Critique du volume manga

Publiée le Jeudi, 19 Juillet 2012

Face aux Sept Rois Mages, Sang Tae et Beom Jin apprennent de la bouche même de Won Ho, leur adversaire, une information sur Wu Seong et Mun Shik qui change totalement la donne quant aux origines du conflit qui a mené le groupe à sa perte. Les auteurs amènent cette révélation au bon moment pour éveiller l'intérêt du lecteur et rendre les personnages plus intéressants, Wu Seong et Mun Shik en tête.
Grâce à cette petite pirouette, les rôles s'inversent un peu, et le tout enchaîne ensuite sur un duel face à Won Ho, duel amené de manière un peu bancale, mais qui s'avère plutôt prenant grâce à ce que l'on vient d'apprendre, mais aussi grâce au charisme de Won Ho et à une bonne exploitation des personnages par les auteurs, qui en profitent ici pour mettre en avant la valeur de l'amitié chez Sang Tae et pour la faire se répercuter sur les Sept Rois Mages. Pour le reste, l'échange de coups reste une nouvelle fois trop basique pour convaincre réellement.

Nos héros et les Sept Rois Mages renvoyés dos à dos, les auteurs enchaînent directement sur de nouveaux rebondissements : une nouvelle année scolaire débute, Beom Jin a pu intégrer le lycée en restant toutefois en seconde, et de nouveaux ennuis arrivent en même temps que les nouveaux secondes, bien décidés à s'imposer comme les caïds de l'établissement. La majeure partie de ce cinquième tome se consacre à la mise en place de ces nouveaux personnages et à leurs premiers échanges de poings, d'abord entre eux pour se trouver un leader, puis contre leurs aînés... Bien qu'extrêmement classiques, les choses sont mises en place efficacement, Kim Tae-Kwan et Lim Jae-Won parvenant à bien démarquer chacun des nouveaux protagonistes.

L'histoire avec les Sept Rois Mages mise de côté après une conclusion intéressante et ouverte, The Boss se poursuit à bon rythme en proposant rapidement de nouveaux rebondissements bien présentés. Bien que vu et revu, le contenu proposé ici, efficace, saura satisfaire les amateurs qui ne recherchent rien d'autre qu'un divertissement sans prétention.


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Koiwai
13 20
Note de la rédaction