Critique du volume manga
Publiée le Mardi, 22 Février 2022
On dit qu'un lien tout particulier existe entre la personne qui lance une malédiction et sa victime, comme un fil du destin cherchant constamment à les faire se retrouver sans pouvoir être rompu... et cela semble se confirmer pour Guido, qui retrouve enfin devant sa personne la sorcière qui lui est liée par le destin: Angela. Alors autant dire que Guido perd pied, en cédant, sous le coup de la colère et de la soif de vengeance, à ses pulsions les plus bestiales...
Comme promis par la toute fin du précédent volume, nous voici donc avec un début de 5e opus particulièrement intense où, entre sa mission de protection d'Helga et la perte de contrôle de Guido, Ashaf va devoir agir vite et bien. Ou, en tout cas, aussi bien qu'il le peut, ce qui passera par l'obligation d'enfermer Guido quelque temps. Le récit est tout d'abord très intéressant ici pour ce qu'il nous dit de nouveau, entre le découverte un peu plus précise des origines du corps de Guido, et l'évocation plus prononcée de la figure d'Angela Ann-Fuhr qui n'est vraiment pas n'importe qui, du haut de son statut d'"éternelle", parmi les créatures les plus puissantes au monde, que l'on disait disparue mais qui est en réalité toujours de ce monde.
Mais au-delà de ces événements rapides mais intenses, l'issue pousse surtout Ashaf à faire le point avec Guido, et à revenir sur le contexte dans lequel tous deux se sont rencontrés et ont fini par lier leur parcours. Et à partir de là, le tome se veut plus riche encore en dévoilant enfin en détails cette fameuse premiere rencontre ainsi que le contexte délicat ayant poussé nos deux personnages principaux à s'allier, à faire équipe. La majeure partie du tome se consacre à ce flashback narrant les mésaventure de la jeune Halbel Harmington, sorcière muette et ne pratiquant aucune magie, et de son frère Owent qui, dans le village où ils habitent, s'applique jour après jour à veiller sur elle. Au programme, une petite affaire assez classique dans le fond, impliquant des bourreaux, et jouant à nouveau sur la dureté des liens entre humains et sorcières, la pauvre Halbel et son frère étant tragiquement bafoués par des humains à qui il ne faut que quelques rumeurs et un peu de peur pour se retourner contre ce qui n'est pas comme eux. Mais le fait est que Kôsuke Satake campe ce récit à merveille, entre des moments vraiment durs, une ambiance toujours aussi bien rendue par des dessins toujours aussi riches et léchés, ce que l'on comprend en filigranes de la relation de confiance 'étant bâtie au fil du temps entre Ashaf et Guido, et quelques nouvelles informations enrichissant encore l'univers global, par exemple sur le fonctionnement de la magie de base ou sur Luna Harmington, sorcière des origines nommée "la mystique", dont la puissance s'exprimait à travers les mots.
A l'issue de cette nouvelle étape, l'histoire et l'univers de The Witch and the Beast s'enrichissent encore d'un cran, on comprend toujours mieux le lien entre Ashaf et Guido ainsi que ce que le premier attend du deuxième (notamment en souhaitant lui faire découvrir des choses lui étant inconnues comme la notion d'amour)... le mieux étant que ces enrichissements convergent de plus belle, en toute fin de tome, vers une nouvelle piste des plus prometteuses.
Comme promis par la toute fin du précédent volume, nous voici donc avec un début de 5e opus particulièrement intense où, entre sa mission de protection d'Helga et la perte de contrôle de Guido, Ashaf va devoir agir vite et bien. Ou, en tout cas, aussi bien qu'il le peut, ce qui passera par l'obligation d'enfermer Guido quelque temps. Le récit est tout d'abord très intéressant ici pour ce qu'il nous dit de nouveau, entre le découverte un peu plus précise des origines du corps de Guido, et l'évocation plus prononcée de la figure d'Angela Ann-Fuhr qui n'est vraiment pas n'importe qui, du haut de son statut d'"éternelle", parmi les créatures les plus puissantes au monde, que l'on disait disparue mais qui est en réalité toujours de ce monde.
Mais au-delà de ces événements rapides mais intenses, l'issue pousse surtout Ashaf à faire le point avec Guido, et à revenir sur le contexte dans lequel tous deux se sont rencontrés et ont fini par lier leur parcours. Et à partir de là, le tome se veut plus riche encore en dévoilant enfin en détails cette fameuse premiere rencontre ainsi que le contexte délicat ayant poussé nos deux personnages principaux à s'allier, à faire équipe. La majeure partie du tome se consacre à ce flashback narrant les mésaventure de la jeune Halbel Harmington, sorcière muette et ne pratiquant aucune magie, et de son frère Owent qui, dans le village où ils habitent, s'applique jour après jour à veiller sur elle. Au programme, une petite affaire assez classique dans le fond, impliquant des bourreaux, et jouant à nouveau sur la dureté des liens entre humains et sorcières, la pauvre Halbel et son frère étant tragiquement bafoués par des humains à qui il ne faut que quelques rumeurs et un peu de peur pour se retourner contre ce qui n'est pas comme eux. Mais le fait est que Kôsuke Satake campe ce récit à merveille, entre des moments vraiment durs, une ambiance toujours aussi bien rendue par des dessins toujours aussi riches et léchés, ce que l'on comprend en filigranes de la relation de confiance 'étant bâtie au fil du temps entre Ashaf et Guido, et quelques nouvelles informations enrichissant encore l'univers global, par exemple sur le fonctionnement de la magie de base ou sur Luna Harmington, sorcière des origines nommée "la mystique", dont la puissance s'exprimait à travers les mots.
A l'issue de cette nouvelle étape, l'histoire et l'univers de The Witch and the Beast s'enrichissent encore d'un cran, on comprend toujours mieux le lien entre Ashaf et Guido ainsi que ce que le premier attend du deuxième (notamment en souhaitant lui faire découvrir des choses lui étant inconnues comme la notion d'amour)... le mieux étant que ces enrichissements convergent de plus belle, en toute fin de tome, vers une nouvelle piste des plus prometteuses.