, tient toutes ses promesses. On regrettera juste l'aspect assez rapide du combat, et son côté un peu moins technique qu'à l'accoutumée, mais visuellement les planches de Hong Ki-Woo restent très claire et denses.
Cet affrontement à la tournure imprévue ne fait que semer le doute chez notre héros, Baek Dongsu, qui doit alors relancer ses ambitions en allant retrouver le prince Soda, mais une fois sur place, un nouveau coup dur l'attend, une information qui vient ruiner ce pour quoi il se battait...

Après avoir bien préparé le terrain aussi bien pour les combats que pour les enjeux politiques, les auteurs offrent dans ce dernier tome de The Swordsman toute une partie qui a surtout pour but de mettre à mal les ambitions de Baek Dongsu, ce pour quoi il se battait jusqu'à présent. Le jeune combattant continue de perdre ses mentors en même temps que ses convictions, et est mis face à une dure vérité : les raisons pour lesquelles il luttait jusque là étaient-elles réellement le fruit de sa propre volonté ? N'était-il pas conditionné par les ambitions de son entourage ? Meurtri, il doit désormais trouver sa voie, son objectif, par lui-même.
C'est là tout l'enjeu de la fin de la série. Tandis que les auteurs n'oublient pas, en parallèle, de continuer à faire bouger les pions politiques (notamment du côté de la caserne de Pyoungan et du côté de Kukyoung et du jeune prince), la dernière partie du tome sert à forger en Baek Dongsu un combattant hors-pair, avec ces qualités qui le feront entrer dans la légende des plus grands guerriers coréens. Après les désillusions et à force d'un long entraînement, Baek Dongsu doit se reforger, renaître de ses cendres. Et c'est précisément au moment de la naissance d'un futur grand bretteur que The Swordsman prend fin, de façon assez abrupte, comme les auteurs le reconnaissent eux-mêmes.

On ne le cachera pas : malgré un plaisir de lecture qui est toujours là, la fin de The Swordsman est extrêmement frustrante, car il ne s'agit pas d'une vraie fin, mais plutôt de la conclusion d'une première partie, celle de la jeunesse et de la naissance d'une légende. Là-dessus, Lee Jae-Heon et Hong Ki-Woo offrent une dernière page pleinement ouverte sur la suite de l'histoire... sans qu'on sache si celle-ci verra le jour ou non. L'envie des auteurs de raconter un jour la suite des aventures de Baek Dongsu est clairement visible dans leur mot présent dans ce tome, mais pour l'heure ils ne peuvent que s'excuser d'avoir dû mettre fin à leur oeuvre si brutalement, sans préciser pourquoi ils ont dû la finir ainsi. On ne peut qu'espérer que The Swordsman aura un jour droit à sa suite... et que celle-ci sera publiée en France, si tel est le cas !


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Koiwai
13 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs