Switch girl Vol.1 - Actualité manga

Switch girl Vol.1 : Critiques

Switch girl

Critique du volume manga

Publiée le Jeudi, 30 Avril 2009

Alors voici la nouvelle bombe shojo commerciale et publicitaire d'Akata, cette série qui fait un carton au Japon, arrive en France.
Tout débute avec une très jolie jeune fille Nika Tamiya, 17 ans en première dans son lycée, arrivée depuis un an et demi et devenu la fille la plus populaire et la plus jolie du lycée... en mode "ON" seulement.
Et oui, car cette même Nika existe chez elle et loin du regard des autres en mode "OFF", complètement débraillée, pas maquillée, en jogging ou pyjama plus ou moins propre, mal coiffée et fan de jeux vidéo ou d'animés, aimant les aliments odorants qui sont censés repousser.

Nous voici donc dans un lycée où cette fille est adulée, possède une cour d'autres filles autour d'elle, et où chaque question dans la classe passe par sa décision avant d'être validée.
Seule Ninohara, une amie de longue date connaît sa double personnalité et lui permet de vivre sans aucun complexe - pour l'instant - entre deux eaux. Lors d'un déjeuner sur le toit avec Nino elle va rencontrer un nouveau surnommé binoclard qui ne va pas tarder à être le souffre douleur de la classe et surtout des filles. Sauf que Nika va intervenir pour sauver son ego : en effet sur le toit le binoclard l'a aperçu sans ses lunettes où elle est littéralement tombée sous son charme - sans lunettes ... En attendant, elle fait reposer sur lui des espoirs de non dits et espère lui faire garder son secret.

Plus tard dans la journée, la demande de sa chère maman - typiquement japonaise - qui l'envoie chercher des concombres va la faire sortir de sa tannière en mode "OFF", elle fait alors la rencontre d'un jeune homme qui n'utilise pas de manière rusée les sacs et la disposition des articles à mettre dedans pour maximiser ses achats, il s'agissait en fait du binoclard qu'elle n'aura pas reconnu hors contexte, même s'ils habitent dans le même immeuble...

Le lendemain, sur le toit elle croise à nouveau le binoclard, Arata Kamiyama qui va la reconnaître immédiatement ! Sa vie scolaire risque de s'effondrer...
Celui ci cachant aussi un secret, en effet, ses lunettes ne sont que pour l'apparat et lui éviter des filles à ses trousses...

Pour l'instant, l'auteur réussi habilement à nous planter le décor sans lourdeur et son trait pas trop typé shojo permet aux garçons de faire un premier pas dans ce monde peut être inconnu, et c'en sera encore plus jouissif !

L'histoire débutante entre une relation d'amitié entre Nika et Arata grâce à une pièce de théâtre permet aux deux comparses de comprendre le raisonnement de l'autre...

Même la couverture et la 4ème page de couverture joue le jeu des modes : sur la 1ère, le mode "ON", avec une superbe adolescente et en 4ème, le mode "OFF", avec une Nika moins sexy...

Entre délires de l'auteur et délire de Nika, le lecteur ne cesse de rire pour les garçons et les filles et peut être de se reconnaître - pour les deux aussi d'ailleurs... En effet, la personne que nous sommes chez nous et celle que nous laissons paraître en societé reste maîtrisée, que nous soyons du sexe masculin ou féminin.
Un shojo atypique dans la lignée - inverse - d'Otomen, qui mérite un détour et qui à le mérite de faire rire et de découvrir les filles les plus sexy à leur désavantage pour une fois !!! Un must à découvrir absolument.


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Daigoro
18 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs