Tant qu'il est encore temps (je t'aimerai) Vol.7 - Actualité manga
Tant qu'il est encore temps (je t'aimerai) Vol.7 - Manga

Tant qu'il est encore temps (je t'aimerai) Vol.7 : Critiques

Owaru Sekai de Kimi ni Koisuru

Critique du volume manga

Publiée le Mercredi, 01 Avril 2020

Petit à petit, la situation semble reprendre des couleurs pour Misaki: sa relation amoureuse avec Rei ne cesse de se renforcer à travers les épreuves que tous deux ont traversées ensemble, et son traitement lui permet enfin de retourner à l'école... où certaines choses ont un pue changer, comme l'arrivée de Naomasa Takato, un nouvel élève richissime de faisant appeler le "nouveau roi démon" ! Concrètement, Nao n'apporte pas grand chose à l'intrigue: que ce soit en début de tome où à la fin, il a un peu des allures de bouche-trou mal exploité, avec sa petite évolution rapide (forcément, lui aussi trouve Misaki séduisante avec son caractère et sa beauté...), et il apparaît bien trop tard dans la série alors que d'autres enjeux bien plus importants et graves arrivent.

Et ces enjeux, ils concernent évidemment les deux grands axes de l'oeuvre qui restaient encore les plus incertains: d'un côté l'état de santé préoccupant de Misaki malgré son traitement, et de l'autre la vérité qui se dessine concernant le passé dramatique sur lequel notre héroïne essaie de lever le voile, concernant la mystérieuse bague et son défunt père.

Et on a envie de dire enfin ! Enfin ces pistes, à l'approche de la conclusion de la série, reprennent un peu plus de consistance et intriguent comme il se doit pour le dernier volume... même si, une nouvelle fois, la mangaka fait plutôt dans les poncifs. Même si on la voyait venir, la vérité sur le lien tragique de Rei avec Misaki quand ils étaient tous deux enfants reste une grosse ficelle, une coïncidence vraiment forte. Quant à l'état de santé de la jeune fille, le problème vient plus que jamais de pertes de mémoire inquiétantes, de plus en plus présentes, et couvrant des périodes de plus en plus larges... Mais si l'issue possiblement dramatique a largement de quoi donner envie de voir ce qu'il adviendra d'elle et de se relation avec Rei dans le tome 8, il faut avouer que Keiko Notoyama met en scène ces pertes de mémoire d'une manière finalement assez peu impactante, n'insistant pas beaucoup sur les conséquences qu'un tel problème peut avoir.

Avec cet avant-dernier volume, la série fleur bleue de Notoyama conserve alors ses quelques maladresses et petites facilités d'écriture, mais la curiosité est tout de même bel et bien piquée quant à la conclusion de toute cette histoire dans le prochain volume. L'autrice saura-t-elle surprendre et émouvoir ? C'est tout ce qu'on lui souhaite, même si la toute dernière page laisse augurer un énième poncif.
   

Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Koiwai
13 20
Note de la rédaction