Critique du volume manga
Publiée le Jeudi, 03 Septembre 2009
Ce onzième volume des péripéties de Makoto et Yura est placé sous le signe de fantasmes en tous genres ! En effet, on retrouve tout d’abord des scènes très classiques et universelles, comme l’utilisation de lingerie provocante pour séduire le mâle, mais également des envies bien plus ancrées dans la culture japonaise : le célèbre mythe de l’uniforme d’écolière ! L’auteur nous propose de découvrir en quoi ces tenues suscitent le désir, en rappelant les premiers émois des jeunes lycéens. Bien sur, le lecteur européen aura du mal à s’identifier, et n’y verra probablement qu’un nouveau prétexte de fan-service pour voir Yura en uniforme marin ou en tenue de sport…
Mais les fantasmes sont également plus implicites, et dénotent de la perversité grandissante qui habite la série. L’apparition d’un tombeur qui enchaine les conquêtes sexuelles, une scène d’amour en nocturne qui introduit une séquence purement SM (ou Rika est tout à son honneur…), ou encore le mythe de l’épouse « idéale », comprenez « soumise »… Le comble du graveleux arrive dans le chapitre ou on retrouve la jeune Jun, 18 ans, s’envoyer en l’air avec un homme qui en a 24 de plus qu’elle… N’essayez pas de trouver le pourquoi du comment, Katsu Aki s’en fiche pas mal !
Noyés dans la masse des scènes suggestives, on retrouve toutefois des informations assez intéressantes sur les différents types de préservatifs et leurs techniques d’applications. On note également d’un « cours » sur l’entretien du pénis et des différentes variantes des préliminaires… Néanmoins, l’auteur ne fait plus aucun effort, et énumère tous les conseils en une seule page, pour passer rapidement au reste ! Bref, Step Up Love Story est une œuvre qui ne cesse de s’enfoncer dans l’inutile, la facilité et le graveleux, et le pire est encore à venir.