Critique du volume manga
Publiée le Jeudi, 24 Mai 2012
Après Tales of Destiny, Tales of Symphonia et Tales of the Abyss, voilà qu’arrive chez nous, et toujours par l’intermédiaire de Ki-oon, la quatrième adaptation de la célèbre licence « Tales of… ».
On le sait maintenant, mais il est toujours bon de le rappeler, chaque épisode des « Tales of », et donc chaque série qui en découle, est indépendante les uns des autres, par conséquent on peut lire cette série sans connaître les autres.
Avec ce nouveau « Tales of » nous plongeons dans un monde où les océans laissent peu de place aux terres émergés. Nous découvrons Senel, un jeune guerrier possédant le pouvoir de maîtriser le vent, ce dernier protège sa sœur Shirley contre tout un tas d’individus voulant s’emparer d’elle. Au cours de leur fuite, ils se retrouvent sur « Legacy », une immense cité flottante que Shirley peut normalement contrôler. Ils s’y feront des alliés inattendus.
Changement de décor avec cette série qui nous immerge (sans jeu de mots) dans un univers gouverné par les océans. Ce n’est pas la première fois que nous découvrons une série qui propose ça mais cela a toujours un certain charme et cela confère une ambiance particulière, à condition que l’auteur arrive à l’exploiter convenablement, ce qui n’est pas encore tout à fait le cas.
Pour le moment on se consacre aux personnages et à leurs rencontres. Dans l’ensemble ils possèdent un design réussi, ce qui n’est pas forcément le cas de leurs personnalités qui semblent un peu clichés, même si à ce stade ce n’est pas encore dérangeant (et surtout pas définitif). Le héros, Senel fait penser graphiquement à Allan de D Gray Man, sans doute un hasard, d’autant qu’il s’agit là, on le rappelle de l’adaptation d’un jeu.
L’intrigue va très vite et la relation qui s’installe entre les personnages également. En quelques chapitres, des gens qui ne se connaissaient pas sont prêts à sacrifier leurs vies ensemble dans un bel élan de générosité… A ce niveau on n’accroche pas forcément, l’auteur aurait sans doute pu prendre un peu plus le temps de poser son récit, même si encore une fois, il n’avait peut être pas trop le choix.
L’aventure commence donc sur les chapeaux de roues et il y a fort à parier que cela ne faiblisse pas car comme les autres adaptations « Tales of », Legendia est une série courte qui ne comprend que six tomes, autrement dit, pas le temps de s’attarder sur les détails si on veut conter une grande aventure, ce qui malheureusement nuie souvent au charme.
A l’issue de ce premier tome les bases sont posées, l’intrigue est lancée, l’équipe typique de RPG, complémentaire et diversifiée est en partie rassemblée et la quête a déjà commencé.
D’ailleurs à propos d’adaptation, une nouvelle fois on sent la touche « RPG Japonais » avec des pouvoirs spécifiques, la fameuse équipe qui se compose rapidement, des adversaires charismatiques qui se présentent des le début avec un premier affrontement contre le boss afin de montrer qu’à ce stade les héros sont impuissants…bref tout pour le plaisir des fans.
Graphiquement c’est assez pauvre. Si le trait n’est pas si mal, il n’a rien de bien original, au contraire, il manque totalement de personnalité. Les arrières plans sont vides et c’est souvent assez sombre… A ce niveau la série ne brille pas vraiment.
Nous avons là un bon début, plutôt prometteur, qui nous annonce une aventure dense et riche mais qui on le sait ne s’étendra pas ce qui pourrait nuire à la narration, mais à ce stade attendons la suite avant de se prononcer, si il n’y a qu’une chose à retenir c’est que c’est déjà un bon début !