Tant qu'il est encore temps (je t'aimerai) Vol.2 - Actualité manga
Tant qu'il est encore temps (je t'aimerai) Vol.2 - Manga

Tant qu'il est encore temps (je t'aimerai) Vol.2 : Critiques

Owaru Sekai de Kimi ni Koisuru

Critique du volume manga

Publiée le Jeudi, 14 Février 2019

Misaki est tombée amoureuse du beau et gentil Yôta Minamoto, mais celui-ci vient d'être pris à parti par Tomo et Hiro, deux acolytes du "roi démon" Rei au sein du conseil, qui l'accusent de trahison envers le roi ! En volant à son secours, Misaki finit par demander à ce que sa propre expulsion soit votée par l'ensemble de l'école une semaine plus tard, à l'occasion de la fête du collège... La jeune fille sera-t-elle renvoyée ou non ? C'est qu'en une semaine, il peut encore se passer bien des choses...

On ne va pas se le cacher: le concept d'un vote où les élèves décident qui peut être viré ou non sous l'égide d'un élève-roi et avec un corps enseignant aux abonnés absents (y a-t-il seulement des profs dans cette école ?), c'est un peu idiot sur le papier. Mais c'est une idée que malgré tout, Keiko Notoyama exploite honnêtement, ici essentiellement parce qu'avant la perspective de l'expulsion Misaki va encore montrer de très jolies choses en restant tout simplement elle-même. Tandis que la pièce de théâtre révèle à tous sa splendeur, sa petite rixe avec Tomo permet encore de voir son bon coeur. Et même si tout avance très rapidement et facilement, ça fonctionne plutôt bien: cette jeune héroïne reste attachante dans la sincérité et le caractère qu'elle dégage, si bien que même certains des gens les plus hostiles envers elle pourraient se laisser séduire et montrer de meilleures facettes d'eux-mêmes.

Qui plus est, le fond continue de gagner légèrement en intérêt et en pistes. Simplement évoquée dans le tome 1, l'affaire de la bague que Misaki a en sa possession prend un tout petit peu plus d'importance en soulignant quelques questions, que ce soit soit sur le fameux accident mortel du père de la jeune fille, ou le trouble que Yôta semble avoir en voyant ce bijou. On appréciera également le petit soin que l'autrice accorde à la place de son héroïne à l'orphelinat: à cause de sa maladie qui pourrait bien s'aggraver encore, le personnel est aux petits soins avec elle, au risque de troubler les autres enfants. On retrouve alors une Misaki qui se sent un peu de trop, comme une gêne, et c'est une belle occasion pour la mangaka d'aborder brièvement ce type de problème. Enfin, l'incursion chez Rei permet d'entrevoir encore un petit peu plus certaines facettes du "roi démon", et on attend désormais de le voir encore plus nuancé, car clairement il n'est plus aussi méchant qu'il en avait l'air au départ. Alors, qui est exactement le vrai Rei ?

Reste la part sentimentale, qui reste un peu survolée. Il y a pourtant des évolutions très importantes, mais elles paraissent tellement rapides qu'elles sont finalement peu immersives, d'autant plus que pas mal de répliques et de pensées cantonnent l'oeuvre à quelque chose de très clichés sur ce point, ce qui plaira ou non aux jeunes lectrices.

Après un premier tome maladroit mais plaisant, ce deuxième volume apporte un peu plus de consistance à cette histoire qui conserve beaucoup de clichés mais qui ne manque pas d'intérêt, essentiellement grâce à son héroïne.
  

Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Koiwai
14 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs