Step up love story Vol.16 - Manga

Step up love story Vol.16 : Critiques

Futari Echi

Critique du volume manga

Publiée le Vendredi, 06 Novembre 2009

« Makoto, tu te rends compte de ce que tu viens de faire… »

Des tensions dans le couple, des disputes entre sœurs, et un couple entre amour et haine… il y a de l’électricité dans l’air dans ce seizième tome de Step Up Love Story ! L’évènement le plus important (toute proportion gardée) de ce nouvel opus est incontestablement la formation d’un nouveau couple que l’on sentait venir depuis peu : Matsuzaki, le séducteur, et Kyoko, la cousine de Makoto, gynécologue de profession et toujours vierge à 30 ans, du fait de son caractère exécrable…

Ainsi, après le couple parfait Yura-Makoto et le couple libertin Rika-Yamada, un nouveau cliché fait son apparition : la relation maîtresse-esclave ! En effet, le jeune homme, qui jusque là considérait la gente féminine comme de la viande, devient soudainement totalement soumis à la flamboyante rouquine, qui n’hésite pas à le frapper constamment en le traitant de tous les noms. C’est beau, l’amour… Le plus étonnant, c’est qu’une fois au lit, les rôles s’inversent totalement et Kyoko en devient presque innocente, le graphisme de l’auteur lui donnant alors 10 ou 15 ans de moins. En réalité, on a l’impression que Katsu Aki fait vraiment ce qu’il veut de ses personnages sans respecter leurs caractères respectifs. Preuve en est également avec la pauvre Miyuki, ici mise en scène dans un fantasme bien plus long que d’habitude. On sent que l’auteur a envie de mettre ensemble la jeune demoiselle avec son héros fétiche, mais qu’il n’assume pas le fait de créer un adultère. Il tourne alors autour du pot de manière de plus en plus grotesque, pour satisfaire son lectorat (ou pas…). A part ça, on subit une nouvelle fois des chapitres absolument gratuits, Aki ne s’embêtant même plus à trouver un prétexte quelconque. Le premier chapitre, « La toilette de Yura », se passe de commentaires. Quant à la dispute entre les deux sœurs, elle aboutit à un flashback sur la première expérience sexuelle de Rika (alors qu’elle était encore mineure). Le rapport entre les deux ? Aucun !

Cela dit, il ne vaut mieux pas chercher du sens à tout cela, car que l’on pourrait trouver donne froid dans le dos. L’exemple le plus scabreux, et qui occulte tout le reste du tome, c’est le chapitre ou Makoto veut faire l’amour à sa femme pour apaiser sa colère, alors qu’elle n’en a absolument pas envie. On assiste alors à un viol, ni plus ni moins ! Et pourtant, il suffira d’une simple demande de pardon pour que Yura excuse son mari… et qu’elle en redemande dans la seconde ! Un passage totalement grotesque et intolérable. Bref, si ce tome est sous le signe de la tension permanente, au vu de la tournure que prend le récit, du message qui en ressort, et de l’impression de foutage de gueule que nous rend l’auteur, c’est surtout le lecteur qui risque de s’énerver le premier !


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Tianjun
8 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs